« Ça relève normalement du tribunal de guerre ! »

Publié par le 29 Oct, 2020 dans Blog | 0 commentaire

« Ça relève normalement du tribunal de guerre ! »

C’est la conclusion de l’économiste Christian Saint-Etienne:

« Avoir le record du monde de protection sociale et arriver sans masques et sans test relève normalement du tribunal de guerre ! »

Depuis le début de la crise, un seul critère régit la politique sanitaire d’Emmanuel Macron : le taux d’occupation des lits de réanimation  !

La maxime « les mêmes causes produisent les mêmes effets » s’applique parfaitement à la gestion en France de la crise sanitaire.

En Avril dernier, quand ce taux d’occupation a approché des 90 %, le gouvernement a confiné totalement les Français ! Et hier soir, en s’appuyant sur le même critère, Emmanuel Macron a décrété à nouveau le confinement national !

C’est hallucinant ! On greffe des coeurs, on bricole des embryons, on fertilise les couples de lesbiennes, et bientôt les couples gays mais pour un simple manque de lits, on séquestre toute la population !

Mais qu’a t-on fait en 7 mois ?

Mais allez-vous le croire ? Entre avril et novembre 2020, le nombre de lits de réanimation disponibles est passé de 5200 … à 5800 !

Une angoisse nous saisit tous : va t-on nous reconfiner un ou deux mois tous les 7 mois ?

Et tout ça, pour une maladie dont le taux de mortalité est très faible (moins de 0,5 % des personnes contaminées).

Au Moyen-Âge on confinait uniquement les malades et les personnes fragiles, mais aujourd’hui, au XXI ème siècle, on confine tout le monde ! C’est un aveu d’échec incroyable, quand on connait le montant confiscatoire des prélèvements sociaux en France.

La magazine Le Point avait d’ailleurs révélé un chiffre incroyable :

La France qui représente 1 % de la population mondiale
redistribue 15 % des prestations sociales mondiales !

Dans un article paru dans le Club de Valeurs actuelles, Christian Saint-Etienne pointe la désorganisation de l’hôpital public, principal responsable, de la situation catastrophique actuelle.

Voici ce qu’il écrit à propos des lits de réanimation :

Christian Saint-Etienne

Posons-nous plutôt la question suivante : pourquoi n’avons-nous toujours que 5 800 lits de réanimation, sept mois après le début du confinement ? La réponse est hélas simple : c’est le résultat de la dégradation du management du système hospitalier public. Pour montrer à quel point il est désorganisé, comparons deux chiffres : nous avions 5 200 lits de réanimation au début de la crise et aujourd’hui nous en avons 600 de plus ; on nous dit qu’on peut monter à 12 000 en arrêtant toutes les autres opérations au risque de milliers de morts d’autres maladies que le Covid. Aujourd’hui, nous avons un système hospitalier totalement balkanisé :

200 000 lits sont disponibles mais sont affectés à des baronnies,

ce qui en limite donc la fluidité. Conséquence, il y a des lits vides dans certains services quand, dans d’autres, il n’y en a plus.

Une administration pléthorique

Je constate aussi que 33 % des effectifs de l’hôpital public sont affectés à l’administration ; ce pourcentage est de 22 % en Allemagne. En ramenant le chiffre français à 22 %, cela générerait l’équivalent de 130 000 emplois ; on pourrait en consacrer 60 000 à l’embauche d’infirmières et de médecins et également faire des économies en développant des maisons de santé sur le territoire. Bref entreprendre une réorganisation qu’aucun gouvernement n’a voulu entreprendre alors qu’elle est impérative. Avoir le record le monde de protection sociale et arriver sans masques et sans test, cela relève normalement du tribunal de guerre. Il n’y a pas eu d’anticipation du risque alors que le risque de pandémie est parfaitement identifié depuis longtemps.

Et voilà la solution qu’il préconise pour contrôler la pandémie :

Entre l’effondrement de l’économie et la hausse du nombre de décès, il y a une troisième voie : outre la poursuite des gestes barrière, il faut mener une véritable politique de couvre-feu sur l’ensemble du territoire entre 21 heures et 6 heures du matin ; et le faire respecter scrupuleusement.

Il faut aussi lutter contre les foyers privés de Covid-19. Aujourd’hui 40 % de la pandémie provient justement de ces réunions privées y compris familiales. Il est anormal que les jeunes se réunissent à trente dans un studio et que les familles continuent à se rassembler pour fêter des anniversaires. Pour que cela cesse, il ne faut pas hésiter à prendre des sanctions comme les britannique le font alors que le Royaume Uni est pourtant le pays des libertés et de l’habeas corpus. La loi française doit être modifiée pour au moins deux mois afin de permettre notamment à la police de pénétrer dans les lieux privés.

Mais bien évidemment, pour cela, il faudrait avoir un gouvernement courageux ! Il est tellement plus facile de boucler tout le monde à la maison !

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