Haro sur Zemmour !

Publié par le 2 Oct, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Haro sur Zemmour !

Le progressisme a un avantage : il est prévisible !

On devine sans problème la prochaine réforme sociétale qu’il prépare. On sait à l’avance ce qu’il va dire !

Concernant le discours d’Eric Zemmour à la Convention de la droite (voir texte ici), les réactions du camp progressiste n’ont pas tardé, et ont été conformes à ce qui était attendu.

Le mot d’ordre, pouvoir et médias confondus, c’est :

« Il faut faire taire Zemmour ! »

Le Parquet, bras armé du pouvoir, a retrouvé les fulgurances qu’il avait déployées contre François Fillon, en ouvrant immédiatement une enquête sur les propos de Zemmour.

A droite, le temps est venu de nous mobiliser pour défendre la liberté d’opinion et surtout d’expression, gravement mises en cause par le camp des progressistes au pouvoir !

Je vous propose deux réactions de personnalités de droite, Philippe de Villiers et Elisabeth, qui montrent l’exemple en montant au créneau pour entamer la résistance au totalitarisme.

Voici quelques extraits de leurs articles respectifs :

1 – Philippe de Villiers

Enquête du parquet contre Eric Zemmour, “plus qu’une dérive” du pouvoir

Philippe de Villiers

« L’annonce de l’ouverture d’une enquête sur les propos prononcés par Eric Zemmour samedi à Paris à la convention de la droite est un signal fortement inquiétant. C’est sans doute même un tournant. C’est plus qu’une dérive. Le parquet, c’est le gouvernement, le gouvernement c’est Macron, Macron c’est le progressisme et donc le progressisme, c’est le totalitarisme. On n’a plus le droit d’être contre la PMA, on n’a plus le droit de critiquer l’immigration, on n’a plus le droit d’émettre la moindre réserve sur l’islam.

Dans le communiqué du parquet, j’ai lu une phrase qui rappelle les heures les plus sombres de tous les gouvernements totalitaires : « Les investigations ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne. » Cela veut dire que la procédure engagée contre Eric Zemmour ne vise pas seulement la liberté de pensée mais vise un délinquant. Eric Zemmour est traité comme un délinquant. 

J’ai lu attentivement les propos qu’il a tenus à la convention de la droite. Je les trouve remarquables. Son diagnostic est implacable quand il appelle le peuple français à « refaire une nation contre les universalismes, qu’ils soient marchands ou islamiques ». et quand il appelle le peuple français à s’affranchir des pouvoirs de nos nouveaux maîtres, médias, universités, juges. Il n’y a pas dans son discours la moindre phrase, le moindre soupçon de racisme. C’est un discours de principe, d’une grande hauteur de vue, qui ne s’en prend jamais aux hommes à raison de leur ethnie ou de leur religion. Eric Zemmour a parfaitement le droit de vouloir défendre notre civilisation.

Si Zemmour va en prison, je veux y aller avec lui,
je revendique l’honneur d’être son voisin de cellule.

Ce ne sont pas les gens comme Zemmour qui répandent la haine, c’est l’inverse. Ce sont les provocateurs qui s’en prennent au bon sens et qui veulent déchirer la trame de notre civilisation qui sont les fauteurs de troubles et qui suscitent l’indignation.

Eric, je salue ton courage. On est tous des Zemmour. On ira te chercher dans les barbelés. Continue à parler. La France profonde comprend ce que tu dis. Et ceux qui ne le comprennent pas seront balayés plus vite que prévu. »

Philippe de Villiers pour Valeurs actuelles.

2 – Elisabeth Lévy

Ces voltairiens qui veulent embastiller Zemmour

Elisabeth Lévy

Tous contre un ! C’est fou comme les robinets d’eau tiède peuvent être haineux. Zemmour n’avait pas encore commencé son discours devant la convention de la droite que tous les petits flics des associations, délateurs numériques et autres vigilants médiatiques étaient aux aguets, se demandant avec gourmandise s’ils trouveraient de quoi demander des interdictions, des censures et des sanctions.

Ils ne partagent pas ses idées et ils se battront pour qu’il ne puisse pas les défendre.

Vieille histoire chez « les bâtards de Voltaire ».

Glissons sur la sottise épaisse de Dominique Jamet et son évocation de Goebbels. La palme de l’indignité revient à François Hollande, vous savez le président qui parlait du risque de partition de la France à ses visiteurs du soir, mais ne leva pas le petit doigt durant son mandat pour l’enrayer. Notre ex offusqué redoute aujourd’hui la « banalisation de l’extrême » mais, alors qu’il savait la sécession islamiste à l’œuvre dans les territoires perdus, il n’a rien fait. Sans doute craignait-il, en disant ce qu’il savait, d’écorner sa belle image d’homme de gauche. Et cet homme qui a préféré sa réputation à l’avenir de son pays joue sur France Inter, toute honte bue, les vierges outragées.

La société des journalistes du Figaro s’en mêle

On ne s’étonne plus non plus de voir un syndicat de journalistes, une profession qui devrait considérer que la liberté d’expression est sacrée, faire chorus avec les censeurs. « Eric Zemmour use de sa liberté d’expression comme il l’entend, à ses risques et périls judiciaires », écrit la SDJ du Figaro dans un communiqué hallucinant. En somme, que l’on embastille (métaphoriquement) Zemmour, ce sera de sa faute. Il n’avait qu’à écouter les consignes du parti. La SDJ ricane sur « la position, fort commode, de rentier de la polémique qui est la sienne ». Etonnant comme ces défenseurs de l’humanité peuvent dénier à leur adversaire la moindre humanité. On aimerait presque voir l’un d’eux essuyer le dixième de la boue qui à intervalles réguliers s’abat sur notre confrère et ami pour lui demander s’il trouve cela commode. La SDJ demande donc à la direction de « mettre un terme à cette situation ambiguë ». Oui, vous avez bien lu, une organisation de journalistes demande à sa direction de mettre un journaliste au pas. Si avez un combat à mener, assurez-vous que ces gens ne sont pas dans votre camp.

Zemmour indispensable au débat public

Alors que ces tristes sires qui demandent qu’on le fasse taire sachent qu’il a fait plus de bien au débat public qu’ils ne le feront jamais. La preuve, c’est que depuis deux jours, on ne parle que de ça, chacun tenant absolument, sur tous les plateaux, à participer au brouhaha. Y compris ma pomme.

N’empêche, sans Zemmour, on en serait peut-être encore à ânonner que tout va bien,

qu’il n’y a pas de territoires perdus et que le grand problème de notre pays est l’islamophobie. Il est outrancier, s’écrient ces âmes distinguées. C’est vrai, l’entendre peut secouer, heurter, inquiéter, enrager. Vivre dans un monde où aucun propos ne pourra nous faire sursauter, est-ce cela que nous voulons ? Pauvrets !

Il faudrait les protéger contre les têtes qui dépassent et les idées qui défrisent.

Sont-ils à ce point incapables de lui répondre qu’il leur faille agiter des gousses d’ail en psalmodiant salaud, raciste, islamophobe ? Leur déni persistant, tel qu’il ronronne du matin au soir sur France Inter, est en réalité bien plus dangereux que ses exagérations.

Si la coalition des trouillards qui préfère faire taire Zemmour qu’argumenter contre lui (grâces soient pour cela rendues à l’ami Raphaël Enthoven), devait parvenir à ses fins, notre débat public, déjà semé d’interdits et de procès, médiatiques ou judiciaires, deviendrait une bien morne plaine. Nos concitoyens n’ont pas besoin de sermons mais de raison. Exclure Zemmour, c’est signifier à tous ceux qui veulent l’entendre, quoi qu’ils pensent de ses idées, qu’ils ne sont pas assez adultes pour forger leur propre jugement. Quant à moi, je préfère le désaccord avec Zemmour que le consensus avec François Hollande.

Pour la bonne raison que je n’oublie jamais que sa liberté, c’est la mienne !

Elisabeth Lévy pour Causeur.

Signez la pétition de soutien pour qu’Eric Zemmour puisse continuer à s’exprimer librement.

C’est par ici !

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