Un peu d’humour, bo … el, dans ce monde de brutes !

Publié par le 15 Fév, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Un peu d’humour, bo … el, dans ce monde de brutes !

En décembre dernier, j’avais déjà publié des extraits de l’almanach du Gorafi 2017, dans un article intitulé : « Les djihadistes français décrochent le label AOC ».

Pour lutter contre la grisaille d’une météo qui nous accable de 50 nuances de gris depuis des mois, je récidive ce matin en publiant des extraits de trois articles de cette publication humoristique.

En espérant que cela vous donnera envie de consulter régulièrement de site Le Gorafi.fr !

1 – Il se réveille après cinq ans de coma et veut voter PS

Sylvain Quentel, 33 ans, s’est enfin réveillé d’un coma de cinq ans. Ce Nantais (à la pilosité impressionnante) travaillait dans un abattoir quand il a été percuté par un porc à la suite « d’une bagarre à propos d’une femme ». L’accident l’avait alors plongé dans un coma profond : entre la vie et la mort. Mais ce sommeil de cinq années n’a pas entamé ses idées politiques. Bien au contraire.

« Après cinq ans de Sarkozy, il faut laisser sa chance au PS », affirmait le trentenaire miraculé. Ses amis et sa famille lui ont alors appris que François Hollande était le président de la République française depuis 2012. « Je ne comprenais pas pourquoi ils avaient l’air si tristes, tellement dépités… Certains ont même craché par terre alors que ce n’est pas dans leurs habitudes. Moi, j’étais très heureux! Encore plus que quand j’ai appris que mon ex avait la gale », confie-t-il sur son lit d’hôpital.

« Moi, j’étais très heureux ! »

Les promesses non tenues, le chômage constant, la grogne plus forte que jamais n’ont pas ébranlé le moral de Sylvain Quentel. « Hollande a fait ce qu’il pouvait. .. Moi, je ne l’ai pas vu à l’oeuvre, alors je vais lui donner sa chance ! HO-LLANDE président! HO-LLANDE président ! » se met-il à chantonner en gesticulant de façon embarrassante, sous le regard lourd de ses proches, venus lui rendre visite et qui regrettent déjà. Céline, son ex, est présente, et, malgré la gale, elle a tenu à intervenir dans l’hôpital pour donner son point de vue : « Sylvain a toujours été un gros con. Qu’il crève ! »

2 – Jean-Yves Le Drian autorisé à conserver
un char Leclerc de fonction

Particulièrement attaché à son char de combat personnel, Jean-Yves Le Drian devrait recevoir dans l’après-midi l’avis officiel de l’état-major de l’armée de terre (ÉMAT) l’autorisant à conserver le véhicule pour couler ses vieux jours dans son fief de Lorient.

Une version personnalisée du modèle Azur (Action en zone urbaine)

Il est souvent difficile pour les membres les plus éminents du gouvernement de renoncer en fin de mandat aux nombreux avantages liés à leur fonction : logement, véhicule, déplacements, frais de bouche … Le ministre de la Défense, lui, était particulièrement attaché à son blindé de 57 tonnes qu’il aimait à conduire seul, sans chef de char ni opérateur de tourelle. Ministre très apprécié de ses troupes tout au long de son passage à l’hôtel de Brienne, Jean-Yves Le Drian avait d’ailleurs reçu de l’ÉMAT une version unique du Leclerc Azur: livrée noir et blanc mouchetée d’hermine aux couleurs de la Bretagne, broderies « JYLD » sur les appuie-tête, pommeau de vitesses en acajou. Le char étant trop encombrant pour ses déplacements officiels, c’est pendant ses rares périodes de repos que le ministre pouvait laisser libre cours à sa passion pour les véhicules chenillés dans le bocage morbihannais, qu’il aimait à sillonner pour le plus grand plaisir des agriculteurs locaux : « Un passage de M. Le Drian dans le champ et il est labouré pour l’année ! » s’exclame Guy, 62 ans.

« La caméra thermique me permettra de débusquer les taupes qui ravagent mon potager »

Le transfert du titre de propriété officialisé, Jean-Yves Le Drian devrait maintenant pouvoir réceptionner l’engin au 501 ème régiment de chars de combat de Mourmelon (Marne), à qui il a commandé quelques ultimes modifications en vue de son usage quotidien : pitons latéraux pour y suspendre cabas et sacs de course, galerie de toit pour les vacances en famille, et rangement supplémentaire pour le triangle et le gilet jaune réglementaire.

Le reste, les consignes de l’ex-ministre sont claires, on n’y touche pas: « L’optique embarquée et la caméra thermique de série devraient me permettre de débusquer les taupes qui ravagent mon potager depuis des mois », se réjouit déjà l’intéressé. Interrogé par l’AFP sur l’approvisionnement en munitions, l’ÉMAT a confirmé que l’armement restait opérationnel et que le char définitif serait livré avec trois caisses d’obus incendiaires, le ministère de la Défense faisant confiance à Jean-Yves Le Drian pour « en user avec discernement ».

3 – Le nouveau président tombe dans la provocation en choisissant ses ministres en fonction de leurs compétences

Le nouveau président est-il allé trop loin ? Refusant de donner un portefeuille pour services rendus ou dans l’optique de gagner des soutiens pour les prochaines élections, il a en tout cas décidé de désigner ses ministres en fonction de leurs compétences.

Chercheurs, universitaires, acteurs de la société civile : le nouveau président a cherché uniquement à nommer à leur poste des ministres spécialistes du sujet. À l’annonce de la composition du gouvernement, plusieurs anciens ministres PS, dont Myriam El Khomri, Najat Vallaud-Belkacem, et Audrey Azoulay, ont réagi avec virulence, estimant qu’en agissant de la sorte on salissait leur honneur. Plusieurs voix parmi Les Républicains, dont celle de Luc Chatel, sont aussi allées dans ce sens, disant « craindre l’escalade ». Le nouveau président est également allé à l’encontre de ses prédécesseurs en ne créant pas de ministère dans l’air du temps. « Que des ministères où il va falloir vraiment travailler, eh ben, ça va être gai ! » s’est amusé de son côté Harlem Désir, ancien secrétaire d’État chargé des affaires européennes.

« Je me demande vraiment où l’on va»

Du côté des directeurs de cabinet et des conseillers ministériels, l’angoisse est palpable : « Je ne sais pas ce qui me fait le plus peur dans ces conditions : ne pas avoir de poste ou en avoir un », explique l’un d’entre eux. « Je me demande vraiment où l’on va. J’ai peur que bientôt, on nous demande de réfléchir en profondeur à nos sujets et même d’étudier les conséquences de nos propositions. On risque de ne plus avoir de temps pour gérer sa carrière », s’inquiète un autre.

Malgré le tollé suscité par son annonce, le nouveau président a ajouté qu’il comptait interdire, pour les ministres comme pour les députés, de nommer comme collaborateur un membre de sa famille. Une attaque de plus à la tradition politique qui a fait sortir de ses gonds Christiane Taubira : « En s’attaquant à la cellule familiale, le chef de l’État cherche à démanteler un des derniers bastions de l’identité française, c’est une honte ! »

Pour vous donner envie, voici quelques titres d’articles en actualité sur le site LeGorafi.fr :

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