Le gros mensonge de Jack Lang face à Eric Zemmour

Publié par le 27 Fév, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le gros mensonge de Jack Lang face à Eric Zemmour

J’ai déjà rendu compte ici du débat opposant Jack Lang à Eric Zemmour sur le plateau de CNEws :

Jack Lang, l’idiot utile de l’islamisation de la France

Durant ce débat, l’ancien ministre de la culture de François Mitterrand avait plusieurs fois perdu ses nerfs.

En traitant plusieurs fois, Eric Zemmour,
d’obsession et d’obscurantisme …

On se rappelle particulièrement du moment fort où Eric Zemmour s’en était pris au financement de l’Institut du monde arabe dont Jack Lang est le président :

« Vous défendez votre point de vue. Je rappelle que l’Institut du monde arabe est financé, en partie, par les pays du Golfe … »

Jack Lang l’interrompt brutalement pour s’esclaffer :

« Une fois de plus, Eric Zemmour vient de proférer un mensonge ! »

Je dois confesser que, sur le moment, j’avais été ébranlé par l’aplomb de Jack Lang en pensant qu’Eric Zemmour avait sans doute un peu exagéré …

Et bien je me trompais ! 

Eric Zemmour énonçait une pure vérité qui vient être rétablie par un article de presse.

Mais ne rêvez pas ! Ce ne sont pas les détecteurs auto-patentés de Fake News, tels que le Decodex du Monde ou le Checknews de Libé qui ont dénoncé le mensonge. Ils sont bien trop occupés à scruter les dérapages de la fachosphère.

Non, c’est de Valeurs actuelles qu’est venue la lumière dans un article intitulé :

Institut du monde arabe : le gros mensonge de Jack Lang face à Eric Zemmour

dont voici quelques extraits significatifs :

En janvier 2017, l’AFP rapporte ainsi un don de l’Arabie saoudite de 5 millions d’euros pour la rénovation et la modernisation du centre culturel parisien dédié au monde oriental. Une belle somme, quand on sait que le Quai d’Orsay octroie à l’établissement un budget annuel d’environ 12 millions d’euros. Une plaque de remerciements est alors installée en présence du ministre saoudien des Affaires étrangères, de l’ambassadeur du Royaume saoudien, et… du président de l’Institut: Jack Lang.

Ce don de l’Arabie Saoudite est d’autant plus accepté par l’Institut, que son financement devait dès l’origine être assuré par les pays membres de la Ligue arabe, à part plus ou moins égale avec la France, indique la même enquête de Monde. « Mais très vite, des défections sont apparues. Certains Etats n’ont jamais versé leur dû » si bien que, apprend-on plus loin, « pour remplir la marmite, « Monsieur le président» Lang voyage beaucoup, entre le Maghreb, le Qatar, les Emirats arabes unis… »

Outre ces financements, ce sont les pays de la Ligue arabe eux-mêmes qui assument les coûts de certaines expositions. « Les pays arabes – et encore pas tous – versent de l’argent à l’IMA en fonction de projets ponctuels… qui les concernent. Le Maroc a investi sur “Le Maroc contemporain”, l’Algérie s’est engagée sur “Biskra­ Sortilèges d’une oasis”, etc. Ce mécénat par projet ne garantit pas une réelle indépendance de l’institution ni une bonne représentation de la diversité des pays arabes », déplorait un élu CGT auprès du Monde, en octobre 2017.

L’emprise financière des pays du Golfe est telle qu’une exposition financée par l’Arabie saoudite, Al Ula, a osé proposer une carte du Moyen-Orient sur laquelle l’état d’Israël … ne figurait même pas !

L’exposition Al Ula, Merveilles d’Arabie financée par l’Arabie saoudite, et présentée au siège de l’Institut, avait dévoilé une grande carte visant à montrer aux visiteurs où se trouvait la province d’Al Ula, dans le nord de l’Arabie saoudite. Or, sur la carte, aucune trace d’Israël que le Royaume saoudien refuse de reconnaître. A la place, la mention « Territoires palestiniens» et, de part et d’autre de ces territoires, les mentions «Bande de Gaza et  «Cisjordanie». « L’IMA aurait-il cédé à la vision du monde de son mécène ? » s’interrogeait ainsi Le Figaro.

Vue sa situation financière, l’Institut ne peut absolument pas refuser les financements arabes :

Le financement de l’Institut du monde arabe est une question d’autant plus importante, que l’institution a dû faire face à de graves problèmes financiers. La nomination de Jack Lang à sa tête, en 2013, n’avait pas permis de redresser les comptes. Loin de là. En 2015, les comptes de l’IMA affichent une perte record de 2,5 millions d’euros. De 2014 à 2015,  la fréquentation tombe de 1 million de visiteurs à 757 000. « On peut (…) s’interroger sur le fonctionnement du cabinet présidentiel. Fidèle à ses habitudes, Jack Lang fait travailler des fidèles comme sa communicante Catherine Lawless ou son conseiller culturel Claude Mollard, compagnons des années Mitterrand. Dans son équipe, on trouve aussi son épouse Monique. Elle a signé un contrat de bénévolat, qui n’interdit pas les notes de frais » écrivait en 2017 le magazine Capital, dans un article intitulé« Institut du monde arabe : les incroyables gaspillages du président Jack Lang ».

La rédaction de Valeurs actuelles.

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