2022 : le scénario catastrophe (1/2)

Publié par le 18 Juin, 2019 dans Blog | 0 commentaire

2022 : le scénario catastrophe (1/2)

C’est dramatique ! Le paysage politique français,
depuis mai 2017, se délite chaque jour un peu plus !

Les anciens partis de gouvernement, les Républicains et le Parti socialiste, ont été broyés. Nous n’avons plus le choix qu’entre la peste (brune ?) et le choléra (en marche) !

La politique est tombée bien bas, même au Palais Bourbon. Devinez la seule mesure qui a fait se lever comme un seul homme tous les godillots de la République en marche ?

La baisse des dépenses publiques ? Que nenni ! La maitrise de l’immigration ? Ne rêvez pas !

Non, c’est juste l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée de la PMA pour toutes ! Soit la possibilité donnée à une poignée de lesbiennes de créer des enfants sans père !

Cela va donc très mal ! Mais ça pourrait être pire ! C’est le scénario catastrophe que nous a proposé Vicento80 dans un récent commentaire. Un scénario extrêmement  bien ficelé que je vous propose maintenant en deux parties compte tenu de sa consistance :

2022

Election présidentielle, Macron est réélu face à Marine Le Pen, 52% / 48%, malgré une fin de quinquennat désastreuse, marquée notamment par une reprise du mouvement des gilets jaunes suite à la crise iranienne qui vit le litre de SP95 monter à plus de 2€/L. Malgré un premier tour à haut risque où il risqua à quelques dixièmes de % l’élimination par le candidat Vert Yannick Jadot. Sauvé in extremis par ses électeurs du centre-droit, finalement ralliés à lui, craignant la mise en œuvre du programme écolo gauchisant (les sondeurs donnant Jadot gagnant face à Le Pen). Les promesses semi-marxisantes sorties du chapeau entre les deux tours par la patronne du RN, cherchant à rallier quelques % supplémentaires de mélenchonistes, sapèrent par ailleurs le travail entrepris lors de la campagne par sa nièce Marion pour unir les droites, et firent fuir les quelques centaines de milliers de voix qui auraient pu la voir triompher.

A peine Macron réélu, celui que toute la presse de Gauche décrit comme le nouveau croquemitaine de Droite, s’empresse de cocufier sa majorité d’électeurs anciens LR, UDI, … Ceux-ci espéraient voir Bertrand, Darmanin, ou Pécresse à Matignon. Certaines rumeurs allaient même jusqu’à laisser imaginer le retour de Sarkozy en politique. Or, c’est Cohn-Bendit qui débarque à Matignon, avec comme priorité de trianguler le nouvel adversaire écolo. La première mesure étant de faire voter et d’intégrer à la constitution un délit de climato-négationnisme au champ très large, et de créer de la notion de crime contre l’écologie.

Sur le plan économique, la promesse d’une réduction de 5 points de la dépense publique est rapidement trahie. De toute façon, il faut rapidement emprunter des dizaines de milliards pour subventionner et maintenir en vie tous les secteurs industriels mis à mal par la nouvelle politique écologique. Enfin, rien n’est bien sûr entrepris pour diminuer les flux migratoires, un discours ambigu sur le sujet masquant une inaction volontaire. Il faut dire qu’il s’agit de ménager le nouveau parti confessionnel et communautariste « modéré » du PMDF (Part des Musulmans de France) qui a réalisé une percée aux élections dans les quartiers, avec une dizaine d’élus dans la nouvelle assemblée.

2027

Macron se représente. Prétextant de la montée du danger fasciste, et profitant de la sous-représentation du RN dans les 2 assemblées, il a fait voter une révision constitutionnelle lui permettant d’aller jusqu’à 4 mandats. Cette fois-ci, cela a fait des remous. Plusieurs personnalités de l’ancienne gauche, quelques « dinosaures », sont montées au front contre ce coup de force. Face à la dérive autoritaire et communautariste, Manuel Valls a, à grand fracas annoncé rejoindre le nouveau mouvement Droite Unie de Marion Maréchal, qui a écarté sa tante suite à l’échec de 2022. De même que le toujours maire de Lyon Gérard Collomb. Il semble que cette fois-ci Marion arrivera à briser le plafond de verre sur lequel buta par trois fois sa tante. Tous les sondages semblent le prédire…
C’est sans compter sur la machine médiatico-judiciaire, qui s’empresse de monter une affaire à partir d’une peccadille, et de rapidement prononcer une peine d’inéligibilité à l’encontre la favorite de l’élection. Peine confirmée par les instances européennes (CEDH, …) qui rejettent les appels et pourvois en urgence de cette dernière. La Droite Unie se divise de nouveau, entre une nouvelle candidature Marine, une candidature Retailleau, et l’éternel Dupont-Aignan, et se retrouve éliminée au premier tour.

Une hypothèse pour Mme X. Tant qu’à faire dans le catastrophisme …

Mais là se joue une surprise : débordé sur sa gauche, tel Frankenstein dévoré par la créature qu’il a engendrée, Macron est battu au 2e tour par les écologistes. Mme X. entre à l’Elysée, à la tête d’une coalition Vert-Rouge-Indigéniste. Rapidement, la poussière mise sous le tapis par Macron et Cohn Bendit réapparaît. Le nouveau gouvernement doit faire face à des suppressions massives d’emplois dans l’industrie. L’automobile ciblée depuis plus de 10 ans comme « criminelle contre le climat » est la première à tomber. PSA supprime 30 000 emplois et ferme ses sites emblématiques de Mulhouse, Sochaux et transfère sa R&D à Shenzen en Chine. Renault, dont la fusion « entre égaux » avec FCA a déjà réduit sa partie française à la portion congrue, délocalise en Inde ce qui restait d’usines françaises. Chez les équipementiers, c’est la même saignée. De toute façon, ils ont raté le tournant de l’hydrogène, segment sur lesquels les chinois ont pris la place, les européens s’étant enfermés dans « l’Airbus des batteries », qui échoua faute de maîtrise de la chaîne d’approvisionnements en métaux rares.
En parlant d’Airbus, ça ne va guère mieux côté aéronautique. Air France n’est plus qu’une petite compagnie régionale toujours minée par les grèves, mais surtout plombée par les lois prises unilatéralement par la France lors du 2e quinquennat Macron : taxation lourde du kérosène, interdiction des vols intérieurs. Le transport aérien est vite devenu un luxe réservé à petite élite, et certains rusent pour éviter les taxes en utilisant des aéroports Belges, Suisses, Espagnols. De son côté, Airbus qui continue à engranger des commandes records, s’adapte. L’annonce du transfert du siège à Singapour a lieu dès le mois de juin. Les nouveaux sites d’assemblages et de pièces détachées développés au Brésil, en Inde et aux USA prennent le relais des sites français sur lesquels le constructeur réduit la voilure très brutalement après l’élection. Là aussi, et dans toute la filière, les pertes d’emploi sont massives.

Dans l’énergie et le ferroviaire la situation est alarmante. D’Alstom bradé 12 ans plus tôt à GE il ne reste plus rien. Sa branche transport a elle été avalée par les coréens qui ont transféré massivement le savoir-faire et les emplois vers l’Asie. Le dernier quinquennat a par ailleurs achevé la filière nucléaire en décidant l’installation massive d’éolienne importées de Chine, et la fermeture de 12 réacteurs.

A suivre …

Demain, même chaine, même heure !

Vicento80 pour A droite, fièrement !

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