Toujours ce deux poids deux mesures répugnant !

Publié par le 10 Mar, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Toujours ce deux poids deux mesures répugnant !

Ils sont bien peu nombreux les journalistes ou chroniqueurs qui ont dénoncé les menaces de mort éructées par un rappeur médiocre contre le journaliste Pascal Praud.

Aveuglés par leur idéologie, et totalement dépourvus d’éthique, ils pensent probablement que ce journaliste n’a au fond que ce qu’il mérite … parce qu’il est de droite !

Je cite les paroles d’Anne-Christine Lang, députée LREM de Paris, qui déplore sur son compte Twitter le manque de réaction à gauche :

Il paraît que soutenir Pascal Praud, c’est de droite. Surtout en période électorale… ça en dit long sur la décomposition d’une partie de la gauche ...

Je sais bien que j’ai déjà commis un article sur le sujet mais, si dans ce blog – intitulé A droite, fièrement ! – on ne se mobilisait pour défendre l’un des rares journalistes à ne pas se vautrer dans la fange progressiste et à oser avancer des opinions plutôt à droite, on devrait se débaptiser illico !

Voici donc un texte de Gilles-William Goldnadel paru dans Le Club de Valeurs actuelles qui fait le bilan des maigres réactions et des silences coupables de cette affaire :

Les pros point prompts pour soutenir Praud

Dans son éditorial hebdomadaire, l’avocat Gilles-William Goldnadel regrette que les menaces de mort proférées par des rappeurs à l’encontre du journaliste Pascal Praud n’aient pas suscité les grands concerts d’indignations pourtant si fréquents quand d’autres sont la cible de menaces du même acabit.

Pour ceux qui l’ignoreraient encore, un rappeur islamiste nommé Mohammed Khemissa alias « Sneazzy » a menacé de mort dans son dernier clip le journaliste Pascal Praud dont je m’honore d’être l’ami. Ci-après les fortes paroles de l’artiste inspiré : « Les journalistes salissent l’islam, sont amateurs comme Pascal Praud (salope), ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche. J’suis musulman fier de l’être. »

Plus grave sans doute, la radio de service public Mouv, spécialement dédiée aux jeunes, et subventionnée par la grâce de notre redevance fiscale, a cru devoir diffuser la chanson de notre rappeur en rendant un hommage appuyé à ses paroles « bien travaillées ».

Plus grave encore, à l’heure où mon lecteur lit ses lignes, je n’ai pas assisté de la part des professionnels de l’information médiatique à ces concerts d’indignation dont ils sont ordinairement mélomaniaques.

En dehors de quelques personnalités journalistiques telles que par exemple Ivan Rioufol ou Éric Naulleau, je n’ai pas assisté à la démonstration d’un esprit de corps très athlétique. Mieux encore, j’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé les communiqués de solidarité de Reporters Sans Frontières, du Syndicat National des Journalistes ou de la CGT journalistes. Seul le syndicat FO-médias a bien voulu se manifester. S’agissant à présent des autorités publiques de poursuite judiciaire et administrative et sans vouloir diligenter à leur rencontre un procès d’intention, je nourris peu d’espoir.

C’est ainsi que la section presse du Parquet de Paris semble s’être dédiée exclusivement à la poursuite des soi-disant islamomophobes en cherchant mauvaise querelle mais heureusement vaine à Georges Bensoussan ou à Robert Ménard. Elle considère sans doute que réclamer des comptes à un rappeur islamiste un peu turbulent serait constitutif d’islamophobie tatillonne. Rappelons au passage pour l’ambiance idéologique, que cette même section très spéciale aura tenté tout aussi vainement d’éviter à l’ex-présidente du Syndicat de la Magistrature d’être condamnée dans l’affaire du Mur des Cons. Il est vrai qu’injurier des parents d’enfants victimes d’assassinats n’est pas non plus du plus choquant.

Quant au CSA, ne l’ayant vu vraiment morigéner que CNews, n’ayant même pas cru devoir répondre à ma saisine lorsque je reprochais à RFI d’avoir diffusé sans mot dire les menaces de Yacine Belattar conseillant à M. Blanquer d’éviter le 93, il m’étonnerait beaucoup qu’il réclame des comptes à la chaîne publique Mouv ou à Mohamed Khemissa. C’est étrange, j’ai comme un mauvais pressentiment.

Une chose est certaine, dans notre France prétendument républicaine, égalitaire et fraternelle, selon que vous serez un journaliste très conformiste ou un peu rebelle, la protection confraternelle ne sera pas toute aussi belle.

Gilles-Willam Goldnadel pour Le Club de Valeurs actuelles.

A lire en complément : Pascal Praud menacé de mort : la terrible dérive du rap français.

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