Ce qu’il faudrait pour le pays, par Maxime Tandonnet

Publié par le 17 Jan, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Ce qu’il faudrait pour le pays, par Maxime Tandonnet

J’ai eu la chance de croiser personnellement, dans une réunion de « blogueurs de droite », Maxime Tandonnet, qui m’avait alors impressionné par sa simplicité et son charisme.

Je recommande la lecture de son blog dans laquelle on trouve le détail de son parcours qui lui a fait croiser à deux reprises la route de Nicolas Sarkozy.

D’abord en 2002, dans le cabinet du ministère de l’intérieur puis, de 2007 à 2011, dans le cabinet de la présidence de la République. Pendant ces deux périodes, il traite divers sujets régaliens tels que les politiques migratoires et d’intégration, et la sécurité des biens et des personnes.

Il vient de publier sur son blog l’article suivant qui propose une voie pour sortir de l’impasse démocratique dans laquelle Emmanuel Macron a conduit la France :

Laissons aux idiots l’illusion de l’homme ou la femme providentiel dont l’élection ou la réélection à l’Elysée serait synonyme du passage des ténèbres à la lumières ou de l’avènement d’un nouveau monde. L’expérience ne leur aurait-elle donc pas suffi ? En 2022 l’élection présidentielle ne produira évidemment pas de miracle. Il faudrait souhaiter que la personnalité du prochain chef de l’Etat soit de nature à ramener l’apaisement, la sagesse, le sens de la nation, de l’unité et du destin national, tourné vers l’avenir de nos enfants.

La « moins mauvaise » des solutions serait un homme ou une femme d’expérience, d’image rassembleuse et capable de se situer au-dessus de la mêlée, d’incarner une forme de sagesse collective et sens de l’Etat, dans une perspective historique, impartiale, et de contribuer ainsi à arracher la France au climat de déchirement, de chaos et d’hystérie, et l’Elysée au vertige du spectacle narcissique. Des noms ? Par exemple des personnalités aussi diverses que celles de M. Védrine, M. Larcher, M. Guaino, M. Chevènement, le général de Villiers, etc…

Le président reviendrait aux fondamentaux de la politique étrangère et de la défense, garant du destin de la France à long terme, de son indépendance, de la concorde européenne de l’Atlantique à l’Oural, s’engagerait à instaurer par référendum le septennat non renouvelable.

Puis l’élection d’une Assemblée nationale sur la base d’une recomposition politique générale, apurée des étiquettes classiques, sur un programme de redressement national (lutte contre la dette publique et les déficits, restauration de l’autorité de l’Etat, de la maîtrise des frontières et de l’intelligence par l’école) suivie de la nomination d’un Premier ministre et d’un Gouvernement, chargés d’appliquer ce programme sous le contrôle effectif de la nouvelle majorité – majorité d’idées plutôt qu’issue de combinaisons d’états-majors.

La place du héros – celui qui dirige le redressement d’une main ferme, sur deux ans, en prenant les risques et les coups au nom d’une majorité politique, et assumant sa responsabilité devant elle – est à Matignon et non à l’Elysée. Utopie? Rêverie? Imagination débridée? Non, simple bon sens démocratique.

Reste l’essentiel: dans cet univers de manipulation et d’illusions, le bons sens a-t-il une chance infime – infime – de l’emporter ?

Maxime Tandonnet.

Je partage le pessimisme de la dernière phrase de ce texte. Emmanuel Macron, même s’il parvient à faire voter sa réforme des retraites, va laisser la France dans un état de frustration terrible. Si, en 2022, le même choix qu’en 2017 nous est offert – c’est à dire  entre la peste et le choléra – je prédis une abstention et un vote blanc massifs ce qui délégitimera totalement Macron pour son second quinquennat. Cela fera perdre à la France 5 années supplémentaires.

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