Nous sommes tombés de Taubira en Belloubet !

Publié par le 8 Oct, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Nous sommes tombés de Taubira en Belloubet !

Avec Taubira, on pensait avoir touché
le fin fond du laxisme judiciaire !

Mais la Garde des Sceaux du gouvernement Philippe, Nicolas Belloubet, a mis ses pas dans ceux de la calamiteuse pasionaria judiciaire du non moins calamiteux François Hollande !

Emmanuel Macron, qui dans ce domaine, mérite bien le surnom d’Emmanuel Hollande qu’on lui avait donné pendant la campagne présidentielle, n’a rien fait pour corriger les exactions réalisées par Christiane Taubira, (pas de rétablissement des peines-planchers par exemple).

L’Institut Pour la Justice (IPJ) dénonce ce renoncement de la justice dans cette lettre à ses adhérents :

Quand le bateau coule, les ministres quittent le navire

Chère Madame, Cher Monsieur,

C’est un peu ce qu’on a envie de dire aujourd’hui, avec la démission du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, après celle de Nicolas Hulot il y a quelques semaines. Il ne s’agit pas de secrétaires d’Etat inconnus, aux fonctions un peu floues, mais des deux ministres d’Etat, qui étaient numéros deux et trois du gouvernement, juste après le Premier Ministre.

Il parait que Gérard Collomb préfère se consacrer aux élections municipales à venir, pour conserver son mandat de maire de Lyon. Le « premier flic de France » préfère redevenir simple maire de Lyon ?
Vraiment ?

Ne serait-ce pas plutôt parce qu’il n’a plus confiance dans le président de la République, et qu’il préfère ne pas avoir à assumer plus tard le bilan du quinquennat en matière de sécurité ?

Jugez vous-mêmes.

Emmanuel Macron a annoncé au printemps qu’il reniait sa promesse de campagne de construire 15 000 places de prison supplémentaires. Dans la foulée la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a discrètement enterré une autre promesse de campagne, celle de « doubler » le nombre de Centres Éducatifs Fermés.

Nicole Belloubet, justement, plus le temps passe et plus son action ressemble à celle de sa prédécesseur, Christiane Taubira. On parle de « vider les prison », de recourir davantage aux « peines alternatives », d’interdire aux tribunaux de prononcer de courtes peines de prison… Ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

Certains responsables politiques, pourtant habituellement modérés dans leurs propos, n’y vont pas par quatre chemins pour dénoncer les projets de la garde des Sceaux :
« Ce plan est dangereux. Il s’agit d’un contresens monumental. Il va laisser les voyous dans la nature en leur accordant une garantie d’impunité.»

Valérie Pécresse

Et si l’on écoute bien ce que dit le Président de la République, on entend la même petite musique, la petite musique de la culture de l’excuse.

Savez-vous par exemple ce qu’Emmanuel Macron a dit, pour se justifier des photographies prises pendant son déplacement aux Antilles, où on l’a vu enlacé avec un individu torse nu qui s’est avéré être un ancien braqueur ?

Il a dit : « j’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises, parce que bien souvent, parce que c’est un enfant de la République, il n’a pas choisi l’endroit où il est né, et il n’a pas eu la chance de ne pas en faire. »

Oui, vous avez bien lu : un braquage, c’est une simple « bêtise », comme quand on dit qu’un enfant a fait une bêtise. Alors que, dans le code pénal, un braquage cela s’appelle un vol à main armée et c’est un crime qui peut vous valoir jusqu’à vingt ans de prison.

Et savez-vous pourquoi certains font des « bêtises » ? Parce qu’ils sont nés là où ils sont nés et qu’ils n’ont pas eu « la chance de ne pas en faire ».

D’après notre Président, si vous commettez un crime, c’est bien souvent parce que vous n’avez pas eu de chance. Et donc aussi, forcément, si vous êtes honnête, si vous êtes respectueux des lois, si vous ne volez ou n’agressez pas autrui, c’est juste parce que vous êtes chanceux. Il n’y a aucun mérite à en tirer.

Franchement, lorsque vous entendez des choses pareilles, lorsque vous constatez, jour après jour, que la chaîne pénale continue de dysfonctionner gravement et que les tribunaux continuent régulièrement de relâcher les individus dangereux que les policiers ont arrêtés, si vous étiez ministre de l’Intérieur, vous ne vous sentiriez pas découragé ? Vous n’auriez pas envie d’aller voir ailleurs ?

Surtout si les chiffres de la délinquance sont déjà mauvais, si tôt dans le quinquennat, avec notamment une hausse très inquiétante des violences dites gratuites. Il s’en commet actuellement près de 1 000 par jour !

Après la démission inattendue de Gérard Collomb, les forces de l’ordre espèrent avoir très vite un nouveau patron.

Patrice Ribeiro, responsable du syndicat Synergie-Officiers a par exemple déclaré : « Maintenant, nous avons besoin d’une situation stable, où l’on attend la venue de quelqu’un de fort qui a le pouvoir de s’imposer lors des arbitrages, en particulier face à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, dans le cadre de la réforme pénitentiaire. Si personne ne monte au créneau, nous aurons à subir une dérive à la Taubira et un ensauvagement de la société. »

En effet, c’est très exactement ce qui est à craindre. Nous sommes même en plein dedans.

Le successeur de Gérard Collomb aura fort à faire et nous n’espérons qu’une chose : qu’il soit armé de courage et de volonté politique. Notre sécurité en dépend.

Avec tout mon dévouement,

Laurence Havel

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