La République (en marche) des copains et des coquins …

Publié par le 5 Sep, 2018 dans Blog | 0 commentaire

La République (en marche) des copains et des coquins …

Les copains et les coquins !

C’est comme ça que la gauche d’opposition qualifiait les pratiques en cours quand le RPR était au pouvoir !

Mitterrand parlait de système RPR ! De nombreuses lois sont venues, législatures après législatures, limiter le pouvoir des partis et réglementer leur financement.

Jupiter, lui, avait promis une véritable révolution dans les comportements. Un nouveau monde grandiose et irréprochable devait naître et enterrer toutes les mauvaises habitudes de l’ancien …

Mais l’encre de mon précédent article : Le nouveau monde a vieilli très vite ! est à peine sèche qu’un nouveau couple infernal défraye la chronique politique !

 

La démission de Calimero-Hulot a entrainé une jeu de chaises musicales, l’occasion d’entendre de nombreuses fausse notes !

En effet, les deux candidats de la République en marche en vue du remplacement de François de Rugy au perchoir de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand et Yaël Braun-Pivet se sont tout deux distingués défavorablement dans les semaines précédentes.

Les casseroles de Richard Ferrand

Richard Ferrand est dans la tourmente depuis les révélations du Canard enchaîné sur l’avantage dont aurait bénéficié sa compagne, lors d’une transaction immobilière en 2011.

Le Canard enchaîné évoque une opération immobilière remontant à 2011. A cette époque, Richard Ferrand, conseiller régional de Bretagne (mais pas encore député) est le directeur général des Mutuelles de Bretagne, organisme à but non lucratif. L’institution cherche de nouveaux locaux pour son centre de soins à Brest. En janvier 2011, le conseil d’administration des Mutuelles choisit à l’unanimité, parmi trois propositions, une société civile immobilière (SCI) baptisée Saca, pour héberger le centre de soin pour un loyer annuel de 42.000 euros. Il se trouve que la gérante de cette société est l’avocate Sandrine Doucen, compagne de Richard Ferrand.

Il faudra attendre encore six mois pour que la SCI souscrive un prêt de 402.000 euros – ce qui inclut la totalité du prix d’achat et les frais de notaire – et finalise l’acquisition des locaux. Ces derniers, négociés avec un vendeur qui se trouvait sous la menace d’une saisie immobilière, seront rénovés aux frais des Mutuelles de Bretagne, pour 184.000 euros. Le crédit, lui, sera remboursé par les loyers versés par les Mutuelles. Le montage rend objectivement l’opération immobilière particulièrement intéressante : l’avocate n’a pas déboursé un centime dans l’opération.

Un temps lavé du soupçon de favoritisme, l’affaire a rebondi et  Richard Ferrand est désormais visé par une information judiciaire pour prise illégale d’intérêts. C’est Renaud Van Ruymbeke, doyen des juges d’instruction du pôle financier de Paris, qui mène les investigations depuis le 12 janvier.

Est-il conforme aux préceptes moraux du nouveau monde de proposer ce monsieur comme troisième personnage de l’Etat ?

La présidence désastreuse de Yaël Braun-Pivet

Yaël Braun-Pivet, présidente En marche de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla, a été unanimement critiquée par l’opposition. Rarement une opposition parlementaire n’avait été aussi unie. Cette semaine, les députés Insoumis, Les Républicains (LR) ou encore communistes ont unanimement critiqué Yaël Braun-Pivet. La présidente La République en marche (LREM) de la commission d’enquête chargée de « faire la lumière » sur les événements du 1er-Mai, durant lesquels le chargé de mission de l’Elysée Alexandre Benalla a été filmé en train d’interpeller violemment un manifestant, a refusé d’accéder aux demandes d’auditions des députés des autres groupes. Une attitude qui a entraîné le départ des élus non-membres de la majorité, dont celui de son co-rapporteur LR, Guillaume Arrivé. La principale intéressée y voit une instrumentalisation politique et estime ses travaux terminés.

Guillaume Arrivé a ainsi justifié sa démission :

Sur la liste des auditions, je ne peux pas, Madame la présidente, vous laisser dire qu’il y a un consensus. […] Je vous rappelle […] vous avoir saisie officiellement et par écrit d’une liste extrêmement précise de personnes que je souhaite voir convoquer par notre commission d’enquête qui concernent l’Elysée, le ministère de l’Intérieur et le parti En Marche. […] Je considère qu’il y a là un dysfonctionnement manifeste du fonctionnement de notre commission d’enquête […] Je n’accepterai pas que cette commission fasse l’objet d’entraves et d’obstruction de la part d’une majorité aux ordres de l’Elysée.»

Alexis Corbière a qualifié la présidente de la commission de « Benalla de l’Assemblée nationale » :

« La présidente de la commission (des Lois, dotée des prérogatives d’une commission d’enquête sur l’affaire Benalla), Yaël Braun-Pivet, c’est la Benalla de l’Assemblée nationale », a-t-il lancé. « Elle protège le président et elle dit maintenant ‘on arrête, c’est fini, on ne peut plus auditionner' ».

Est-il conforme aux préceptes moraux du nouveau monde deproposer cette femme qui a prouvé sa totale partialité et son asservissement à l’Elysée au perchoir de l’Assemblée nationale ?

Tout ça est à vomir !

Merci de tweeter cet article :





Répondre à Anonyme Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *