Si on perd face à l’Uruguay, c’est Deschamps qui perd,
mais si jamais l’on gagne, c’est la victoire de la diversité !

Publié par le 5 Juil, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Si on perd face à l’Uruguay, c’est Deschamps qui perd, mais si jamais l’on gagne, c’est la victoire de la diversité !

La machine est prête ! Elle se rôde encore …

Déjà quelques papiers à la gloire de N’Golo Konte, le « joueur aux 15 poumons », qui a préféré l’équipe de France à celle du Mali, son pays de naissance.

Mais c’est surtout Kylian Mbappé qui attire les regards et les éloges, largement mérités d’ailleurs ! Le fils d’un Camerounais et d’une Algérienne, un enfant qui jouait au foot à Bondy au milieu de ses copains banlieusards.

C’était Eric Zemmour qui parlait, ce matin, sur RTL. Il prédisait l’exploitation partisane qui sera faite, comme en 1998, d’une éventuelle victoire de la France en Coupe du monde.

La grande presse de gauche, le journal le Monde en tête, a les yeux de Chimène pour ce surdoué. Son talent exceptionnel n’est pas seul en cause ! Il est aussi, il est surtout un parfait produit de propagande au moment où les peuples d’Europe se révoltent électoralement contre les migrants, il ne pouvait pas mieux tomber ! Et ce n’est qu’un début !

Demain, si on perd face à l’Uruguay, ce sera la défaite de Deschamps !
Mais si l’on gagne, ce sera la victoire de la diversité !

Même chose si on bat le Brésil en demi-finale ! On n’imagine même pas une victoire !

Eric Zemmour

– Tous les commentateurs télé en extase,
– toute la presse de gauche en pâmoison,
– les associations antiracistes qui font chauffer la machine à communiquer,
– les ONG qui expliquent que leurs bateaux sont remplis de futurs vainqueurs de la Coupe du monde,
– et la grosse machine de com de l’Elysée qui rentrera dans cette danse endiablée,
– et même Alain Juppé ressortira du placard bordelais son identité heureuse !

L’occasion est trop belle, ils l’attendent depuis vingt ans !

En 98, on se souvient du délire autour de la France Black-Blanc-Beur. C’était la victoire, non de onze footballeurs, mais du modèle d’intégration à la française ! Qui « faisait passer Le Pen pour un con » selon le mot célèbre de Patrick Devedjian … Et faisant remonter Chirac dans les sondages, lui qui ne connaissait pourtant rien ou foot ! Qui réglait d’un coup de baguette magique tous les problèmes des banlieues, qui montrait avec éclat la réussite du vivrensemble !

Et puis, et puis, la bulle de propagande s’est dégonflée !

Et puis le réel a repris le dessus ! Des jeunes franco-algériens, nés en France, sifflaient et insultaient les joueurs français, surtout Zidane, qualifié de traitre, lors d’un match, en 2000, contre l’Algérie. Et puis les émeutes de banlieues en 2005, et puis l’équipe de France de 2010, qui ressemblait à un repère de caïds immatures, comme disait le ministre des sports de l’époque. Alors, les mêmes exaltés de 1998, rappelaient, avec componction, que ce n’était qu’un jeu, qu’ils n’étaient que des jeunes footballeurs, presque des enfants !

Ceux-là avaient oublié ou ignoré, tant leur science footballistique était récente et opportuniste, que déjà Raymond Kopa était fils de mineur polonais, que Michel Platini était fils d’Aldo, le Rital, et Zidane, fils de Kabyle algérien. Sans oublier Tiguana, le Malien ou Fernandez, l’Espagnol !

Le B-A-BA de tout amateur de football, qui, quelles que soient ses opinions politiques, quelles que soient ses convictions sur l’immigration, sera demain devant sa télé et hurlera sa joie, quand la France marquera un but, que ce soit par Mbappé ou par Grietzmann ou par un autre, qu’il soit blanc ou noir, Français de souche ou enfants d’immigré !

Il sera tellement heureux que la France gagne la Coupe du monde, même s’il doit subir, pendant plusieurs jours, les sarcasmes de la bien-pensance.

Pour la joie d’une victoire en Coupe du monde, le jeu en vaut la chandelle !

Eric Zemmour pour RTL.

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