Méfiez-vous de leur sourire !

Publié par le 1 Déc, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Méfiez-vous de leur sourire !

A gauche, le sectarisme est tout sourire !

Rappelez-vous le visage de Najat Vallaud-Belkacem, un visage à l’éternel sourire, qui masquait mal un sectarisme des plus farouches et des plus déterminés.

Il aura fallu l’annonce de la nomination de Jean-Michel Blanquer pour la remplacer à la tête de l’Education nationale pour la surprendre dans une grimace qui en disait long !

La pauvre comprit en quelques secondes que son entreprise de déconstruction de l’Education nationale allait, à son tour, être patiemment mais complètement « déconstruite » par son successeur.

Alors que Najat Vallaud-Belkacem tente de continuer à exister en avançant une éventuelle candidature au secrétariat du parti socialiste (« à condition que le poste soit rémunéré » a t-elle ajouté !), son sourire plaqué a déjà été remplacé par celui de la non moins sectaire Marlène Schiappa.

Il ne manquait pas de sectaires du côté masculin au parti socialiste. Benoit Hamon, et Vincent Peillon, les prédécesseurs de Najat Vallaud-Belkacem à l’Education nationale n’avaient rien à envier à leur collègue forcenée de l’égalitarisme à tout crin ! Mais, on leur rendra justice qu’ils ne cachaient pas leur idéologie derrière un sourire et qu’on voyait très rapidement à qui l’on avait affaire.

Pour en revenir à Marlène Schiappa dont j’ai plusieurs fois pointé les excès :

– « La messe à la télé, une infraction à la laïcité »
– « Sulfureuse Marlène Schiappa, peut-elle rester au gouvernement »

elle vient de récidiver en montant en marche dans le train fou du #BalanceTonPorc et en s’en prenant à son collègue Bruno Lemaire. C’est le point de départ d’un excellent article publié par Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

« Marlène Schiappa dénonce le sexisme ordinaire de Bruno Lemaire. ça s’arrêtera quand ? »

Extraits :

Marlène Schiappa a décelé du « sexisme ordinaire » dans la présentation, par Bruno Le Maire, de sa nouvelle secrétaire d’État. Lors de la passation de pouvoir entre Benjamin Griveaux et Delphine Gény-Stephann, le ministre de l’Économie et des Finances a souhaité par deux fois la bienvenue à « Delphine », sans nom de famille, tandis qu’il félicitait « Benjamin Grippaux », désormais porte-parole du gouvernement.

Sans doute cette présentation manquait de professionnalisme. Un gouvernement n’est pas « Delphine et les garçons » : il ne devrait pas renvoyer au public l’image d’une bande de copains se faisant la bise et s’appelant par son petit nom. Est-ce pour autant du sexisme ? Peut-être connaissait-il de longue date madame Gény-Stephann ? Peut-être a-t-il sacrifié, pour avoir l’air détendu et chaleureux, à cette mode anglo-saxonne supposée « cool » consistant à appeler tous le monde par son prénom, même les parfaits étrangers, puis s’est oublié en se tournant vers Benjamin Griveaux, revenant naturellement à l’expression distante du haut fonctionnaire surdiplômé qu’il est ?

Peut-être, en effet, les hommes comme Bruno Le Maire appellent-ils plus facilement les femmes par leur prénom, comme ils les embrassent le matin au lieu de leur serrer la main, mais est-ce pour autant une marque de mépris ? Il est peu probable que Delphine Gény-Stephann, diplômée de Polytechnique et des Ponts et Chaussées, membre du conseil d’administration de Thalès et ancienne vice-présidente du plan et de la stratégie de Saint-Gobain, se soit sentie offensée ou traitée comme une coiffeuse que l’on appelle pour son brushing.

Si l’on convenait de réserver la parole féministe pour des faits graves et sérieux mettant réellement en danger la femme plutôt que de crier sans cesse au loup, au risque de ne plus être entendue, le moment venu, comme dans la célèbre fable d’Ésope ?

Bref, je vous laisse juge de ces excès qui brouillent le message de lutte contre le (véritable) harcèlement des femmes en vous renvoyant à la suite de l’article de Gabrielle Cluzel, sur Boulevard Voltaire.

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