Délit de blasphème pour Pascal Praud :
a t-on encore le droit de débattre ?

Publié par le 13 Mai, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Délit de blasphème pour Pascal Praud :a t-on encore le droit de débattre ?

Je me sens obligé de revenir sur l’affaire Claire Nouvian au risque de faire une publicité coupable à cet écolo hystérique à qui j’ai déjà consacré un précédent article (L’hystérie écolo dans toute son horreur).

Mais trop c’est trop ! Selon Le Monde, plus de 1 300 alertes auraient été faites auprès du CSA pour défendre l’agité sectaire ! (voir photo ci-contre).

Parmi les signataires, on note les noms de Martine Aubry, d’Anne Hidalgo et de Najat Vallaud-Belkacem ! C’est la sidération qui me prend devant de tels soutiens ! Ces signataires ont-elles pris le soin de regarder la vidéo officielle de l’émission ou, plus probablement, se sont-elles contentées du montage vidéo concocté par Claire Nouvian, un véritable caviardage indigne d’une candidate à la députation européenne.

La magazine Marianne à dénoncé cette pratique grâce à une vidéo qui bouche les trous honteusement pratiqués par la Khmer verte (voir cette vidéo en fin d’article).

Voici un excellent article paru dans Valeurs actuelles sous la plume de Bastien Le jeune :

Pascal Praud s’est attiré récemment de virulentes critiques pour avoir défendu le droit de l’un de ses invités à opposer des arguments au catastrophisme climatique de l’écologiste Claire Nouvian. Si le présentateur dérange autant, c’est parce que la liberté d’expression se porte bien dans son émission.

Sainte Greta, priez pour nous : Pascal Praud a blasphémé. Ce lundi, sur le plateau de son émission quotidienne “L’heure des pros”, le présentateur de Cnews recevait Claire Nouvian, fondatrice du mouvement Place publique avec Raphaël Glucksmann. Prenant prétexte de températures particulièrement froides pour un début de mois de mai, Praud pose la question : « Est-ce que vous diriez qu’il y a, depuis trente ans dans le monde, un dérèglement climatique ? Oui ou non ? » Question peut-être maladroite (météo et climat sont deux choses distinctes), question plus sûrement malicieuse (Praud aime les débats animés), mais en tout état de cause, question ouverte appelant une réponse sérieuse. Au lieu de ça, la militante écologiste fondatrice de Bloom réagit au quart de tour : « Attendez, mais vous en êtes encore là ? C’est pas une émission de climatosceptiques quand même ? » répond-elle, avant de lancer à Elisabeth Lévy, qui semble questionner le fameux « consensus scientifique » (son mensuel Causeur a consacré un numéro récent aux conséquences sociales et politiques de ce sujet) :

« Mais vous êtes dingue ! (…) Vous êtes complètement tarée ».

La discussion prend alors un mauvais tour, Praud lui demande de se calmer, explique qu’il la trouve « très ridicule » et « hystérique ». Que n’a-t-il osé dire ! Sur les réseaux sociaux et dans une large partie de la presse en ligne, à l’appui d’un montage trompeur de la scène, on y va de son tweet indigné et de son article moralisateur pour dénoncer l’attitude du présentateur. Et après ? Cette polémique serait anecdotique si elle n’en disait pas tant sur l’état du débat public dans la France de 2019, et sur l’inexistante capacité d’argumentation des catastrophistes du climat.
 
Si Nouvian est ainsi sortie de ses gonds, c’est qu’elle mettait les pieds, pour la première fois ce lundi matin, dans l’une des émissions du PAF où la parole est la plus libre. La stupéfaction qui la saisit, au moment où elle comprend qu’elle sera contestée sur un terrain où elle est d’ordinaire si tranquille, dit tout de l’absence d’opinions divergentes sur les plateaux télé qu’elle court habituellement.

Voilà le fond de son traumatisme : elle a été contredite.

Intolérante à l’objection, elle oppose les condamnations habituelles, toutes plus scientifiques les unes que les autres : « rétrograde », « négationniste », « obscurantiste », « révisionniste », « misogyne » même ! Et climatosceptique, évidemment, vocable qui permet opportunément de gommer toute nuance entre ceux qui remettent en cause l’existence d’un « dérèglement climatique » et ceux qui questionnent sa cause, sa durée, son degré… Voilà le fond de sa pensée : « On ne peut pas laisser dire ça ». Le climato-réalisme n’est plus une opinion… elle rêverait d’en faire un délit. 

L’absence de sérénité de la militante et la violence de sa réaction révèlent en réalité son incapacité à répondre sur le fond : au-delà de la récitation de son credo catastrophiste, elle sèche sur l’argumentation. « La manière dont vous réagissez, à mes yeux, est très suspecte », lui confesse un Praud désolé. « En quoi ? » s’interroge l’invitée. « Eh bien, vous laissez parler Elisabeth Lévy, et vous lui répondez par des arguments, c’est tout… » Il touche le problème du doigt. On oppose souvent au scepticisme de ceux qui ne confessent pas cette nouvelle religion la solidité scientifique des arguments du camp écologiste, mais Claire Nouvian se situe à l’opposé de la démarche raisonnable censée caractériser le climatologue. Le hashtag qu’elle lance sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’attitude de Pascal Praud illustre bien son irrationalité : #Jesuisfollederage. Ivre de colère, mais incapable de débattre dans le calme pour convaincre par la force de l’argument – ce que ferait n’importe quel scientifique sûr de son fait.

Les changements climatiques ne sont pas le sujet : c’est leur origine anthropique qui pourrait faire débat si la discussion était encore possible. Mais la responsabilité humaine n’est plus un postulat scientifique que l’on pourrait discuter : elle est devenue un article de foi qu’il faut confesser sous peine d’excommunication. Pascal Praud est l’un des rares, à la télévision, à braver encore, avec une appréciable insouciance, ce genre d’injonction du politiquement correct. Il conteste ses invités et les pousse dans leurs retranchements, quels qu’ils soient, même ceux qui ont pris l’habitude de ne jamais l’être, afin d’aider à la compréhension de ses sujets. Voilà qui explique sans doute le succès de son émission.

Bastien Le jeune pour Valeurs actuelles.

Il faudra rester vigilant en observant quelle suite le CSA aux plaintes qu’il à reçues. Nous serons déterminés et prêts, ici, à défendre Pascal Praud, un des rares journalistes à mériter ce titre !

Voici la vidéo concoctée par le magazine Marianne :

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