Non, l’islam n’est pas la première religion au monde !

Publié par le 8 Mar, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Non, l’islam n’est pas la première religion au monde !

Suzanne m’a transmis un article très sérieux (et donc très long) qui parle de théologie, de religion et en particulier de chrétienté et d’islam.

Elle souhaitait, à contre-courant des médias, qui soulignent à l’envi la réduction de l’influence de la chrétienté au profit de l’islam, rétablir quelques chiffres.

J’ai tenté d’en extraire une synthèse en espérant ne pas avoir trahi notre distinguée contributrice. Un lien sera de toute façon disponible en fin d’article vers le texte intégral …

Chacun sait ici que je suis une chrétienne convaincue. Je vais essayer d’être simple et concise, mais, malheureusement pour notre cher le Nain, je ne suis pas certaine d’y arriver …

Tout d’abord quelques définitions :

religion : du latin religio, ce qui attache ou retient, lien moral, inquiétude de conscience, scrupule.

L’origine du mot « religio » est controversée depuis l’Antiquité. Pour Cicéron le mot vient de « relegere » (relire, revoir avec soin, rassembler) dans le sens de « considérer soigneusement les choses qui concernent le culte des dieux ». Tertullien et Lactance voient son origine dans « religare » (relier, attacher) pour désigner « le lien de piété qui unit à Dieu ». Pour les francs-maçons, adorés par nos amis Hollane et Pseudo49, religion viendrait de religio signifiant intégrité, devoir, conscience.

La religion peut être définie par :

  • Les croyances et les pratiques religieuses
  • Le sentiment religieux ou la foi
  • L’union dans une même communauté de ceux qui partagent une même foi

(ensemble de croyances qui sont considérés comme des vérités révélées par un Dieu)

Spiritualité

Qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité : la spiritualité de l’âme, de la poésie.

Son sens a dévié : « La spiritualité est un ensemble de croyances, d’attitudes et de pratiques qui cherchent à transcender et atteindre le monde spirituel sans règles bien définies. Elle tente d’atteindre le bien être intérieur, l’amour proféré par Dieu (ou des divinités) à travers la connaissance de l’âme humaine. »

Je crois qu’un des problèmes actuels vient de ce mélange entre religion et spiritualité, alors que « spiritus » (esprit) est largement oublié.

Je dirais que la « spiritualité » nous renvoie à des questionnements existentiels.

Qui suis-je ? Où vais-je ? A quoi sert la vie ? A quoi sert ma vie ?

C’est en tous cas, cette définition-là que nous utilisons lorsque nous accompagnons des personnes en fin de vie, très douloureuses (tant physiquement que moralement) ou gravement malades et leurs familles.

De tous temps, l’être humain s’est posé des questions existentielles. Il y a répondu en créant des Mythes, mythes fondateurs de civilisation. Il a créé des rituels, afin de se rassurer et de créer de liens entre les humains d’un même groupe.

(à l’instar des animaux sociaux, tels les loups, l’homme vit en meute … c’est pourquoi, il crée des liens et des rituels qui vont le différencier de la meute d’à côté … du groupe, de l’ethnie, du pays, de la nation, du clan …)

Et il s’est posé cette question.

Pour moi, la spiritualité est en lien direct avec la philosophie, l’amour de la sagesse. Moi non plus je n’approfondirai pas les notions de morale. Simplement pour dire que certaines religions et/ou philosophies sont basées sur le principe de non dualité.

A savoir qu’il n’y a pas de bien ni de mal, tout dépendant du point de vue où on se place ce qui n’a rien à voir avec le relativisme ou le « en même temps ».

Et les religions dans tout ça ?

En 2018, il y avait :

  • Chrétiens : 2,18 milliards, soit 1/3  de la population mondiale, formant le premier groupe religieux
    Le nombre de chrétiens dans le monde a quadruplé en un siècle, à peu près comme celui de la population mondiale, ce qui signifie que la proportion du nombre de chrétiens est restée à peu près stable (de 35 % à 32 % aujourd’hui)

    • Les catholiques sont environ 50 % des chrétiens
    • les protestants représentent 37 % (toutes formes confondues)
    • Les orthodoxes 12 %
    • Autres : 1 % environ
  • L’islam: 1.5 milliard de fidèles
  • L’Hindouisme: 1 milliard de fidèles (dont 90% sont en Inde)
  • Religion traditionnelle Chinoise: 458 millions d’adeptes
  • Le Bouddhisme: 400 M. de croyants
  • Les religions ethniques et tribales: 260 M. de croyants
  • La religion Juive : 14 millions 511 000

… Pour les plus importantes, en terme en croyants.

Les chrétiens et l’islam

Moi qui suis chrétienne non catholique, je me suis toujours demandée pourquoi « on » assimilait catholiques à chrétiens. Sans doute parce que la France est la fille aînée de l’Eglise Romaine. Mais la France n’est pas le monde!

Il est vrai que, de fait, les médias et les pratiquants de la religion d’amour et de tolérance peuvent nous dire que nous sommes en déperdition et que L’islam devient majoritaire. Il le devient, petit à petit, paradoxalement en Europe et en occident et le devient par rapport au catholiscisme.

Donc, non, l’Islam n’est pas la première religion de notre planète : ceci est une fake news monumentale !!!

Par contre, si les tendances démographiques actuelles se poursuivent, les musulmans devrait dépasser les chrétiens en nombre d’ici 2070. Leur nombre devrait augmenter de 73 % entre 2010 et 2050, contre 35 % pour les chrétiens

En ce qui concerne la France, je n’ai pu trouver de chiffres actualisés … Le nombre d’athées varie entre 27 et 60 % !!! Je pense que vous savez qu’être athée est une croyance. C’est croire qu’un Dieu n’existe pas. Les athées sont donc des croyants … Eh oui !

Note du blogueur : pour une fois je ne suivrai pas Suzanne ! Pour moi, la croyance implique une formulation positive qui fait que l’athéisme, quiet une négation de l’existence de Dieu, n’en est pas une ! Dirait-on que le café a un goût particulier parce qu’on n’y met pas de sucre ?

Les plus curieux pourront consulter ce site qui propose ce sophisme qui interpelle :

Si les athées sont des croyants, pour nous athées, les croyants sont des incroyants qui s’ignorent, puisqu’ils ne croient pas à l’inexistence de dieu.

Je vous laisse quelques instants pour digérer la phase précédente ……………………………..

La foi est-elle surnaturelle ?

Je ne le pense pas ! La foi des athées est axée sur autre chose, voilà tout. Sur la médecine, sur les médias (ça commence à changer, hihihihi), sur le climat (combien sont ceux qui croient que le CO2 est le fautif de tout, même des hausses de température qui n’existent pas, ou qui ont déjà existé, sans pour autant que les humains aient grillé comme des châtaignes sur un feu de bois).

Les humains ont besoin d’avoir foi en quelque chose ou en quelqu’un, c’est ainsi.

La transcendance (qui appartient à un ordre supérieur) quitte-t-elle le peuple ? Je ne le crois pas.

Encore aujourd’hui, chez « mes » patients et dans le cadre de l’accompagnement que je fais encore parfois en tant que bénévole, je constate que l’existentiel et la transcendance sont toujours là.  La mort, comme la vie appartiennent à quelque chose qui nous dépasse.

Et certains, niant Dieu, mais se voulant tels des Dieux, ont beau tenter de maîtriser la vie (de l’avortement à la GPA en passant par la PMA et les diverses médecines et chirurgies) et la mort (euthanasie), ils n’y arriveront jamais, malgré leur peur tant de la vie que de la mort..

Le peuple n’en peut plus !

Le peuple a besoin d’une autre transcendance. Le peuple a besoin de liens avec quelque chose qui le dépasse tout en le rassurant. Déjà, les langues se délient un peu. On retrouve, même dans les médias officiels, des articles sur le christianisme (souvent à charge, mais on en parle).

On tente de réduire le Pape catholique à quasi rien. Remarquez (excusez-moi, vous catholiques du blog) que ce n’est pas difficile, puisqu’il est à 100 lieues de cette transcendance, justement. Ou alors, ses actes et ses paroles ne sont pas conformes à ce qu’il pense réellement. Mais on en parle.

Sens Commun est, lui aussi, traité comme un groupe paria. Mais on en parle de plus en plus.

François-Xavier Bellamy est déjà cassé, puisqu’ « on » détourne ses paroles de leur contexte, à l’instant même où « on » sait qu’il se présente : il est donc un homme à abattre, donc « dangereux »… Mais on en parle.

En parler, c’est déjà reconnaître l’existence de cette (ces) religion(s) qui ne veut  pas mourir. Les français (et autres nationalités) se posent des questions, comparent… En faveur de laquelle ? Déjà, dans les pays du Nord de l’Europe et de l’Est, les chrétiens commencent à reprendre vigueur.

Peut-être suffit-il d’une étincelle de vie, une étincelle de guerre suivie d’une étincelle de paix pour que la Chrétienté – toujours majoritaire – se revivifie ?

Toute vie est un cycle. « Le prochain cycle sera-t-il islamique ? » Je ne souhaite pas.

La balle est dans le camp des pourfendeurs de la chrétienté, par athéisme, par avarice, par besoin de pouvoir, ou dans le camp des chrétiens et autres religions paisibles ?

Il est clair que si l’Islam diminue en nombre et en force, il sera remplacé par une autre religion, basée sur une autre spiritualité, donnant lieu à une autre morale.

Français, que préférez-vous ? Qu’allez-vous choisir ?

Pour moi, l’athéisme ne mène à rien puisque vide de transcendance, ce besoin différenciant l’homme de l’animal.

Pourquoi se dépasser si on ne croit en rien d’autre qu’un anéantissement final, hormis un plaisir narcissique éphémère ?

 Suzanne pour A droite, fièrement !

Pour lire le texte intégral de Suzanne, cliquez sur l’icône ci-dessous :

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