Cultura paye cher son progressisme actif

Publié par le 6 Août, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Cultura paye cher son progressisme actif

Il n’est pas certain que le grand amoureux de la langue française qu’est Fabrice Lucchini signe une nouvelle campagne de pub pour Cultura, grande surface de biens culturels, et nouvel adepte de l’écriture inclusive !

L’esprit jubile !

C’était le slogan des campagnes de pub radio de Cultura. Un slogan, qui dénote avec le fait divers très instructif dont Cultura est à l’origine et, à la fin, le dindon de la farce !

Car nous sommes beaucoup à considérer, comme l’Académie française, que l’écriture inclusive est une insulte grave faite à la langue française !

Sur la forme d’abord, quelle arrogance de se permettre unilatéralement de modifier la langue française construire depuis des siècles et qui est une part essentielle de notre identité.

Et sur le fond, on n’ose penser à ce que deviendraient les chefs d’oeuvre de la littérature Fran!aise passés à la moulinette de l’écriture inclusive.

Quelque chose du genre :

D’affreu.x.se.s Mongol.e.s monté.e.s sur des pon.ette.ey.s s’en prennent aux client.e.s !

Bref, revenons à Cultura qui, ayant envoyé à ses clients une newsletter rédigée en écriture inclusive, a reçu des critiques de quelques clients. Comme, par exemple, une nommée Oreliane à qui Cultura a vertement répondu :

Bonjour Oreliane, l’écriture inclusive est née de la volonté de faire changer les mentalités sur l’égalité homme/femme par le langage. Si cela est un soucis* pour vous, nous ne vous retenons pas. Très bonne continuation.
* Soucis avec un s en « français » dans le texte !

Le magazine Valeurs actuelles nous raconte la suite dans cet article :

L’enseigne Cultura boycottée par ses clients
pour son écriture inclusive

Cultura a répondu à un commentaire de l’une de ses clientes concernant l’écriture inclusive. Mais la polémique a enflé sur les réseaux.

La marque de grande distribution spécialisée dans les loisirs culturels n’aurait jamais dû supprimer son tweet… Le 2 août dernier, une internaute et visiblement cliente de Cultura, se plaignait d’avoir reçu un e-mail de l’entreprise en écriture inclusive. Mais la réponse de la société – via un community manager – est des plus étonnantes. Elle a fait réagir les utilisateurs du réseau social, comme le relaye RT France le 4 août. En effet, le message est surprenant : « Bonjour Oreliane, l’écriture inclusive est née de la volonté de faire changer les mentalités sur l’égalité homme/femme par le langage. Si cela est un soucis pour vous, nous ne vous retenons pas. Très bonne continuation », a écrit le compte de l’enseigne le 3 août à 10h47.

Cultura supprime le post, grave erreur… 

Face à la polémique qui enfle, Cultura a rapidement supprimé ce post… s’offrant à bras ouverts à Fallait pas Supprimer. Le compte Twitter s’est directement adressé à la marque : « Pourquoi ne pas assumer votre tweet sur l’écriture inclusive en le supprimant ? Vous n’aviez vraiment jamais entendu parler de nous ? » 

Sur Twitter, beaucoup d’internautes ont réagi face à l’initiative de Cultura. Le maire de Béziers, Robert Ménard (RN) a condamné les douteux propos de la chaîne : « Cultura, comme de nombreuses entreprises, s’agenouille devant le politiquement correct le plus stupide. Il ne faut pas céder à ces injonctions. J’espère sincèrement que Cultura fera machine arrière et reprendra ses esprits ! »

Comme le relate RT France, Cultura a donc fait face à une vague d’indignations sur les réseaux sociaux. Certains ont ironisé la situation en disant : « Oh zut Cultura, un client en moins », et en rappelant « l’article 2 de la Constitution : « La langue de la République est le français”». D’autres ont été plus fermes : « Tout d’abord, sachez que souci s’écrit sans « s ». Au temps pour la « cultura ». Ensuite, tant sur le fond que sur la forme, j’ai pris bonne note de la vision du monde que véhicule votre entreprise. Je ne mettrai donc plus les pieds chez vous. » 

L’écriture inclusive est de plus en plus utilisée par les entreprises et les politiques, “symbole” d’égalité femmes-hommes. Sauf que les nombreux points placés au milieu des mots s’avèrent être de nombreux d’obstacles. Le décryptage serait encore plus compliqué, notamment pour les non-voyants qui utilisent des synthèses vocales (grâce auxquelles les textes écrits sont transposés oralement par une voix synthétique), mais aussi pour les personnes dyslexiques ou ayant un handicap cognitif. Le nouveau maire écologiste de Lyon avait d’ailleurs été pointé du doigt à ce sujet. Grégory Doucet s’est dit « convaincu de son utilité ». Ainsi, les articles du site de la ville s’adressent par exemple désormais aux « Lyonnais·e·s » et on y évoque « les conseiller·ère·s municipaux·ales et les conseiller·ère·s des 9 arrondissements. » Une contrainte de plus pour lire ses propos… 

Valeurs actuelles.

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