Chaque jour, en France, 3 églises sont profanées !

Publié par le 27 Déc, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Chaque jour, en France, 3 églises sont profanées !

Non seulement, Emmanuel Macron ne souhaite pas un bon Noël aux Français mais il se tait sur l’augmentation des profanations et les vandalisations des églises françaises.

Il n’y a pas que lui qui se tait d’ailleurs !

La presse également cache systématiquement  les atteintes constantes aux églises.

Qu’en serait-il s’il s’agissait de mosquées ?

La presse de gauche reconnait les faits mais tentent de les minimiser :

La basilique du Sacré-Coeur à Montmartre taguées par des anarchistes. Photo : ©Martin Bureau / AFP)

Je relaye ce matin un article de Charlotte d’Ornella paru dans Le Club de Valeurs actuelles :

Voyage glaçant au pays des églises profanées

Dans la France déchristianisée, les églises et cimetières sont des cibles récurrentes. Les chiffres augmentent chaque année, sans réponse politique sérieuse.

Les enfants déguisés en bergers s’apprêtent à entrer en scène, le chœur entonne du Vivaldi. L’âne et les moutons sont prêts à rejouer la naissance du Christ. Soudain, aux cris de « Stop aux fachos » , une cinquantaine d’individus revendiqués « anticapitalistes » interpellent les acteurs de cette crèche vivante. Bientôt, sous la pression de cette poignée de militants qui semblent vouloir en découdre, tout s’arrête. C’était le samedi 14 novembre et le ministre chargé des cultes, d’ordinaire si prompt à condamner la “haine”, n’a pas encore réagi à l’heure où nous mettons sous presse.

Christophe Castaner sait pourtant que l’événement n’a rien d’anodin. Son ministère, qui recense chaque année le nombre d’actes antichrétiens, a publié pour 2018 des chiffres qui font froid dans le dos : 1 063 faits – trois par jour ! -, pour un nombre d’interpellations dix fois moins important. Répondant, en juillet dernier, à une question écrite datant de février, le ministre de l’Intérieur confirmait la crainte d’une nouvelle hausse pour l’année en cours : « En ce qui concerne 2019, pour les mois de janvier à avril, la hausse des atteintes aux sites chrétiens se confirme (+ 26,5 %), avec 372 faits, contre 294 pour la même période en 2018. »

Le détail est introuvable, mais les grandes lignes sont glaçantes : en dix ans, les atteintes aux cimetières, églises et chapelles ont triplé : 275 en 2008, 881 en 2018. Que s’est-il passé ? « Un immense laisser-aller, des parents aux écoles en passant par l’État », répond l’évêque de Montauban, Mgr Ginoux. « Une inaction politique totale », renchérit Claude Bodin, qui présidait, en 2011, un groupe d’étude parlementaire sur le sujet. Le but alors était clair, résumé aujourd’hui par l’ancien député UMP : « Connaître les proportions, les origines et les motivations. » Sa conclusion ? « La médiatisation est inversement proportionnelle au nombre d’actes commis, puisque, entre 2008 et 2011, il y avait dix fois plus de dégradations commises sur des sites chrétiens que musulmans ou israélites. » Et rien n’a changé, bien au contraire…

Quelle serait la typologie des actes antichrétiens ? Beaucoup de vandalisme (feux, excréments, jets de pierres, statues brisées… ), des dizaines de vols (cloches, tuyaux d’orgue en cuivre, statues, objets sacrés… ) et quelques actions ouvertement sataniques, anarchistes ou néonazies, qui restent cependant très minoritaires. Parmi les actes de vandalisme, l’Église opère toutefois une distinction – que le ministère de l’Intérieur n’assume pas -entre profanation et dégradation : « Français, je suis l’héritier d’une civilisation qui a toujours considéré les lieux sacrés comme inattaquables , argumente Mgr Ginoux. Mais en tant qu’évêque catholique, je rappelle qu’une profanation – l’atteinte à ce qui relève de la foi – demande la fermeture de l’église jusqu’à ce que soit dite une messe de réparation. C’est grave et extrêmement douloureux pour les catholiques. » Il n’est pas rare que des tabernacles soient fracturés et des hosties consacrées jetées au sol ou volées. Pour avoir une idée de leur sacralité, il suffi t de se souvenir que, au soir de l’incendie de Notre-Dame, l’aumônier des pompiers a bravé les flammes au milieu de ses hommes avec une mission première : accéder au tabernacle et mettre les hosties à l’abri du feu. Au péril de sa vie.

Depuis le groupe d’études parlementaires de 2011, plusieurs députés ont tenté de remettre le sujet sur la table, sans succès. Parmi eux, Valérie Boyer (Les Républicains) ne décolère pas : « Sous François Hollande, on m’a répondu que l’enquête était terminée, sous Emmanuel Macron, on accuse à peine réception. Circulez, il n’y a rien à voir ! » Sept ans après avoir rendu ses conclusions, Claude Bodin est amer : « On aurait pu s’inspirer de nos recommandations unanimes au lieu de pleurer à chaque nouvelle profanation. »

Car, si le nombre de violences antichrétiennes s’est envolé depuis dix ans, des solutions pour endiguer le phénomène avaient été listées à l’époque par le groupe de députés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 63 % des auteurs des actes étaient alors mineurs ; le fond du problème est donc d’abord éducatif. Mais la proposition de Claude Bodin d’inclure l’enseignement du respect dû aux morts dans les cours d’instruction civique ne fut pas retenue à l’époque, pas plus que celle d’adapter la politique pénale pour privilégier les amendes et médiatiser les peines prononcées. Les condamnations sont pourtant rares, et donc peu dissuasives. Selon le Monde , entre 2013 et 2017, le ministère rapporte 222 infractions de dégradations de lieux de culte (sans distinction), 85 peines d’incarcération (dont 23 à la prison ferme) et 32 amendes.

Le phénomène ne peut que s’aggraver : « Les générations nouvelles font preuve d’une méconnaissance profonde de ce qui relève de la culture élémentaire , soupire Mgr Ginoux. S’ajoutent à ceci des forces athées violentes ainsi qu’un islamisme radical qui rêve lui aussi de voir disparaître la religion catholique. » Comment oublier la profanation la plus violente de ces dernières années, qui s’achevait dans le sang du père Hamel égorgé à son autel ? Les marques de soutien s’étaient multipliées, preuve de l’attachement massif de la population française à ses racines. Prémices d’une solution ? Mgr Ginoux veut y croire : « Que tous ceux qui sont attachés à leurs églises et affolés par ces chiffres se souviennent que la présence est la meilleure protection ! Qu’ils y entrent ! »

Fermez vos églises, suggère-t-on parfois à l’Église catholique, qui persiste à vouloir offrir ce lieu de recueillement à tous et en toutes circonstances. Certaines mesures pourraient pourtant lui donner satisfaction sans en arriver à cette extrémité. En février dernier, la croix et le siège du prêtre de l’église de Houilles (Yvelines) étaient cassés par un individu. Une fois, deux fois. Avant le troisième passage du vandale, un système de surveillance par caméras, mis en place par la police sur ordre du préfet, permettait aux enquêteurs d’arrêter le coupable. Quand le pouvoir politique le décide, une action efficace est donc possible …

Charlotte d’Ornella pour Le Club de Valeurs actuelles.

Pour plus d’informations sur les actes anti-chrétiens, consultez le site L’Observatoire de la Christianophobie.

Merci de tweeter cet article :





Répondre à Anonyme Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *