Quousque tandem abutere, patientia nostra

Publié par le 21 Août, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Quousque tandem abutere, patientia nostra

Quousque tandem abutere, patientia nostra

Ce qui veut dire :

Combien de temps allez-vous
abuser de notre patience ?

C’est le titre d’un article soumis à l’une des plus prestigieuse revue scientifique de médecine par le non moins prestigieux Docteur Didier Raoult. Il s’agit de la célèbre revue :

The New England Journal of Medicine (NEJM)

Comme prévu, cet article a été rejeté par la revue pour des raisons évidentes qu’on découvre en lisant l’article.

La version originale (en langue anglaise) est disponible sur le site de l-Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection dirigé par le professeur Raoult.

En voici une version en français :

Un sujet d’inquiétude …

Quousque tandem abutere, patientia nostra

Didier Raoult, M.D, Ph.D., Jean-Christophe Lagier M.D, Ph.D.,

Philippe Brouqui, M.D., Ph.D., Philippe Parola, M.D, Ph.D.,

De l’université Aix Marseille, IRD, AP-HM, MEPHI, (DR, JCL, PB), et de l’université Aix Marseille, IRD, AP-HM, SSA, VITROME (P.P.), à l’Institut IHU-Méditerranée Infection, Marseille, France

Plusieurs d’entre nous, dans notre institut, étant des professeurs en maladies infectieuses ou en microbiologie, avons depuis longtemps considéré NEJM comme une revue de référence. Cependant, il apparaît que pour l’enseignement des maladies infectieuses, dans le cadre du COVID-19, le NEJM ne correspond plus aux normes minimales que nous enseignons aux étudiants à partir de la 3 ème année de médecine.

Nous considérons qu’un patient infecté ne peut être catégorisé définitivement comme tel qu’avec le support d’un test de diagnostic confirmant l’infection. Pour les essais thérapeutiques sur le COVID-19, plusieurs publications du NEJM ont rapporté des analyses où les patients n’étaient pas testés mais inclus dans les analyses. Nous apprenons à nos étudiants à ne pas faire cela. Dans certains cas, cela atteint des niveaux extraordinaires.

Par exemple, à propos de l’hydroxychloroquine comme prophylaxie post-exposition, lorsque 821 participants asymptomatiques ont été enrôlés via les réseaux sociaux pour recevoir de l’hydroxychloroquine ou un placebo, l’analyse était basée sur l’auto-déclaration d’une maladie qui était « considérée comme compatible avec le COVID » (13% ), avec moins de 3% pris en charge par les tests PCR. 1 Dans JAMA, d’autres études ont été publiées dans lesquelles la posologie et la durée des traitements prescrits ne sont pas indiquées. 2

De plus, nous apprenons aux étudiants à faire la différence entre les effets secondaires qui ont des conséquences directes et nécessitent des soins particuliers, comme l’insuffisance rénale, et ceux qui n’ont pas de conséquences ou pour lesquels la responsabilité est difficile à définir, comme l’insomnie ou la constipation. Nous avons été surpris que dans l’étude très favorable publiée sur Remdesivir, les effets secondaires de l’insomnie, de la constipation et de l’insuffisance rénale aient été mis en commun. Le résultat a été que les effets secondaires ont été considérés comme insignifiants alors que les lésions rénales aiguës testées seules montrent la toxicité rénale du Remdesivir. Enfin, le rapport sur l’utilisation de la dexaméthazone dans le cadre de l’essai RECOVERY ne peut que laisser perplexe. En effet, dans les manuels de référence de base ou dans des sources fiables, il est aisé de voir que les glucocorticoïdes sont recommandés dans le traitement de la détresse respiratoire ou des infections respiratoires sévères ensemble et/ou après des thérapies antivirales ou antibactériennes. Dans ces conditions, il pourrait être considéré comme contraire à l’éthique de ne pas administrer de corticostéroïdes dans les soins de routine dans de telles circonstances et qu’un tel essai n’aurait jamais dû exister.

Dans l’ensemble, il apparaît que les publications promouvant le Remdesivir ou suggérant l’hydroxychloroquine avec ou sans échec de l’azithromycine 5 semblent particulièrement favorisées, au point de publier des études qui ressemblaient plus à un film des Marx Brothers qu’à de la Science, comme cela a été dramatiquement vu dans ce qui a été appelé The LancetGate. 6 Cicéron, dans les circonstances dangereuses de l’évolution de la République et après les tentatives de Catilina pour le déstabiliser, lui dit « Quousque tandem abutere, patientia nostra ? ». Nous nous posons la même question pour le NEJM, Combien de temps allez-vous abuser de notre patience ?

Les biais montrés dans les études sur le COVID-19 sont allés au-delà, comme dans le Lancet d’ailleurs, de tout ce qui a été vu jusqu’à présent.

Veuillez nous rendre un journal que nous pourrons utiliser pour l’enseignement de la médecine et qui ne contredisent tous les principes que nous utilisons depuis tant d’années.

Références: (voir dans le papier original)

En conclusion

Cette lettre est une véritable bombe quand on connait la notoriété de la revue visée.

Mais le New England Journal of Medicine (NEJM) n’est qu’un maillon de la chaine internationale qui s’est mise en place pour tuer l’Hydroxychloroquine préconisée par le professeur Raoult.

Mais que pouvait bien peser un médicament ancien ne valant que quelques dizaines d’euros face à l’industrie pharmaceutique qui salivait à l’idée de vendre un vaccin à des milliards d’êtres humains ?

Nous n’oublierons jamais que le ministre de la santé, Olivier Véran, a interdit l’utilisation de la chloroquine sur foi d’un article bidon paru dans l’autre grande revue The Lancet, article retiré peu après par la revue.

A l’heure actuelle, l’interdiction frappe toujours la chloroquine et a privé des milliers de malades d’un traitement qui a fait ses preuves dans l’Institut du professeur Raoult.

Rappelons-nous la conclusion d’une des vidéos du professeur Raoult :

Ceci restera, dans l’histoire de la médecine, et je pèse mes mots, on parlera encore dans un siècle de l’histoire qui a fait penser, dans le monde, que l’hydrochloroquine pouvait tuer entre 10 et 30 % des gens quand elle était prescrite !

Personne ne pourra croire qu’il s’est passé une crise de cette nature-là, tellement elle est folle.

Qu’est-ce qui a rendu les gens tellement fous, à ce moment-là, qui ont été pris à croire qu’une molécule qui avait 70 ans qui avait été prescrite à un ou deux milliards de personnes, brutalement était devenue un produit incroyablement toxique.

C’est quelque chose qui témoigne d’un profond problème, aussi bien de la manipulation des esprits que de l’ignorance, l’incompétence, qui restera et qui laissera une trace pour tout le siècle à venir ! »

A la fin des fins, il faudra bien que les coupables soient punis !

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