Mediapart-Plenel ou le journalisme de caniveau

Publié par le 19 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Mediapart-Plenel ou le journalisme de caniveau

Mediapart et son patron, Edwy Plenel …

nous ont habitués à la publication de fausses informations assises sur des témoignages plus que douteux comme par exemple celui de monsieur Takieddine que la justice vient de mettre en examen pour complicité de diffamation, dans l’affaire du soit-disant financement de la campagne de Nicolas Sarkozy, en 2007.

Il y a bien longtemps qu’Edwy Plenel a perdu tout sens de l’éthique dans son métier de journaliste pour n’être au final qu’un militant gauchiste.

Certains diront même islamo-gauchiste puisque qu’il a déclaré que « c’était une grande chance pour la France d’être le premier pays musulman d’Europe …  »

Cette fois, c’est le magazine Le Point, sous la plume d’Etienne Gernelle, qui s’en prend violemment à Mediapart et plus particulièrement à un livre qui vient d’être publié par deux de ses « journalistes » : Fabrice Arfi et Karl Laske.

Voici des extraits de cet article intitulé :

Mediapart : le complotisme au petit pied

Comment les disciples d’Edwy Plenel travestissent les faits, cautionnent des écoutes liberticides et élaborent des théories complotistes. Démonstration.

Thierry Meyssan a fait des émules. La vedette des complotistes, qui avait prétendu dans un livre que le 11 septembre 2001 était en fait une vaste conspiration américaine, inspire toujours. Ces temps-ci, c’est du côté de Mediapart que ses méthodes prospèrent. Dans un livre signé de deux de ses journalistes, Fabrice Arfi et Karl Laske, et intitulé Avec les compliments du Guide, se trouve un superbe exemple de cette pratique en vogue. Comme un passage nous concerne, et plus particulièrement l’auteur de ces lignes, voici l’histoire, elle est édifiante. Car ces deux « journalistes » m’accusent d’avoir censuré un article mettant en cause Nicolas Sarkozy. Rien que ça ! Il est ahurissant d’avoir à se justifier de ses choix éditoriaux devant ces nouveaux inquisiteurs, mais ici, cela vaut le coup tant on en apprend sur leurs pratiques.

« Le doute méthodique » de Claude Imbert

En question, un article proposé il y a trois ans par deux journalistes extérieurs au Point, que je ne connaissais pas, et qui portait sur un certain Ahmed Kadhaf al-Dam, parent de Muammar Kadhafi. Ce dernier prétendait savoir, sans en avancer le moindre élément probant, que Kadhafi avait financé la campagne de Sarkozy en 2007.

Mais, en cours de route, les deux auteurs m’annoncent être trois ! Le troisième, invisible parce qu’« à l’hôpital », disaient ses amis, se révèle, non pas un journaliste, mais quelqu’un qui possède une société de conseil. Étrange. Les deux auteurs insistent, disent qu’il était auparavant journaliste. Sauf qu’on ne trouve aucune trace de ses activités autre que dans les affaires. Rien de tout cela n’est clair ni transparent.

Donc, logiquement, je décide de ne pas publier le papier. Je ne sais quels sont les critères professionnels et éthiques chez Mediapart, s’ils publieraient, eux, un article coécrit par un businessman inconnu sur un sujet comme celui-ci… En tout cas, au Point, c’est non ! Claude Imbert, le fondateur du journal, nous a appris le « doute méthodique », pas à se transformer en tuyau où n’importe qui peut écrire ce qu’il veut.

Au passage, l’accusation de soumission à Nicolas Sarkozy fera sans doute rire ceux qui lisent Le Point. Car celui-ci fait certainement partie des personnages politiques les plus durement critiqués par notre journal, pendant et après son mandat, entre les « unes » plutôt violentes du style « Est-il si nul ? » et des éditoriaux au canon.

La croyance dans les faits

Cela n’empêche pas ces Torquemada de poche d’estimer qu’ils tiennent une « affaire ». La seule chose qu’ils ont démontrée ici, c’est leur méthode : la croyance, ou l’envie de croire, est pour eux supérieure aux faits, à la raison. Et, lorsque les faits manquent, le soupçon y pourvoit. [… ]Tout cela n’est au passage pas très rassurant sur le reste du livre. Si tout est à l’avenant, il est à craindre que ce ne soit pas très crédible …

Sur France Inter, où il a reçu – quelle tristesse ! – un accueil étonnamment complaisant, sans questionnement, Fabrice Arfi a dit cela : « On n’a pas écrit 800 000 signes et un livre de 400 pages pour dire que nous avons des doutes. » Mediapart est ici parfaitement résumé :

quand ils n’ont pas de preuve, ce n’est pas grave, ils n’ont pas de doute non plus…

Ecoutes téléphoniques

Pour finir, on ne peut que s’interroger sur ces écoutes que publient les journalistes de Mediapart. C’est, affirment Arfi et Laske, Véronique Waché qui en était l’objet. Si cela est vrai, à quoi cela sert-il d’écouter une attachée de presse, sinon à espionner des journalistes ? Que fait une attachée de presse avec son téléphone, sinon parler à des journalistes ? Chers confrères qui me lisez, si vous ne vous souvenez plus de vos conversations téléphoniques, demandez à Mediapart, eux savent ! Restent deux questions : par qui cette atteinte évidente et scandaleuse aux libertés a-t-elle été ordonnée ? Et pourquoi le commanditaire des écoutes les donne-t-il tranquillement à Mediapart ?

Ce livre est l’histoire d’une rencontre : celle d’écoutes liberticides avec les méthodes malhonnêtes de Mediapart. De la basse police avec le complotisme bas de plafond.

Oh, la belle union …

Etienne Gernelle pour Le Point.

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