Enlève ton masque Manu, on t’a reconnu !

Publié par le 5 Oct, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Enlève ton masque Manu, on t’a reconnu !

Oui, Manu, enlève ton masque de champion du « Nouveau monde ».

Car plus les semaines passent, plus tu retombes dans les travers de ce que tu appelais jadis « l’Ancien monde  »

Je me permets de t’appeler Manu et de te tutoyer car j’ai vu que tu étais devenu beaucoup plus « cool » sur le sujet ! Tu viens de qualifier seulement de bêtises le fait d’avoir fait un braquage et de faire un doigt d’honneur en présence du président de la République. Dans le passé, tu sermonnais un ado blanc qui t’appelait Manu mais aujourd’hui tu laisses deux blacks torse nu t’humilier et avec toi la France. Va comprendre !

Trêve de compliments !

J’en reviens à mon sujet puisque  tu viens de nous prouver récemment à deux reprises que ton « Nouveau monde » était pire que notre « Ancien monde » !

Il y a quelques semaines tu faisais modifier les modalités de nomination des consuls pour pouvoir nommer un de tes proches, l’écrivain Philippe Besson au poste très convoité de Consul général de France à Los Angelès. Aujourd’hui tu bricoles les règles pour pouvoir nommer recteur à Versailles une de tes copines de promotion à l’ENA !  C’est une nouvelle affaire dévoilée par cet article de La Dépêche sous la plume de Philippe Rioux :

Macron change les règles de nomination des recteurs pour favoriser une de ses copines de l’ENA

On devrait toujours lire les compte-rendus du conseil des ministres. Celui du 3 octobre comportait en effet l’annonce d’un décret modifiant les « modalités de nomination des recteurs ».

« Le décret vise, dans la continuité des réformes engagées depuis 2001, à diversifier le vivier de recrutement des recteurs, pour mieux répondre aux exigences nouvelles du métier. Il porte ainsi de 20 % à 40 % le contingent des emplois de recteurs pouvant être occupés par des personnes non titulaires de l’habilitation à diriger des recherches, et supprime les conditions exigées précédemment pour les personnes non détentrices de cette habilitation. Leur aptitude à exercer les fonctions de recteur demeure vérifiée par la commission instaurée en 2015 et présidée par un conseiller d’État », indique le texte, qui précise que « ces évolutions participent à la dynamisation du haut encadrement des deux ministères et à la diversification des profils, correspondant à la variété des missions confiées aux recteurs d’académie

Une camarade de promotion de l’ENA

Macron et sa copine de promotion à l’ENA Charline Avenel

Pourquoi une telle modification sans tambour ni trompettes pour faire passer de  6 recteurs (sur 30) à 12 le nombre de recteurs qui ne sont pas des universitaires ? Vraisemblablement pour permettre à une camarade de l’ENA d’Emmanuel Macron de pouvoir être nommée rectrice.

L’Elysée et Matignon veulent, en effet, nommer à la tête de l’académie de Versailles – la plus grosse de France avec 1 million d’élèves – Charline Avenel, 42 ans, actuelle secrétaire générale de Sciences-Po. Problème, cette haute fonctionnaire n’est pas titulaire d’une habilitation à diriger des recherches et le quota des six recteurs non-universitaires est déjà complet. D’où le décret pour assouplir les conditions permettant d’occuper ce poste

Aucune expérience à la tête d’une académie

Selon L’Obs, l’heureuse élue a d’ailleurs prévenu ses proches collaborateurs à Sciences-Po de son départ imminent vers Versailles.

Seule la commission évoquée dans le décret du Conseil des ministres, qui est chargée d’évoquer l’aptitude des candidats à exercer les fonctions de recteur, pourrait mettre le holà à la nomination de Charline Avenel. Mais cette commission est dirigée par un membre du Conseil d’Etat – le corps d’origine du Premier ministre Edouard Philippe – et elle devrait donc accéder à la demande présidentielle…

Charline Avenel connaît heureusement le secteur de l’Education puisqu’elle a été membre du Cabinet de la ministre de l’Enseignement superieur et de la recherche Valérie Pécresse de 2007 à 2010, puis directrice adjointe en charge des ressources à l’Agence nationale de la recherche. Et elle a été très active à Science-Po. En revanche, cette spécialiste des questions budgétaire n’a jamais dirigé une académie avant d’être nommé dans la plus grande de France habituellement réservée à des recteurs expérimentés

L’Elysée assure que le changement de règles était prévu avant

Contacté par L’Obs, l’Elysée assure que le changement des règles a été souhaité par Emmanuel Macron « bien avant que Charline Avenel ne soit dans le radar » pour l’académie de Versailles. Reste qu’après la nomination de l’écrivain Philippe Besson, ami du couple Macron, comme consul de France à Los Angeles – qui fait l’objet d’un recours par un syndicat du Quai d’Orsay – la nomination de Mme Avenel fait grincer des dents, notamment dans le milieu universitaire…

Philippe Rioux pour La Dépêche.

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