Thomas Legrand et Patrick Cohen, ce sont ces « journalistes vedettes » des l’audiovisuel public qui ont été pris la main dans le sac en train de se concerter avec deux hiérarques du Parti socialiste pour favoriser les candidats de la gauche aux prochaines élections.
On pourrait penser qu’après cette découverte, les deux compères et néanmoins militants gauchistes raseraient les murs et se feraient oublier …
Mais c’était méconnaitre l’arrogance de cet organisme qui bénéficie, depuis des décennies, du privilège rouge qui leur donne le plus souvent un totem d’immunité !
Le comble, c’est que ces deux journalistes ont osé porter plainte contre le journal l’Incorrect qui avait diffusé la vidéo compromettante pour eux.
Voici le communiqué d’Arthur de Watrigant, directeur de la rédaction de l’Incorrect :
Madame, Monsieur,
À la suite de l’affaire désormais connue sous le nom de « l’affaire Legrand/Cohen », j’ai reçu cette semaine une convocation judiciaire consécutive à une double plainte déposée par les deux journalistes du service public.
Jeudi 4 décembre, j’ai donc passé deux longues heures au commissariat, à la demande du parquet, qui envisage de me poursuivre pour trois infractions :
- « Atteinte à l’intimité de la vie privée par captation, enregistrement ou transmission des paroles d’une personne » ;
- « Utilisation, conservation ou divulgation d’un document ou d’un enregistrement obtenu par une atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui, et publication » ;
- Et ma préférée : « publication, diffusion ou reproduction d’informations fausses de nature à troubler la paix publique. »
Sachez donc que non seulement nos révélations troubleraient la paix publique, mais surtout qu’elles seraient mensongères.
Non, Monsieur Cohen et Monsieur Legrand n’auraient pas pu définir une stratégie politique avec de hauts responsables du Parti socialiste ; non, Monsieur Legrand n’aurait pas déclaré qu’avec Patrick Cohen il « s’occupait de Rachida Dati » ; non, Monsieur Legrand n’aurait pas affirmé — sans que Patrick Cohen ne réagisse — qu’en cas de deuxième tour Marine Le Pen / Raphaël Glucksmann, le centre droit et le centre gauche, indécis sur leur vote, écoutent heureusement France Inter, « et ils écoutent en masse ».
Au vu des nombreuses questions auxquelles j’ai dû répondre, il semble que le parquet tienne à aller jusqu’au bout.
Alors, le bunker de Radio France tremble, et plus ils réagissent, plus ils s’enfoncent. Mais la riposte est violente, et elle va encore monter en puissance — vous avez encore pu le constater ces derniers jours.
Mais rien ne nous arrêtera. Nous rendrons coup pour coup et continuerons à faire notre travail : enquêter et vous informer.
Je compte sur votre soutien ; il nous est aussi précieux que nécessaire.
Arthur de Watrigant
Directeur de la rédaction.




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