Un peu de terrorisme fiction (suite 2)

Publié par le 9 Avr, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Un peu de terrorisme fiction (suite 2)

Le dernier épisode de notre terrorisme-fiction s’était terminé à la mi-octobre 2018 après un enchainement synchronisé de cinq attentats perpétrés à l’arme blanche dans des gares dans la capitale et en province.

Les 8 morts et 21 blessés graves de ces attaques avaient été précédés, au mois de juin 2018, par trois attentats beaucoup plus graves (un camion-bélier, un massacre dans une église, des grenades dans un TGV) pour un total de plus de 900 morts et blessés !

Le dernier épisode se terminait par cette inquiétante conclusion :

«  Dans le pays, une sourde colère monte … »

24 décembre 2018

Depuis le terrible mercredi noir du 10 octobre, les choses avaient paru se calmer un peu. Durant la période, les services de lutte contre le terrorismes arrêtèrent néanmoins trois cellules d’islamistes radicaux prêts à passer à l’acte.

Mais, la Direction générale de la sécurité intérieure (DCRI) fut bientôt préoccupée par un autre front qui menaçait de s’ouvrir. Dans les milieux d’extrême droite, des groupuscules s’étaient considérablement renforcés depuis les derniers attentats et même, d’autres s’étaient créés de toute pièce …

Gérard Collomb se souvint alors qu’il avait été socialiste dans une autre vie, et il lança un large coup de filet dans les milieux d’extrême droite. Ça ne mangeait pas de pain électoralement de s’en prendre à l’extrême droite et ça plaisait beaucoup aux milieux gauchistes.

Mais la pêche s’avéra peu probante : sur les neuf organisations visitées, les perquisitions ne permirent que de mettre la main sur quelques dizaines de matraques et de battes de base-ball ainsi que de nombreux lots de tracts anti-islam. Trois groupes furent néanmoins dissous pour tenter de justifier la considérable énergie mobilisée contre l’extrême droite.

En cette veille de Noël, les Français avaient baissé la garde et préparaient la fête de Noël. Les médias « mainstream » avaient pour la plupart suivi les insistantes consignes venant de l’Elysée demandant qu’on rassure les Français après ces deux mois de trêves sans attentats.

Les chaines d’infos avaient renvoyé leurs experts en terrorisme en vacances et on envoyait moult jeunes reporters faire des micro-trottoirs où l’on voyait les Français acheter les derniers cadeaux et faire leurs courses pour des réveillons qui s’annonçaient joyeux et bien arrosés.

23H, la cathédrale d’Amiens est au trois-quart remplie …

La messe de minuit a commencé depuis une demi-heure. C’est l’homélie et Monseigneur Olivier Le borgne, évêque d’Amiens, monte en chaire.

Sur le parvis de la cathédrale, trois vigiles filtrent de rares paroissiens retardataires, alors que 4 policiers discutent dans un car de police garé un peu plus loin. La place devant la cathédrale a été équipée de plots destinés à éviter les attaques au camion-bélier comme celui de Nice et de Perpignan.

C’est alors que deux véhicules surgissent à grande vitesse de la rue André. Le premier est un van qui fonce sur le car de police et le percute violemment par le travers. Quatre assaillants descendent du van et mitraillent à la Kalashnikov les policiers déjà blessés.

Le second véhicule, un camion de déménagement,  fonce sur un kiosque en bois qu’il balaye comme une botte de paille et pénètre sur le parvis face au fronton de la cathédrale, à un endroit dépourvu de plot ! Bizarrement le camion stoppe au milieu du parvis …

Les assaillants du van courent vers la cathédrale mettant en fuite les trois vigiles désarmés dont deux seront abattus de rafales dans le dos. Les quatre terroristes font irruption dans la nef et bloquent toute sortie des fidèles. Une rafale coupe en deux la statue du christ crucifié sur sa croix. Une seconde blesse mortellement monseigneur Le borgne.

Probablement synchronisé par le bruit les premières rafales, le camion se remet alors en route prend de la vitesse et fonce sur la porte centrale de la cathédrale. Dans un terrible fracas, il défonce la massive porte en bois mais reste coincé. Le silence se fait pendant quatre secondes interminables …

Au cri de Allah Akbar le passager du camion actionne le bouton de sa télécommande qui déclenche une énorme explosion. Une boule de feu entre dans la nef et va embraser la moitié de celle-ci. Dans l’explosion, un large partie de la façade de la cathédrale est emportée.

Deux des assaillants sont tués dans l’explosion mais il en reste deux qui s’étaient protégés derrière l’autel au fond de la nef. Ils termineront le massacre en arrosant les rangs des fidèles totalement paniqués ou hébétés par la puissance de l’explosion.

Ce sont des centaines de morts qu’on dénombrera dans ce qui devient dès lors l’attentat le plus meurtrier qui ait jamais touché la France.

25 décembre 2018 : la riposte

La France est sous le choc. Beaucoup de Français sont tétanisés. C’est en effet le premier attentat à l’explosif sur le sol français. Emmanuel Macron intervient à la télévision. Visiblement ému, il annonce pour le lendemain des mesures drastiques et dors et déjà un couvre-feu de 22H à 6H du matin.

Mais dans certains milieux, depuis les attentats du mois de juin,
certains avaient commencé à se préparer sérieusement à la riposte …

Le symbole énorme représenté par un massacre perpétué dans une cathédrale, qui plus est, le jour de Noël, ne pouvait rester ignoré par ces groupes prêts à l’action depuis plusieurs mois.

Dans la nuit du 25 décembre, 8 mosquées seront attaquées. Trois seront mitraillées copieusement. Les cinq autres seront attaquées au cocktail Molotov. Parmi, ces dernières, l’une d’elle sera en grande partie détruite.

26 décembre 2018

Désormais, une seule question hante les esprits des Français :

La France va t-elle entrer en guerre civile ?

A suivre …

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