Géants endormis et La République en marche,
un même combat contre la liberté d’expression !

Publié par le 20 Jan, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Géants endormis et La République en marche, un même combat contre la liberté d’expression !

Le site web Lesakerfrancophone.fr se présente comme

« un groupe de citoyens francophones qui désire faire partager au public francophone des analyses venues du monde entier et exprimées dans d’autres langues. Rendre accessible la pensée dissidente où qu’elle se trouve. »

Le site est une émanation du Saker US mais avec sa propre sensibilité francophone.

De la profession de foi précédente, je retiens surtout le terme de pensée dissidente, qui constitue la cible favorite de la Macronie.

Je vous propose de publier en deux partis un très long article paru sur ce site et montrant la collusion entre le pouvoir actuel et ces « fameux » Sleeping Giants, qui veulent tuer financièrement tous les organes de presse « dissidents » au sens progressiste du terme.

Géants endormis… ou insomniaques de la censure ?

Partie 1 – Qui sont les Géants endormis ?

Les « Sleeping Giants » sont la nouvelle milice privée de contrôle de la pensée sur l’internet, qui assume pleinement son caractère répressif. Purs idéalistes? Les profils des meneurs indiquent plutôt qu’il s’agit d’un mercenariat techno qui barbote décidément dans un petit monde. Le marécage du Deep State est profond, mais pas si étendu que ça …

Vue de Suisse, l’évolution politique de la France macronienne a de quoi inquiéter. On y constate l’instauration de facto :

  • d’un régime à parti unique annihilant tout débat démocratique;
  • une judiciarisation galopante des opinions discordantes;
  • un usage d’une rare violence de la force publique contre les revendications du peuple;
  • un niveau d’approbation caricatural du pouvoir macronien par la presse de grand chemin, allant jusqu’au projet abracadabrantesque d’instituer un « Conseil de l’Ordre des journalistes » !

Les journalistes auraient-ils à se présenter en robe de clercs, dans l’esprit de Cédric O, secrétaire d’État au numérique, qui émit cette brillante idée en juin dernier? Certes, elle provoqua un tel tollé qu’il dût se raviser mais tout de même, il fallait oser.

Vers l’éradication de toute opposition

Et voici que, devant les sénateurs, en séance publique du 17.12.2019, il en remit une couche. Il y soutenait la loi dite Avia, qui s’inscrit dans cette ligne otanienne de muselage des dissidences sur internet. Une loi qui prolonge aussi, de manière beaucoup moins commentée, le fameux pacte de Marrakech, élargissant le concept de racisme et autres discriminations, aux mêmes dissidences. Durant cette séance donc, Cédric O se félicita d’un amendement n° 47 relatif à l’article 6 bis AA de cette loi,

visant à responsabiliser pénalement les annonceurs, en les obligeant à constater et publier la destination de leurs publicités, en particulier celles qui se retrouveraient, justement, sur de tels sites dissidents.

L’objectif non écrit mais figurant aux débats (qui sont une source d’interprétation officielle des textes en droit français), est de tarir la source de financement publicitaire correspondante pour ces sites,

« [d’assécher] une partie du financement des sites extrêmes ou que nous souhaitons ici voir disparaître »

selon les propres termes de Cédric O, lors de cette séance.

La France vient donc d’institutionnaliser la censure par incitation au blocus publicitaire, c’est-à-dire par sanction économique privée. Restera à définir ce qu’est un « site extrême ». Une notion absente du Code pénal français mais qui se présente à l’évidence comme une ouverture arbitraire à la répression politique. La mention qui suit dans la même phrase d’un « souhait de voir disparaître » de tels sites ne dit rien d’autre. On commence par l’appel à l’éradication politique et puis quoi, demain ?

Mais ce n’est pas tout. Grâce à un nouveau lapsus d’O, on sait que le gouvernement Macron s’est également amarré, par cette loi, à ce très étrange mouvement américain du nom de « Sleeping Giants ». O explique en effet, benoîtement, que ce fameux amendement obligera les annonceurs à s’intéresser au contenu politique des sites internet, faute de quoi, dit-il:

« je suis certain que certaines (sic) organisations se pencheront sur le sujet et les alerteront ».

Or, c’est précisément l’objet social de cette nouvelle forme de prévôté en ligne, que sont les « Géants endormis ». On entend ainsi un membre du gouvernement français officialiser un groupe anonyme d’apparence privée dans un rôle de commissaire politique au boycott. Qu’est-ce donc que ce mouvement des Géants endormis pour qu’un État, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, lui fasse tant d’honneur ?

La résurrection des titans

Les Sleeping Giants sont apparus dès le lendemain de l’élection de Donald Trump dans le but de ruiner les sites d’information ayant concouru à cette élection, tels que Breitbart et autres. Ils y ont réussi au-delà de leurs espérances, allant même jusqu’à tenter le boycott à la carte bancaire, avec l’aide de George Soros. Toujours lui.

Plus récemment, ils se sont attaqués à la France, notamment à Valeurs Actuelles, à Boulevard Voltaire, à CNEWS, etc. Même si leur succès est moins spectaculaire qu’outre-Atlantique, ils ont tout de même réussi à convaincre de nombreuses marques à en retirer leurs pubs. Il se confirme donc que cette loi Avia vient bien au soutien d’un regroupement d’individus anonymes et pour la plupart étrangers, pratiquant le chantage économique à des fins d’éradication des opposants à la pensée unique. Il s’agit bien d’un tournant institutionnel majeur.

Les meneurs des Géants endormis ont tout de même fini par se faire démasquer, dès juin 2018. Deux profils ont émergé, dont un nous amène à d’étranges connexions qu’Antipresse est le premier média à révéler ici.

Matt Rimitz, promu par CNN pour ses campagnes contre Breitbart

Le premier meneur se nomme Matt Rivitz. Son profil d’activiste anti-Trump est banal, biberonné au sein d’une famille démocrate, avec notamment un père dirigeant un institut subventionné de réinsertion à Baltimore, etc. Pas de quoi s’étendre outre mesure dans le cadre de cet article. En revanche, le deuxième profil est beaucoup plus énigmatique.

La Mata Hari branchée

Il s’agit d’une jeune femme d’origine indienne, du nom de Nandini Jammi. Autant dire «Jacqueline Durand» dans la France des années soixante. Mais même après avoir recoupé de très enfouies et très rares informations sur son environnement familial (père haut fonctionnaire du FMI), on constate que Nandini Jammi n’existe quasiment pas sur Internet avant son dévoilement. Ce genre d’intraçabilité relève ordinairement soit d’un travail d’effacement très professionnel, soit d’un changement d’identité. Dans les deux cas, on a de fortes chances d’avoir affaire à une personne qui n’est pas entièrement ce qu’elle prétend être, c’est-à-dire dont l’histoire et l’environnement réels doivent rester dans l’ombre. On ne trouve d’elle qu’un très faible signal provenant d’Amérique latine, et qui mérite encore des vérifications de notre part, même si son visage de là-bas, dont nous avons retrouvé une image, avant relooking donc, est révélateur d’une métamorphose assistée, très professionnelle là encore.

 

Nandini Jammi après son relooking… et avant (à Buenos Aires).

Il est très surprenant également de constater avec quelle rapidité elle a su transformer le dévoilement de son identité en un formidable tremplin médiatique. C’est à tel point qu’on se l’arrache aujourd’hui pour les plus grandes conférences geek, par exemple le Turing Fest 2019 d’Édimbourg. Elle y expliquait que les médias qu’elle attaque ont en commun d’être «financés par des suprémacistes blancs», produisant des écrits signés «par des suprémacistes blancs» de sorte «qu’ils ne sont tout simplement pas des médias» 1. Valeurs actuelles, CNEWS, Boulevard Voltaire, RT, etc. ne sont pas des médias, et appartiennent au Ku Klux Klan, c’est bien connu. En tout cas, c’est cette nouvelle inquisition qui plaît tant à Macron et ses ouailles.

Pour en savoir plus, il n’y avait pas d’autre choix que d’approfondir notre enquête dans les liens professionnels de Nandini. C’est là que nous avons découvert une relation avec un coach, dont le changement d’identité n’a pas effacé toute possibilité d’identification.

A suivre : les connexions avec la loi AVIA

Arnaud Dotézac pour lesakerfrancophone.fr

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un même combat contre la liberté d’expression !”

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  1. CNews, le doigt d’honneur aux “Sleeping Giants“ ! | A droite fièrement ! - […] y a quelques mois, je consacrais un article aux Sleeping Giants, officine d’extrême gauche qui tente de faire pression…

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