Oui, monsieur Trump, votre ingérence est bienvenue !

Publié par le 7 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Oui, monsieur Trump, votre ingérence est bienvenue !

Les européistes béats de la Macronie hurlent à la mort !

Car un crime de lèse-Union européenne vient d’être perpétré par l’homme sans doute le plus haï du progressisme européen : le président Donald Trump !

La Camp du Bien et non moins Cercle de la raison, avait déjà été choqué quand le vice-président J.D. Vance avait tancé l’Europe depuis une tribune d’une Conférence sur la Sécurité organisée à Munich. Voici un extrait de son discours qui résonne encore dans les couloirs de l’UE à Bruxelles :

La menace qui m’inquiète le plus vis-à-vis de l’Europe n’est pas la Russie, ce n’est pas la Chine, ce n’est aucun autre acteur extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace de l’intérieur, le retrait de l’Europe de certaines de ses valeurs les plus fondamentales, des valeurs partagées avec les États-Unis d’Amérique.

J.D. Vance faisait allusion aux atteintes de plus en plus graves de l’Europe à la liberté d’expression (avec le sinistre Digital Service Act) et l’ingérence des instances européennes dans les élections de certains pays européens (cf Italie, Roumanie).

Et voila, que Donald Trump vient de reprendre le flambeau de la défense des valeurs de l’Occident pour fustiger les dérives qu’il observe en Europe et particulièrement en France.

La Maison blanche vient de publier un document géostratégique intitulé :

National Security of United States of America

Ce document est consultable ici et voici une synthèse du chapitre dédié à l’Europe :

Un document écrit par une équipe de choc : Pete Hegseth, Donald Trump et Marc Rubio

A comparer avec l’équipe correspondante en France : Catherine Wautrin, Macron et l’inénarrable Jean-Noël Barrot !

Voici une synthèse du document publié par la Maison Blanche :

L’Europe en péril ? Diagnostic d’une crise civilisationnelle

Le texte dresse un constat sévère de la situation européenne actuelle et propose une réorientation stratégique visant à préserver la vitalité politique, économique et civilisationnelle du continent. Les auteurs estiment que les diagnostics américains traditionnels — centrés sur l’insuffisance des dépenses militaires ou la stagnation économique — ne saisissent qu’une partie du problème. Selon eux, l’Europe traverse surtout une crise profonde, marquée par une perte de dynamisme, un déclin démographique, une confusion identitaire et une fragilisation de ses institutions démocratiques.

Le recul économique du continent, dont la part dans le PIB mondial a chuté de 25 % en 1990 à 14 % aujourd’hui, n’est que le symptôme d’une dérive plus vaste.

Les réglementations nationales et transnationales bridant la créativité, la politique migratoire jugée déstabilisatrice, les restrictions croissantes à la liberté d’expression, ainsi que la perte de confiance en soi des nations européennes contribuent, selon le texte, à un « effacement civilisationnel » potentielle.

Si rien n’est entrepris, l’Europe pourrait devenir méconnaissable en vingt ans, incapable de maintenir des économies robustes ou des forces armées crédibles, et donc d’être un allié fiable des États-Unis.

La relation de l’Europe avec la Russie illustre ce manque de confiance stratégique. Malgré une nette supériorité militaire européenne — hors domaine nucléaire — la perception de la Russie comme menace existentielle domine. La guerre en Ukraine a aggravé ces tensions et accentué la dépendance extérieure du continent, notamment celle de l’Allemagne, poussée à délocaliser certaines activités énergivores.

Pour Washington, une priorité doit être de négocier une cessation rapide des hostilités : stabiliser les économies européennes, éviter une escalade involontaire, reconstruire l’Ukraine et restaurer une stabilité stratégique avec Moscou.

Le texte critique également :

la gouvernance de plusieurs pays européens, accusés de réprimer l’opposition et d’ignorer le désir majoritaire de paix.

Cette crise politique entraverait toute réforme interne. Pourtant, l’Europe demeure indispensable pour les États-Unis : son poids économique, sa puissance technologique, son industrie et son autorité culturelle en font un partenaire crucial. Washington ne peut se permettre de la négliger et doit, au contraire, soutenir :

un renouveau fondé sur des démocraties authentiques, la liberté d’expression et la valorisation des identités nationales.

Dans cette perspective, l’influence croissante de partis patriotiques en Europe est perçue comme un signe encourageant. L’objectif américain serait d’aider le continent à rectifier sa trajectoire, en misant sur une Europe forte, confiante, et capable d’assumer une plus grande responsabilité dans sa propre défense. À long terme, l’éventualité d’une OTAN comptant plusieurs membres non européens soulève aussi des interrogations sur la cohésion future de l’alliance.

Le texte conclut en définissant plusieurs axes pour la politique américaine en Europe :

  • restaurer la stabilité stratégique,
  • renforcer l’autonomie des nations européennes,
  • soutenir les forces politiques contestant la trajectoire actuelle,
  • promouvoir l’ouverture des marchés européens,
  • dynamiser les pays d’Europe centrale et orientale,
  • remettre en question l’expansion continue de l’OTAN,
  • et pousser l’Europe à contrer les pratiques économiques hostiles émanant d’adversaires extérieurs.

L’ensemble vise à préserver un continent européen capable de coopérer étroitement avec les États-Unis et de défendre sa propre grandeur.

Synthèse réalisée avec l’aide de ChatGPT.

Les points importants

Dans ce texte, il y a plusieurs attaques frontales contre Bruxelles notamment contre toutes les atteintes européenne à la liberté d’expression.

Donald Trump fustige en outre la politique migratoire de l’Europe en parlant même de risque « d’effacement civilisationnel » !

Il avertit même qu’il va soutenir «  les forces politiques contestant la trajectoire actuelle » et voit dans « l’influence croissante de partis patriotiques en Europe, un signe encourageant » ! Viktor Orban, Giorgia Meloni et Marine Le Pen apprécieront !

Une attaque en règle des fondamentaux de la politique européenne qui ne pouvait que révolter les éuropéistes compulsifs !

Voici, par exemple, la réaction de celle qui représente le mieux l’image de l’européisme béat, la député européenne Valérie Hayer.

Voici d’abord, comment elle défend les errements européens et sa solution pour nous sortir des difficultés :

il nous faut plus d’Europe !

Et sa réaction à la publication de Donald Trump :

La Maison Blanche vient de publier un document sur sa nouvelle Stratégie de sécurité nationale. La section consacrée à l’Europe est d’une rare hostilité, parlant entre autres « d’effacement civilisationnel », « remise en cause de la liberté d’expression », « perte des identités nationales ».

Ce document est inacceptable et dangereux. L’administration Trump n’a pas à se mêler de nos politiques intérieures. Elle n’a pas à remettre en cause ce qui fait l’Union européenne, ses valeurs, ses choix démocratiques. Elle n’a pas à tenter d’importer sur notre territoire la vision xénophobe et ultra-conservatrice des réseaux MAGA.

Non, nous ne renoncerons pas à notre modèle de liberté d’expression. Nous ne renoncerons pas à la protection de nos enfants sur les réseaux sociaux. Nous ne renoncerons pas à notre souveraineté réglementaire.

Les relations transatlantiques demeurent cruciales, mais avec tous ceux qui respectent l’UE. Car cette nouvelle Stratégie est une confirmation : cette administration Trump est un ennemi de l’Europe. Nous devons cesser de nous comporter en ami avec elle.

Alors, avançons dans l’autonomie stratégique de l’Union européenne ! Accélérons sur la compétitivité et la défense européenne, mettons fin à toutes nos dépendances ! Nous sommes les seuls maîtres de notre destin.

Valérie Hayer.

Alors, quand Valérie Hayer hurle à l’ingérence … Je l’appelle de mes voeux !

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *