Au Bataclan, le RAID n’a pas été envoyé sur les lieux,
car jugé « trop de droite » par le pouvoir socialiste !

Publié par le 14 Nov, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Au Bataclan, le RAID n’a pas été envoyé sur les lieux, car jugé « trop de droite » par le pouvoir socialiste !

Hier, on commémorait les attentats islamistes qui avaient endeuillé la France, il y a dix ans, et notamment les 90 jeunes innocents assassinés au Bataclan.

Comme toujours, Macron a excellé dans l’exercice en usant de sa voix caverneuse et théâtrale et de son attitude compassée.

Comme d’habitude, c’est sur le fond que l’exercice a une nouvelle fois échoué par son incapacité à nommer les choses et à minimiser la nature islamique des attaques.

– Durant le covid, Macron déclarait qu’on était en guerre.
– Aujourd’hui, en parlant de l’Ukraine, il prétend que la guerre est à nos portes.
– Mais jamais il n’utilisera le terme de guerre de civilisation pour qualifier ces attentats islamiques.

Car son obsession de tous les instants est de ne pas offenser les banlieues !

Concernant le massacre du Bataclan, on sait qu’il y a eu des problèmes de coordination des forces de police, mais qui n’ont jamais fait l’objet d’une enquête sérieuse et indépendante.

Voici, proposée par la Gazette du Tocsin, une interview de Francis Gillery, un cinéaste spécial dans les affaires d’Etat. Ici, il lève le voile sur certains dysfonctionnements qui ont sans doute aggravés le bilan du massacre du Bataclan :

 « Le drame c’est le temps perdu »

Ordres contradictoires, blocages hiérarchiques, choix politiques : dix ans après, Francis Gillery continue de s’interroger sur les dysfonctionnements qui ont paralysé l’intervention des forces de l’ordre lors des attentats du 13 novembre 2015.

Si le massacre a cessé au Bataclan, c’est parce qu’un commissaire de la BAC et son adjoint sont entrés dans la salle sans aucun ordre et ont abattu un terroriste.

Le 13 novembre 2015 reste l’une des nuits les plus tragiques pour la France. Le documentaire de Francis Gillery, Les Ombres du Bataclan – réalisé dans le prolongement direct de la commission d’enquête parlementaire présidée par Georges Fenech, commission créée pour comprendre les « dysfonctionnements majeurs » de cette nuit – posait au fond la question suivante : et si le pire n’avait pas été évité ?

Eut égard aux réactions épidermiques de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve – qui ont déposé une plainte pour diffamation contre Arte (plainte finalement retirée en toute discrétion) après la première et unique diffusion du documentaire en 2021 –, il est clair que cette interrogation touchait un point sensible.

Francis Gillery y répond prudemment, mais sans la moindre équivoque :

Le drame, c’est le temps perdu.

Il explique :

Pendant que les terroristes tuaient, les forces d’élite – pourtant toutes présentes et en capacité d’agir – se retrouvent paralysées par une cascade de décisions incohérentes.

Le RAID, unité nationale antiterroriste pensée pour ce type de crise, n’a jamais été appelé. Son chef de l’époque le rappelle dans l’un des extraits de son documentaire : aucun ordre ne lui est parvenu, alors même que le protocole d’urgence utilisé lors de l’Hyper Cacher aurait dû être activé immédiatement. Pour Francis Gillery, il ne s’agit pas d’une défaillance technique, c’est un choix politique.

Il rappelle :

Le RAID, modernisé sous Nicolas Sarkozy, traîne la réputation d’« unité de droite ».

À l’inverse, la BRI bénéficie de la proximité de son chef avec Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Le 13 novembre, le choix du ministère de l’Intérieur s’est ainsi finalement porté sur … la BRI.

Pis : la BI, l’unité interne de la BRI, la mieux formée au combat antiterroriste, se trouvait déjà dans le quartier du Bataclan. Elle entend les tirs. Elle veut intervenir. L’ordre qui lui est pourtant donné est de rebrousser chemin et de retourner au 36, quai des Orfèvres. Ses membres affirmeront plus tard qu’ils auraient pu sauver des vies, mais qu’ils n’ont « jamais reçu d’explication » à ce contre-ordre.

À cette paralysie s’ajoute une absurdité totale : huit militaires Sentinelle, postés devant le Bataclan, entendent les tirs mais refusent d’ouvrir le feu faute d’ordre … et parce que leurs armes ne sont pas chargées. Encore du temps perdu.

Ce soir-là, ce n’est aucune de ces unités qui met fin au massacre. C’est un commissaire de la BAC qui décide, sans autorisation, d’entrer dans le Bataclan, abat un terroriste et permet enfin le déclenchement d’un assaut plus large.

En réalité, ce sont sa désobéissance et son courage qui ont sauvé des vies.

Et c’est bien ce que souligne Francis Gillery : si tant d’unités prêtes à intervenir n’avaient pas été empêchées, la nuit du 13 novembre aurait pu, sinon être évitée, du moins être moins meurtrière qu’elle ne l’a été…

Voici la vidéo de l’interview :

PS : je recommande l’excellent  film réalisé par Cédric Jimenez « Novembre » qui raconte les attentats du 13 novembre 2015 avec Jean Dujardin et Sandrine Kiberlain.

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