Faisons entrer les pédophiles à l’école …
Comme ça, on pourra mieux les surveiller !

Mon titre provocateur ne fait que décliner la récente déclaration hasardeuse de Sandrine Rousseau, l’une des candidates des Verts à l’élection présidentielle :

« Quelque part, avoir les potentiels terroristes
en France ça permet aussi de les surveiller … »

Quand on constate que plusieurs compères de Sandrine Rousseau ont conquis, aux dernières municipales, des villes aussi importantes que Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Tours et Grenoble, on tremble à l’idée d’en voir un ou une entrer à l’Elysée.

De gauche à droite, en haut : Grégory Doucet, Pierre Hurmic, Jeanne Barseghian. En bas : Emmanuel Denis, François Astorg, Anne Vignot et Léonore Moncond’huy.

« Pourquoi pas moi ? »

Je suis sidéré de constater qu’aujourd’hui, quasiment n’importe qui, même bénéficiant d’une très faible notoriété, peut s’imaginer président de la République en se disant, le matin quand il se rase ou se maquille : « Pourquoi pas moi ? »

Les élections successives à l’Elysée d’un homme des plus médiocres, François Hollande, suivi d’un total inconnu du grand public, Emmanuel Macron, ont libéré d’autres inconnus ou médiocres – et nous n’en manquons pas ! – de tout complexe et de toute retenue !

Concernant la médiocrité, il sera très difficile d’empêcher n’importe qui de concourir à l’Elysée après le précédent cas de Normal 1. Mais concernant les inconnus, Emmanuel Macron ne peut être un exemple à suivre par n’importe qui. En effet,  s’il était inconnu du grand public, il ne l’était pas pour le « Système » et « l’Etat profond ». Une fois candidat, lancé et grassement financé par le« Système », les médias en firent rapidement leur champion.

On connait la suite !

Régis de Castelnau dans un article de Boulevard Voltaire explique très bien ça :

Il y a une difficulté à appréhender ce qu’il s’est passé en 2017. Un candidat sorti de nulle part s’est retrouvé président de la république. Certains s’imaginent que c’est reproductible sans avoir étudié ce qu’il s’est passé. C’est tout sauf une arrivée surprise. Tout cela a été organisé et financé. La magistrature française a choisi qui serait président de la république. Je pense qu’il y a ce syndrome-là : on peut partir de nulle part et se retrouver au deuxième tour de la présidentielle.

Un manque de charisme consternant

Xavier Bertrand ose se prévaloir de la définition qu’avait donnée le général de Gaulle de l’élection présidentielle :

« la rencontre d’un homme et d’un peuple ».

Il a dû croire qu’en quittant le parti des Républicains et en se plaçant ainsi au dessus des partis, il acquerrait uns stature d’homme d’Etat …

Mais le costume du général de Gaulle est bien trop grand pour lui !

Je ne l’imagine pas un seul instant tenir son rang, et celui de la France, dans les réunions internationales type G7 ou G20 …

Vous me rétorquerez que Joe Biden n’est pas forcément non plus à la hauteur de son poste … Certes !

A gauche, ça n’est pas mieux !

Quand on voit qu’Anne Hidalgo, surnommée justement « Notre-Drame de Paris », se verrait bien passer de l’Hôtel de ville au palais de l’Elysée, on est saisi de vertige.

Mis à part son statut de femme, a t-elle d’autres qualités à faire valoir ? Veut-elle gérer la France comme elle a abimé Paris ?

« J’arrête ici ma galerie des horreurs. Je vous fais confiance pour la décliner à loisirs …

Pour en revenir au général de Gaulle, on imagine très bien avec quelle sévérité il jugerait aujourd’hui nos hommes politiques.

A cet égard, voici un court extrait de ses mémoires de guerre (tome III) :

Enfin M. Albert Lebrun vint joindre à l’approbation générale celle du fantôme mélancolique de la IIIe République. Je le reçus le 13 octobre. « J’ai toujours été, je suis, me déclara le président, en plein accord avec ce que vous faites. Sans vous, tout était perdu. Grâce à vous, tout peut être sauvé. Personnellement, je ne saurais me manifester d’aucune manière, sauf toutefois par cette visite que je vous prie de faire publier. Il est vrai que, formellement, je n’ai jamais donné ma démission. A qui, d’ailleurs, l’aurais-je remise, puisqu’il n’existait plus d’Assemblée nationale qualifiée pour me remplacer ? Mais je tiens à vous attester que je vous suis tout acquis » […].

Le président Lebrun prit congé. Je lui serrai la main avec compassion et cordialité.

Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un Etat. »