Un parachute très doré !

Publié par le 9 Mar, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Un parachute très doré !

Je ne suis pas de gauche … ça se saurait ! 

Mais j’ai souvent envie de renverser la table devant les instances dirigeantes qui se gavent au détriment du peuple. Les parachutes dorés, les retraites-chapeaux ne sont plus supportables aujourd’hui.

A chaque scandale, c’est un déferlement médiatique. Le gouvernement condamne moralement le bénéficiaire de sommes faramineuses puis fait voter une loi.

Et quelques mois plus tard, c’est un autre scandale qui éclate !

Le régime de chômage des Intermittents du spectacle est, en soi, un scandale mais quand on apprend que le directeur de la caisse qui les gère vient de la quitter avec sous le bras un pactole de 1,9 million d’euros, on ne peut que se révolter.

Cet article de Capital nous révèle ce scandale :

Le parachute très doré du directeur de la caisse des intermittents du spectacle

Patrick Bézier – directeur d’Audiens, gestionnaire des caisses des intermittents et des journalistes pigistes.

Après quinze ans à la tête d’Audiens, Patrick Bézier est parti avec 1,9 million d’euros. Une somme « dans la norme » à en croire le principal intéressé, dont la ligne de défense va avoir du mal à passer.

En termes de parachute doré, Patrick Bézier fait fort. Jusqu’à l’année dernière, il dirigeait Audiens, groupe de protection sociale… à but non lucratif, qui gère notamment les congés spectacles des intermittents ou encore les caisses de retraite des journalistes pigistes. Des professions précaires, qui risquent d’avoir du mal à encaisser le montant perçu par Patrick Bézier au moment de quitter Audiens après quinze années à sa tête : selon le Canard Enchainé, il a profité d’un joli pactole d’1,9 million d’euros.

Le journal dresse le détail de cette somme : Patrick Bézier a touché douze mois de salaire, soit 300.000 euros net, auxquels il faut ajouter des indemnités légales, et un juteux solde de tout compte (congés payés, etc). Il a aussi bénéficié de deux retraites chapeau, légales, au titre de deux articles du Code général des impôts. De quoi voir venir, alors que son salaire annuel était… de 422.000 euros brut par an jusqu’alors.

« Des montants très raisonnables »

Des indemnités « dans la norme » selon le principal intéressé, interrogé par le Canard Enchaîné, même s’il trouve « plus honnête de parler en net, et même en net après impôts ». « Audiens regroupe une dizaine d’institutions de retraite, de prévoyance, etc. Je touchais un salaire pour diriger chacune d’elles. Remonté à chaque société, ça fait des montants très raisonnables. Par exemple, pour diriger la mutuelle d’Audiens, j’étais payé 5.000 euros par mois », se défend-il maladroitement.

Il explique que ses conditions de départ ont été « fixées il y a plus de dix ans, quand les choses allaient bon train, et tout a été approuvé en conseil d’administration ». « Il a très bien manœuvré, pendant des années, pour se mettre tout le monde dans la poche, notamment la CGT, qui y joue un rôle clé », assène un ancien de la maison, amer, toujours dans les colonnes du Canard Enchainé. Pas de quoi faire douter l’ancien président d’Audiens : « On fait le même métier que des groupes d’assurances où les dirigeants, eux, touchent des stock-options », ajoute Patrick Bézier.

Les personnes cotisant auprès d’Audiens apprécieront de savoir que Patrick Bézier est toujours impliqué au sein du groupe : il est conseiller spécial d’Odile Tessier, qui lui a succédé, et président d’Audiens Care, le pôle santé. Mais « à titre bénévole », assure-t-il.

Frédéric Serveur pour Capital.

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