Un acharnement indécent contre la chloroquine !

Publié par le 26 Mai, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Un acharnement indécent contre la chloroquine !

Il y a quelques semaines, une étude était publiée indiquant que le médicament concurrent de la chloroquine, le Remdesivir, produit par le grand labo pharmaceutique Gilead, n’était pas efficace.

Cette information fut peu relevée dans les médias !

Mais aujourd’hui, quand la revue médicale The Lancet, publie des résultats d’une grande enquête concluant que la chloroquine, est, non seulement inefficace mais dangereuse, cette information est partout relayée par les grands médias.

En quelques heures, l’OMS suspendait son usage et le ministre de la santé, Olivier Véran, saisissait les autorités de santé françaises.

On peut s’étonner devant une telle célérité et aussi se demander quelles arrières-pensées financières se cachent derrière ces publications pour le moins orientées comme beaucoup les dénoncent !

Voici ce qu’en dit Philippe Douste Blazy au micro de BFM TV :

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Mais vous me direz que l’ancien ministre de la santé est un proche du Professeur Raoult …

D’accord, alors qu’en dit un autre chercheur, Jean-Dominique Michel, déjà cité dans ce précédent article : Confinement total : la tragique erreur ?

Ce chercheur suisse, mondialement reconnu, s’exprime dans cet article de son blog :

Hydroxychloroquine : The Lancet dans de sales draps …

Extraits :

Les revues médicales nagent en pleine schizophrénie : d’un côté, elles font acte de contrition depuis plusieurs années quant à la médiocre qualité des recherches qu’elles publient (souvent jusqu’à en être fausses) et reconnaissent le rôle qu’elles-mêmes jouent dans ce préoccupant état de fait. Et de l’autre, elles récidivent à la première occasion, d’une manière si grossière qu’elles en viennent à se mettre, comme The Lancet actuellement, dans de sales draps.

Une étude du Lancet publiée avant-hier et reprise en chœur par toute la presse pourrait laisser penser que le débat est clos. Le résultat a l’air sans appel : aucun avantage à la prescription d’hydroxychloroquine, associée ou non avec l’azithromycine ; et mortalité même supérieure au groupe-contrôle. Les opposants à ce médicament (?) bondissent de joie et laissent entendre une clameur triomphale. « Fin de cette supercherie » s’engaussent-ils.

Les lecteurs de ce blog se souviendront ce que j’en ai dit très tôt. Je l’ai répété hier : si d’aventure il devait être démontré que l’HQ ne présente pas d’avantage thérapeutique, je n’en serais absolument pas effondré. La balance bénéfices possibles/risques était suffisamment convaincante pour justifier sa défense avant d’en savoir plus.

L’interdiction a priori imposée aux médecins de ville de convenir avec leurs patients du meilleur traitement disponible est un acte de dictature sanitaire sans précédent. Invoquer une incertitude quant à l’indication de l’HQ pour le Covid est une question importante sans doute, mais oser s’en réclamer pour légitimer une violation sans précédent du droit de prescrire des médecins est proprement indéfendable.

Cela dit, l’étude parue dans The Lancet est-elle définitive ?

En ce qui concerne l’étude du Lancet, relevons d’abord qu’il s’agit d’une étude observationnelle sur près de 100 000 patients. Les opposants au Pr Raoult n’ont cessé de contester sa position privilégiant précisément les études observationnelles plutôt que les essais randomisés à double aveugle que les scientistes considèrent comme la meilleure méthode et même désormais la seule devant prévaloir.

Ayant pris la peine de vérifier ce qu’il en était, j’avais partagé que la recherche valide pleinement la position de Raoult : non seulement la situation d’urgence d’une épidémie rend les RCTs éthiquement problématiques, mais de surcroît leur supériorité sur les études observationnelles n’est pas probante. D’autres études montrant que quand les RCTs sont financés par l’industrie pharmaceutique, la validité de leurs résultats en pâtit !

Je suis donc ravi de voir les supporters de l’étude du Lancet soudainement convertis à une méthodologie qu’ils abhorraient peu avant, dès lors qu’elle arrive aux résultats qu’ils souhaitaient. Passons…

C’est toutefois dans la lecture de la méthodologie de recherche que les choses se gâtent. Voici la critique qu’en fait le collectif « Covid laissons les médecins prescrire » :

Parmi les 13 critiques formulées j’ai retenu :

  1. Des patients hospitalisés à un état grave (trop tard pour la chloroquine),
  2. Dans des pays aux thérapies totalement différentes,
  3. Plus de patients avec co-morbidités dans le groupe recevant la chloroquine,
  4. Une prescription vendue comme précoce mais qui occulte la date des premiers symptômes.

Ce qui est sûr, c’est que l’étude du Lancet est de la très très mauvaise science.

Que la plus prestigieuse revue médicale, ayant admis les difficultés éthiques liées à la faible qualité de la plupart des publications, ayant identifié le problème majeur des conflits d’intérêts, ose publier un tel papier est à vrai dire assez époustoufflant.

The Lancet nous fournit ici un exemple emblématique de malhonnêteté scientifique tel qu’il en existe tant -et qui pourrissent de manière systémique le domaine.

Les journaux et la presse audiovisuelle (qui ne savent simplement pas lire la science, comme le développe mon excellent confrère Laurent Mucchielli) embraient à plein régime, répandant le poison de la désinformation et de la propagande. Les gros titres déferlent : « l’HQ n’est pas efficace et augmente même le risque de mortalité ! » ce qui est une contre-vérité flagrante : ce que l’étude montre, c’est que donner de l’hydroxychloroquine à des patients en phase critique ou terminale n’a pas d’effet thérapeutique avéré, ce que le Pr Raoult affirme de son côté depuis dix semaines !

Ce qui pose deux questions : d’abord celle de la presse généraliste, en Suisse autant et même plus qu’ailleurs, qui roule manifestement pour des intérêts délétères en prévenant tout débat intelligent, circonstancié et nuancé.

Comprendre que tester un traitement préconisé à un stade précoce de la maladie sur des patients hospitalisés en état grave avancé n’apporte simplement aucune réponse à la question de l’efficacité du traitement tel que proposé ne devrait normalement faire couler aucun bielle neurologique chez les journalistes de la RTSou du Temps… Eh bien cela semble bel et bien trop compliqué à penser pour eux !

Non, il n’y a pas à l’heure actuelle, de preuve définitive que l’HQ, prescrite comme le préconise l’IHU Méditerranée-Infection, soit efficace contre le Covid. Mais des indices sérieux, si.

La preuve inverse, affirmée fallacieusement par les principales revues médicales n’existe pas d’avantage -et la scandaleuse étude du Lancet n’y change rien.

La presse une nouvelle fois en question

Avec un certain nombre de questions qu’il faudra bien finir par nous poser :

Est-il acceptable que dans nos démocraties bananières (selon l’expression du Pr Murat Kunt) ce soient des entreprises qui tiennent un bras dans le dos des dirigeant(e)s que nous avons élus ?

C’est de notre aptitude à oser poser la question que la qualité du monde de demain – et de notre santé – dépendent. Ici et maintenant.

Et ne sommes-nous pas en droit d’exiger que la presse se résolve enfin à jouer son rôle de contre-pouvoir à travers un travail d’information et d’enquête conforme à sa vocation et à sa déontologie – et ce pour quoi nous payons ?

Jean-Dominique Michel

J’ajoute la réaction du Professeur Raoult :

Rappelons que dans ce précédent article :

Coronavirus : pour sortir des mensonges du pouvoir,

il est clairement montré, à partir de chiffres incontestables,  les meilleures performances de la région PACA et en particulier de Marseille, dans la lutte contre le coronavirus.

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