Aux femmes, sentinelles de nos vies

Publié par le 24 Mar, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Aux femmes, sentinelles de nos vies

Je laisse Suzanne vous présenter le très beau texte qu’elle m’a transmis :

Bonjour,

Je vous fait suivre un article de Koztoujours.

Bien que n’étant pas toujours de son avis (trop « religieux catholique » pour moi, mais je respecte ses opinions), je suis abonnée à sa lettre et j’adore cet article.

En effet, loin du relativisme ambiant et de la dénaturation des aspects féminins de la part de femmes qui veulent égaler les hommes, cet article correspond à ce que j’ai vécu lorsque je travaillais en Soins Palliatifs (tant à domicile qu’en milieu hospitalier), et ce que j’ai vécu récemment, cette fois ci en tant que fille, j’allais écrire « enfant », et donc « cliente » de l’hôpital où sont décédés mes parents.

Je pourrais écrire des articles à la gloire des hommes, c’est facilement possible. Mais ce serait dans d’autres domaines (même en milieu hospitalier ! Chacun sa spécialité 😉 )

Cet article reflète à mon sens la complémentarité de la femme-mère et de l’homme-père et protecteur, telle que la nature (je parle en tant que ex-soignante et ex « universitaire ») l’a « conçue » ou faite, selon les croyances.
Chromosomes sexuels différents, organes sexués, et caractères sexuels secondaires, taux d’hormones différents.

Je ne rentrerai pas ici dans la polémique de genres, polémique qui ne devrait pas exister, car  tous les cas et différences se retrouvent dans la nature (mutations chromosomiques, terrains psychologiques, etc, etc…) , ce, en minorité statistique (environ 2%).
Nous devons accepter ces différences sans jugement, à la condition que l’on ne nous impose pas ces différences comme une bannière que nous devrions suivre comme un troupeau embrigadé.

Je finirais en disant que, comme Koz,  « Aux hommes, protecteurs de nos vies et de nos familles », « la généralité m’a contrariée mais je veux le dire cette fois, car sans vous, que serions-nous ? « [Femmes] HOMMES, je vous aime ».

Amicalement
Suzanne

Voici le texte extrait du blog Koztoujours, tu m’intéresses.

Aux femmes, sentinelles de nos vies

Crédit illustration : Koztoujours.fr

Aussi loin que mon esprit m’entraîne, je vois des femmes, leurs mains et leurs visages. Mains du service et visages de la grâce. Mains qui nous ont un jour accueillis à la lumière. Mains qui nous lavent et qui nous sèchent, mains qui nous tendent à notre mère. Les mêmes mains qui nous soignent, nous toilettent, mêmes mains qui nous changent et qui nous pansent, mains qui caressent et nous apaisent quand vient le temps de partir, vers la nuit, une autre lumière peut-être. Dans la matière, les odeurs, les plaies et le sang. Elles sont là pour nous recueillir du sein de nos mères, elles sont encore là pour sauvegarder nos derniers jours.

Je ne connais que des femmes. Infirmière, elle s’appelait Caroline. Soignantes, elles s’appellent Céline, Ségolène et Malika. Cyprienne, Laurence et Sylvia. Lucile. J’étais ce jour-là dans la salle de service d’une unité de soins palliatifs, et le seul homme. La psychologue, une femme. L’art-thérapeute ? Aussi. La socio-esthéticienne, encore. Et parmi les bénévoles, combien de femmes encore ? Bien sûr, il y a des femmes à la guerre, et je connais des hommes en soins palliatifs. Mais j’y étais le seul homme.

Elles sont là, vraiment, ces « sentinelles de l’invisible », « témoin des valeurs essentielles qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du cœur », humbles et discrètes à leur poste. Ces femmes, qui ne font guère de plateaux radios, pas de « Grandes Gueules ». Les bénévoles en soins palliatifs, par nature et par culture, ne s’imposent pas. Elles sont là, si besoin. Silencieuses, s’il le faut. Au rythme d’un respirateur parfois. Auprès de l’un ou l’une de nous qui s’en va, qui souffre, dans son corps ou dans son âme.

Le dévouement patient de ces femmes dans ces unités de soins palliatifs, leur discrétion et leur fidélité ne sont pas au tempétueux format médiatique. J’étais là, ce jour-là – j’y suis un peu encore – et ce que j’ai vu passer, par leurs mains, dans leurs regards, se communiquer, à travers leurs sourires et par leurs mots, c’était l’essence de l’humanité, la charité, la fraternité. C’était la grâce, divine. Qu’elle leur soit rendue.

Alors, je ne l’ai pas dit souvent et, quand l’a entonné le chanteur, la généralité m’a contrarié mais je veux le dire cette fois, car sans vous, que serions-nous ? « Femmes, je vous aime ».

Koz

Pour en savoir plus sur Koz

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