Les éoliennes peuvent tuer …

Le gouvernement Lecornu est sur le point de promulguer par décret – et sans vote du Parlement – la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE3) qui va multiplier :

– le nombre d’éoliennes en mer par 50,
– le nombre d’éoliennes terrestres par 2,
– le nombre de panneaux solaires par 4.

ce qui coûtera aux Français … 300 milliards d’euros pour des énergies renouvelables dont ils n’ont pas besoin !

Mais il y a plus grave !

Les éoliennes ne tuent pas seulement des oiseaux. Elles peuvent aussi tuer des personnes !

Il y a 7 mois, un black out électrique a frappé l’Espagne et le sud de la France. Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez a ordonné une enquête mais qui (bizarrement) interdisait qu’on remette en cause les énergies renouvelables (panneaux solaires et éoliennes) qui alimentaient massivement l’Espagne.

Quelques jours avant la panne, le premier ministre espagnol se vantait qu’à l’heure où il parlait, l’Espagne était alimentée à 100 % par des énergies renouvelables.

On n’a pas les résultats de l’enquête mais de nombreux spécialistes des réseaux électriques ont pointé la trop grande part des énergies renouvelables donc intermittentes dans le mix énergétique espagnol. Leur intermittence a entrainé une instabilité du réseau qui a abouti au décrochage complet.

En fait, voyant le réseau espagnol trop instable, la France a décidé de couper le lien pyrénéen qui reliait l’Espagne au réseau européen. Ceci pour éviter un effondrement total de ce réseau !

Malheureusement, les leçons de ce black-out n’ont pas été tirées, ni en Espagne, ni en France, où l’on va multiplier des éoliennes pour des raisons purement idéologiques.

Voici un tweet d’Alexandre Jardin, qui se bat contre la PPE3, et qui explique pourquoi les éoliennes peuvent tuer :

Aussi grave pour le pouvoir que le sang contaminé ?

Officiellement, le grand Blackout espagnol de 10 heures n’aurait causé « que » 7 morts. Si on regarde la surmortalité dans les deux jours qui ont suivi — les décès supplémentaires qui surgissent lorsqu’un pays cesse soudainement de répondre au téléphone des urgences et est à l’arrêt, sans communications — on grimpe à … 147 morts.

Si le gouvernement continue d’augmenter, avec imprudence, la part des énergies intermittentes (éoliennes et solaires) qui fragilisent le réseau, alors la France — noyau dur du système électrique européen — sera, elle aussi, entraînée dans un black out mais de plusieurs jours.

En appliquant la leçon espagnole, cela signifie … des centaines de morts. Un massacre. Ce jour-là, il faudra regarder en face la liste des signataires politiques : tous ceux qui, individuellement, auront validé des décisions énergétiques accroissant de manière inconsidérée les risques de black out— malgré les alertes de l’Académie des sciences — devront répondre d’un choix politique aux conséquences criminelles.

Si @SebLecornu signe le décret de la #PPE3 malgré les tribunes et les avertissements de sommités, il sera en tête de cette liste. Personnellement.

Faut-il attendre une affaire aussi grave que celle du sang contaminé pour ouvrir les yeux ?

Des élites averties, prenant délibérément des décisions aux effets prévisibles … à partir de quand parle-t-on de responsabilité personnelle ? De complicité ?

Au vu de l’expérience espagnole, la question n’est plus : « Cela peut-il arriver ? » Elle est : « Combien de temps avant que cela arrive ? »

On s’approche tragiquement du vrai niveau d’instabilité.