La Cour des comptes achève Hollande et sa bande de bras cassés

Publié par le 30 Juin, 2017 dans Blog | 0 commentaire

La Cour des comptes achève Hollande et sa bande de bras cassés

Tout le monde le savait ! Le Sénat l’avait dénoncé ! Le budget 2017 était « insincère ». Les cadeaux pré-électoraux avaient été nombreux en vue de permettre à Hollande de se représenter avec le succès que l’on connait.

Aujourd’hui, la Cour des comptes a mis un chiffre : 8 milliards d’euros sur cette imposture de François Hollande. On ne souvient pas, qu’à l’époque, les médias aient hurlé à la démagogie !

Le journaliste des Echos Etienne Lefebvre avait cependant, dans une vidéo intitulée : « Budget 2017 : des signaux très politiques à six mois des présidentielles« , largement critiqué le budget présenté par Michel Sapin (ici l’article complet):

Voici un article du Figaro qui rapporte la réaction du premier ministre Edouard Philippe à la publication du rapport de la Cour des comptes :

Audit de la Cour des comptes :
Philippe juge « inacceptable » le dérapage des dépenses

Le premier ministre a vivement réagi ce jeudi à l’audit de la Cour des comptes qui qualifie d’ « insincère » le budget 2017. « Nous héritons d’un dérapage des dépenses de 8 milliards d’euros, c’est inacceptable ! » a lancé Édouard Philippe. « Tous ces artifices placent la France dans une situation de grande fragilité vis à vis de ses voisins européens », a-t-il ajouté, tout en déclarant qu’il était «impératif» de mettre un terme à ce genre de pratiques qui «minent la confiance des Français envers leurs élus.» « 2147 milliards d’euros de dette publique. Nous n’avons pas le droit de faire cela à nos enfants. Il ne leur revient pas de payer cette note», a-t-il ajouté. Lors de son allocution, le premier ministre s’est également engagé à mettre un terme à la «spirale infernale de l’augmentation continue des dépenses publiques». «Nous nous engageons à réduire le déficit de 3% dès cet année, sans augmentation d’impôts mais en prenant des mesures d’économies.»

Les sages de la Cour des comptes ont dévoilé ce jeudi leur audit annuel des comptes publics. Les magistrats estiment que la prévision de déficit 2017 du précédent gouvernement à 2,8 % repose sur des hypothèses complètement fantaisistes.

Plus grave, la Cour accuse l’exécutif de François Hollande d’avoir manqué de « sincérité » …

… en construisant son budget 2017. Ainsi, le risque de dérapage résulte « quasi-exclusivement d’une sous-estimation des dépenses de l’État », écrit-elle. Pour Edouard Philippe, qui s’est exprimé sur le sujet lors d’une conférence de presse cet après-midi, un dérapage de huit milliards d’euros des dépenses publiques est « tout simplement inacceptable ».

Devant la gravité des accusations portées contre eux, l’ancien ministre des Finances Michel Sapin et son secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert ont immédiatement réagi, niant tout artifice comptable dans le budget 2017, et assurant avoir fait preuve de « sérieux ».

« Durant le quinquennat de François Hollande, le gouvernement a fait preuve d’un sérieux budgétaire sans précédent », « permettant au déficit de reculer continûment, d’un niveau supérieur à 5 % (du PIB) en 2011, dernière année du mandat précédent, à 3,4% en 2016 », écrivent les deux anciens ministres dans un communiqué transmis à l’AFP. « Chaque année depuis 2014, les engagements européens de la France ont été tenus au prix d’efforts importants mais nécessaires », ajoutent les deux responsables socialistes, qui minimisent le risque de dérapage budgétaire évoqué par les magistrats financiers.

« Une approche excessivement prudente »

Dans son audit des finances publiques, commandé par Matignon, la Cour des comptes estime à 3,2 % du PIB le déficit public qui pourrait être atteint par la France à la fin de l’année en cours. Cela représente un « trou » de 8 milliards d’euros par rapport aux prévisions inscrites dans le programme de stabilité adressé en avril à Bruxelles (2,8 %), et de 4 milliards d’euros par rapport à l’objectif affiché par le gouvernement d’Edouard Philippe (3 %). « Ce même constat a été fait chacune de ces dernières années, au printemps – à savoir qu’un complément d’économies, d’ampleur mesurée de l’ordre de 4 à 5 milliards d’euros, est nécessaire à ce moment de l’exécution budgétaire », écrivent Michel Sapin et Christian Eckert, assurant avoir réalisé un effort similaire en 2014, 2015 et 2016.

« S’agissant des dépenses de l’Etat, la Cour retient une approche excessivement prudente qui sous-estime les possibilités de redéploiement courant 2017 », ajoutent les ex-ministres, qui précisent avoir mis en réserve en avril 1,4 milliard d’euros de crédits, «susceptibles d’être annulés sans délai». «Le risque de dépassement de 3,6 milliards d’euros identifié par la Cour pourra donc être couvert, comme cela été fait au cours des trois dernières années, en mobilisant la réserve de précaution, portée en 2017 au niveau jamais atteint de 13,9 milliards», ajoutent-ils. Le 28 juin, avant la publication du rapport, Stéphane Le Foll, ancien ministre de François Hollande, avait également dénoncé les accusations d’insincérité, critiquant «une mauvaise manière» de l’exécutif de «lancer le débat sur le prochain budget ». « Les engagements de François Hollande ont été tenus », a-t-il affirmé sur France Info.

Pathétique !

De leur côté, députés et sénateurs n’ont pas tardé à faire entendre leur mécontentement. Roger Karoutchi, sénateur Les Républicains, a été l’un des premiers à s’exprimer, le 27 juin dernier, deux jours avant la publication officielle de l’audit, sur son compte Twitter officiel :

Elena Scappaticci pour le Figaro

Décidément on a pas fini de lister les exactions de Hollande et de ses équipes ministérielles !

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