Le progressisme, ça commence comme le communisme

Publié par le 23 Août, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le progressisme, ça commence comme le communisme

Oui, ça commence comme le communisme …

Par une belle idée !

Et ça tourne au cauchemar !

Le belle idée du communisme, c’était l’égalité pour tous !

Celle du progressisme, c’est plutôt la liberté, mais la liberté au sens individuel.

Avec le communisme, l’égalité ne peut se mettre en place qu’au prix de la perte des libertés. Aucun régime communiste n’a pu atteindre le pouvoir, et surtout s’y maintenir, sans aliéner la liberté individuelle.

Avec le progressisme, l’individu est roi ! Il a droit à tout, fut-ce au détriment de l’intérêt général. La Nation n’est rien ! L’identité n’est rien ! Il y a des individus dans un village mondial, vus prioritairement comme un ensemble global de consommateurs !

L’autre principe du progressisme est que tout avancée technologique est vue – par définition – comme un progrès et qu’elle doit donc bénéficier immédiatement à chaque individu.  D’où la frénésie sociétiale qui fait voter la PMA, le bricolage des embryons, et bientôt la GPA et l’eugénisme.

Mais le progressisme est beaucoup plus dangereux que le communisme !

Les Bolcheviques, eux, ne faisaient pas dans la dentelle ! Ils n’avançaient pas masqués ! Ils trucidaient les tsars, supprimaient les libertés d’opinion et d’expression et déportaient tous les opposants au goulag.

Mais, les progressistes, eux, avancent masqués !

C’est au nom de la liberté … qu’ils réduisent les libertés. Biberonnés au vivrensemble et au politiquement correct, ils votent des lois qui tentent d’encadrer la libre expression. La loi AVIA, heureusement retoquée par le Conseil constitutionnel – pour une fois, de notre côté ! – proposait de confier à des multinationales américaines ultrapuissantes, la responsabilité de contrôler la liberté d’expression sur les réseaux sociaux !

Voltaire, Montesquieu et Tocqueville ont dû se retourner dans leurs tombes !

Les progressistes partagent avec les communistes, cette certitude absolue d’avoir raison. Raison contre le passé, raison contre le peuple ! Ils oeuvrent pour le bien du peuple, malgré lui car le progressiste sait ce qui est bon pour lui.

Comme les communistes, les progressistes haïssent le passé !

Ils dénoncent la notion d’identité des peuples, l’idée même de nation. Pour eux, l’Europe n’était qu’une étape dans la perte de souveraineté des nations qui la composent, avant la totale mondialisation – forcément heureuse – avec en point de mire l’établissement d’un gouvernement mondial qui pourrait gérer  une zone de chalandise de plusieurs milliards de Terriens-consommateurs rendus homogènes après la destruction de leurs identités propres.

Pour eux, seul l’individu compte !

Le premier ennemi, c’est la famille ! Au mépris des lois de la nature, ils tentent de dissoudre la famille traditionnelle !

Oh le vilain mot : traditionnelle !!! Puisqu’on vous dit que le passé est nul et que seul le progrès compte, cessez de nous retarder en invoquant la tradition !

Avant, on prenait un homme, une femme, ils avaient des enfants et c’était une famille. Aujourd’hui, on n’est plus une famille, on « fait famille » ! On prend deux hommes ou deux femmes, peut-être bientôt trois, et on fait famille en louant, éventuellement, le ventre d’une autre femme.

Et quand je dis homme, femme, je simplifie abusivement ! Le sexe n’existe pas. Seul le genre compte et il peut changer dans le temps. Hier en pantalon type Battle dress et demain en jupette légère !

Et tout ça est bel et bon !

Après la famille, il y a la nation !

Et le nationalisme, c’est la guerre, vous dit-on ! La nation DOIT être détruite alors les progressistes s’y emploient à tous les niveaux.

La gauche s’est attaquée à l’histoire de France en la faisant commencer le 14 juillet 1789.

  • Oubliés, tous les souverains qui ont construit la France !
  • Nié l’apport de la religion catholique qui a façonné notre pays !
  • Négligé le siècle des Lumières qui a remis la religion à sa place et théorisé les valeurs profondes qui guident encore certains d’entre nous.

Quand ils n’oublient pas notre passé, ils le salissent !

Alors ils résument notre Histoire à ses heures les sombres en jugeant, avec nos lunettes d’aujourd’hui, des actes réalisés dans un autre contexte, avec une autre morale.

C’est alors la repentance, avec toutes ces lois votées par la gauche : la loi Gayssot, la scélérate Loi Taubira sur l’esclavage qui exonère les Arabes d’une traite des Noirs et des Européens, plus vaste que celle perpétrée par les Occidentaux !

C’est aussi la colonisation, dont on nie tout effet bénéfique et qui fut qualifiée en Algérie de crime contre l’humanité par un président de la République, Emmanuel Macron, fer de lance du progressisme.

Enfin, il y a l’immigration !

Enfin, c’est l’immigration de populations impossibles à assimiler qui peu à peu, par la force du nombre, va dissoudre notre identité.

Ce matin, je lisais un tweet qui rapportait les propos d’un tenancier d’un bon restaurant de spécialités basques : « dans cet établissement tous les produits sont français … et halal !  »

Quand mêmes les Basques à la forte identité régionale rendent les armes, il faut s’inquiéter !

Déjà, dans des dizaines de quartiers, la nation française a été dissoute de fait ! Eric Zemmour a beau le dénoncer depuis des années, les portes de l’immigration sont toujours grandes ouvertes.

En conclusion …

Voilà, c’était quelques réflexions sans prétention sur ce sentiment angoissant que le progressisme est un danger aussi grave que l’était le communisme dans les années 50/60.

Le progressisme est dangereux car il avance derrière la bannière du Bien, sans violences apparentes. Il tente plutôt de façonner les consciences, de culpabiliser ses opposants.

  • Vous êtes contre l’adoption associé au mariage gay :vous êtes homophobe !
  • Vous vous inquiétez de l’islamisation de la France : vous êtes islamophobe !
  • Vous voulez contrôler l’immigration : vous êtes racistes !
  • Vous critiquez les progressistes : vous êtes un conservateur rassis !

Mais je reste optimiste et combatif.

De plus en plus de voix s’élèvent contre le progressisme, j’ai cité Eric Zemmour, mais il y a aussi Michel Onfray et sa revue Front populaire (dont le titre ne m’enthousiasme pas). Il y a Marion Maréchal …

Dans les médias, ça bouge un peu, avec en fer de lance : CNews qui donne maintenant la parole à la droite, avec Eric Brunet qui arrive sur LCI et Pascal Praud, etc …

Restons groupés et défendons nos valeurs !

A droite, fièrement !

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