L’Etat se couche devant la délinquance !

Publié par le 4 Sep, 2019 dans Blog | 0 commentaire

L’Etat se couche devant la délinquance !

De plus en plus de quartiers sont des zones de non-droit.

Pour éviter l’explosion dans certains de ces quartiers, l’Etat interdit aux forces de l’ordre d’y intervenir.

Après le départ des commerces, ce sont les médecins, souvent agressés, qui quittent ces quartiers. Les infirmières, les pompiers n’y entrent plus ou alors accompagnés de policiers !

Officiellement, il n’y a pas de zones de non-droit !

Les « autorités » – si l’on ose s’exprimer ainsi – préfèrent parler de quartiers sensibles qui ont été classés suivant quatre niveaux :

  • Niveau 1 : QSN (Quartiers sensibles de non-droit): Quartiers où règnent les bandes et la délinquance avec des faits de violences urbaines, fusillades ou règlements de comptes et trafics en tout genre. Ce sont les quartiers les plus chauds de France considérés comme des zones de non droit.
  • Niveau 2: QSTD: (Quartiers sensibles très difficiles): des faits de délinquance réguliers et de toute sortes. La plupart de ces quartiers ont été auparavant des zones de non droit.
  • Niveau 3 : QSD (Quartiers sensibles difficiles): des faits de délinquance assez réguliers, trafic de drogue et toutes sortes de trafics, des nuits de violences urbaines qui peuvent arriver à la suite d’une petite tension.
  • Niveau 4 : QSP (Quartiers sensibles problématiques):  petite délinquance qui peut être régulière et qui peut exploser à certains moments mais généralement ces quartiers sont calmes et font parler d’eux de temps à autre et posent quelques soucis à la ville mais ne sont pas considérés comme chauds.

Vous trouverez la liste des villes dont certains quartiers sont les plus sensibles sur le site Citoyens et Français.

Le comble de la démission de l’Etat vient d’être atteint, il y a quelques semaines !

Une tour dont les escaliers étaient infestés de racailles depuis des années, vient d’être évacuée … Mais ne croyez pas que ce sont les délinquants qu’on a délogés ! Ce sont les habitants qui ont été priés de quitter leur logement !

C’est ce que raconte l’Institut pour la Justice dans son dernier communiqué :

Chère Madame, cher Monsieur,

C’est une décision qui n’a pas fait beaucoup de bruit mais qui en dit pourtant long sur l’État de notre pays.

Une décision terriblement inquiétante.

Le 23 janvier dernier, le maire d’Avion, une commune située dans le Pas-de-Calais, a pris un arrêté municipal afin de reloger les 40 locataires d’une tour HLM.

Le motif ?

Des actes de « vandalisme grave » mettant en péril la sécurité des habitants, et notamment des incendies volontaires. À ce jour, écrit le maire, « nous n’avons eu à déplorer que d’importants dégâts matériels, mais les risques d’avoir à déplorer des blessés et même des décès sont trop élevés pour laisser perdurer cette situation ».

La tour des Frênes sera donc évacuée et ses habitants relogés par les bailleurs sociaux opérant sur la commune.

Cela faisait déjà plusieurs années que cette tour HLM faisait parler d’elle. « Les jeunes squattent les cages d’escalier, cassent les carreaux de la porte d’entrée, ils laissent leurs bouteilles de Coca sur les marches, ils ont même été jusqu’à mettre du silicone sur les verrous des portes pour qu’on ne puisse pas entrer », témoignait une habitante au journal La Voix du Nord, en janvier 2016.

Autrement dit, des délinquants avaient décidé de faire de la tour des Frênes leur repaire et tentaient d’intimider les autres résidents. Pour que ceux-ci ferment les yeux sur leurs agissements. Pour qu’ils se soumettent à leur loi. Pour que la tour des Frênes devienne une véritable zone de non droit où les trafics en tout genre pourraient prospérer.

Une telle situation est malheureusement devenue banale en France. Le calvaire vécu par les habitants de cette tour est celui vécu au quotidien par des centaines de milliers de Français qui vivent dans des quartiers dits « sensibles ».

Et à la tour des Frênes, les délinquants ont fini par l’emporter.

En décidant de vider la tour de ses habitants, les pouvoirs publics admettent implicitement qu’ils sont incapables de mettre hors d’état de nuire ces « jeunes » qui n’hésitent pas à mettre en danger la vie de tous les locataires.

Les pouvoirs publics abandonnent le terrain qu’ils ont été incapables de regagner.

Imaginez-vous le sentiment d’abandon et d’impuissance des habitants, obligés de laisser leur logement, qu’ils occupaient peut-être depuis des décennies, parce que la police et la justice sont incapables d’assurer leur sécurité ?

Imaginez-vous le bouleversement que cela représente pour ces personnes, dont le maire dit que beaucoup d’entre elles sont « en situation d’extrême fragilité sociale » ?

Imaginez-vous le coût que cela va représenter pour la collectivité, entre le relogement de dizaines de familles et la transformation de la tour, dans laquelle, selon la mairie, il n’y aura plus de logements à l’avenir ?

Et parmi les locataires relogés se trouvent probablement un certain nombre de ces « jeunes » qui ont obligé à fermer la tour des Frênes.

Eux aussi vont être relogés au frais du contribuable, sans doute pour pouvoir continuer leurs méfaits ailleurs.

C’est désormais ainsi que les choses se passent en France.

Derrière les rodomontades des ministres de l’Intérieur sur les « quartiers de reconquête républicaine », il y a cette réalité. L’impuissance de la police. La clochardisation de la justice. Les places de prison que l’on se refuse à construire, alors que la France souffre d’une sous-dotation carcérale massive. Tous ces renoncements qui aboutissent à ce que les gens honnêtes doivent baisser la tête quotidiennement devant les délinquants et parfois, comme à Avion, abandonner leur logement.

Mais à l’Institut pour la Justice nous n’accepterons jamais une telle situation. Le renoncement ne fait pas partie de notre vocabulaire.

Aujourd’hui plus que jamais, l’Institut pour la Justice est la seule association à faire une analyse réaliste des problèmes de notre justice et à proposer des solutions à l’efficacité prouvée, loin des postures idéologiques.

La seule à se battre jour après jour pour que soit respecté le droit des Français à vivre en sécurité.

C’est pour vous que nous nous battons et c’est uniquement grâce à vous que nous existons. Chaque don, même minime, nous est précieux.

Faites un don à l’Institut pour la Justice en cliquant ici.

Nous avons besoin de vous.

Avec tous mes remerciements et tout mon dévouement,

Laurence Havel.

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