Les quotas dans l’audiovisuel public ? Je suis pour !

Publié par le 20 Nov, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Les quotas dans l’audiovisuel public ? Je suis pour !

Le 14 novembre dernier, lors des Assises de la parité et de la diversité au cinéma, la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, avait précisé son credo :
« Le regard sur une oeuvre est souvent porté par son ou ses créateurs, qu’il soit auteur, producteur, réalisateur ou showrunner comme le disent les anglo-saxons. Ces métiers sont aujourd’hui essentiellement occupés par des hommes »

Elle avait précisé :

« Même lorsque les équipes de tournage sont paritaires, c’est souvent ces fonctions qui vont déterminer le regard qui est ressenti par le spectateur. C’est pourquoi, dès 2020, nous mettrons en place des quotas, pour les femmes réalisatrices pour commencer, et de manière plus étendue à l’ensemble des créateurs. »

Cette grande offensive pour diversité avait été lancée par la précédente ministre de la culture Françoise Nyssen :

Ce média [la télévision publique] engagé, enfin, doit être le miroir de nos différences, d’un sexe et de l’autre, ou des deux, de toutes les couleurs, de toutes les origines, les urbains, les ruraux. Le pays des Lumières, sur ce sujet de la diversité, est hautement réactionnaire. Avec une volonté politique sans ambiguïté, notre média engagé changera les mentalités sur le terrain. Delphine, tu as dû te sentir bien seule, quand tu portais un constat à la fois évident et courageux. Tu sais : « l’homme blanc de plus de 50 ans ! »

La voilà; la cible à abattre : l’homme blanc de plus de 50 ans. Par pudeur, Delphine Ernotte avait omis de préciser hétérosexuel !

Nous avons tous pu vérifier que la diversité était de plus en plus réelle dans les série TV, avec la présence de beurs et de beurettes – souvent talentueux, reconnaissons-le ! – et celle de couples homosexuels, souvent ressentie comme artificielle dans le scénario.

Mais quota oblige !

Mais d’autres quotas sont ignorés (voire rejetés) !

La pluralité des opinions dans l’audiovisuel public, voilà une cause qu’il serait légitime de servir !

Mais reconnaissons-le, cela entrainerait une grosse casse sociale chez les journalistes du service public ! Ce serait une véritable charrette qu’on verrait quitter la maison de la radio et à France Inter, on ne compterait pas les pots de départ !

Je boycotte depuis les années Mitterrand le service public de l’audiovisuel, tant il m’est insupportable d’y compter tant de serviteurs de la gauche. Je suis néanmoins les chroniques de l’avocat Gilles-William Goldnadel qui régulièrement dénonce la partialité de France Inter et de France Culture.

Je vous livre la vidéo d’une interview édifiante de cet avocat :

Quand le pays soi-disant des droits de l’homme aura t-il droit à une télévision et une radio publiques où règnerait la pluralité des opinions ? Ce n’est pas demain la veille !

Il s’y passe d’ailleurs des choses terribles pour la démocratie ! Rappelez vous quand le journaliste de France 3, Clément Weill-Raynal avait révélé le scandale du mur des cons. Le syndicat journaliste SNJ-CGT avait alors demandé son renvoi devant une commission de discipline. Au lieu de lui donner une médaille, la commission lui avait infligé une semaine de mise à pied disciplinaire avec privation de la totalité du salaire.

Comment juger ce syndicat de journalistes qui fait condamner l’un d’entre eux pour avoir fait son métier d’information ? Avec la même sévérité que ces associations de journalistes à RTL, au Figaro et à CNews qui veulent faire taire Eric Zemmour.

Pour le service public de l’audiovisuel je préconise, soit la privatisation pure et simple, soit la suppression de la redevance télé et son remplacement par un financement par abonnement.

Ainsi, la gauche aurait SA télévision et SA radio … mais la financerait !

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