Votre logement est trop grand pour vous ! Honte à vous !

Publié par le 11 Juil, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Votre logement est trop grand pour vous ! Honte à vous !

Au terme d’une vie professionnelle longue et éprouvante, votre niveau de vie s’est progressivement élevé. Vous avez vécu d’abord dans des appartements et un jour, vous avez opté pour la liberté d’une maison individuelle.

Vous avez préparé, avec votre propre argent, une retraite confortable dans une grande maison dans laquelle vous pourrez être à l’aise et recevoir votre famille et vos amis …

Vous vous considériez comme légitime à bénéficier de ce confort surtout quand vous évaluez tous les impôts et taxes que l’Etat vous a pris à chaque étape de votre progression.

Et voila qu’une étude de l’INSEE tente de vous culpabiliser !

Selon cette étude, un quart des ménages français vit dans un logement considéré comme largement sous-occupé, c’est-à-dire avec au moins trois pièces de plus que nécessaire !

Vous faites le compte, et vous vous sentez visés ! Alors vous vous posez des questions :

Qui a demandé cette étude ?

L’Etat, les agences immobilières, des associations écolos prônant la décroissance ?

Quel est l’objectif poursuivi par cette étude ?

Proposer des voies d’économie aux familles ?

Culpabiliser le Bourgeois ? Le Blanc de plus de 50 ans ?

Préparer la population à des mesures incitatives … ou punitives ?

Voici un tweet de Le Collectif (@tatiann69922625) qui propose une analyse critique de cette étude de l’INSEE et dévoile ce qui se cache derrière :

Manipulation douce

1 – De quoi s’agit-il ?

Quand l’Insee prétend que 1/4 des ménages vivent dans des logements « largement sous-occupés », ce n’est pas juste une info neutre. C’est une ingénierie sociale subtile. Voici pourquoi, avec les biais cognitifs utilisés.

2 – Que dit exactement l’étude ?

Que 25% des ménages vivent dans un logement avec 3 pièces de plus que « nécessaire ».

Mais « nécessaire » selon qui ? Selon une norme arbitraire définie par l’État ?

3 – On vous fait croire qu’un logement « sous-occupé » serait un problème.

Mais cette notion ne tient aucun compte :

– du confort,
– du télétravail,
– de la santé mentale,
– des choix de vie,
– ou du droit de vieillir chez soi.

C’est une déshumanisation statistique.

4 – objectif : vous culpabiliser !

Un effet de contraste est volontairement activé :

Certains dorment dehors pendant que vous vivez dans 100 m² à deux !

C’est un piège émotionnel, un levier de honte sociale.

5 – Ce n’est pas de l’information

C’est une préparation mentale à ce qui va venir :

– Taxes sur les grandes surfaces,
– Incitations à quitter son logement,
– Logement intergénérationnel forcé,
– Ou solidarité spatiale imposée.

6 – Plusieurs biais cognitifs sont mobilisés pour influencer votre jugement :

– Biais de cadrage : présenter le surplus comme un abus
– Biais d’ancrage : imposer une norme comme « évidente »
– Biais de disponibilité : évoquer le mal-logement pour choquer
– Biais du faux consensus : faire croire que c’est « moral ».

7 – En réalité, cette étude est une arme de persuasion massive.

Elle ne cherche pas à informer, mais à :

– Créer un faux problème
– Désigner des coupables invisibles
– Légitimer des mesures coercitives à venir

8 – Le logement est un droit, pas une faveur.

Ce qu’ils appellent « sous-occupation » est souvent :

– de la stabilité
– de la mémoire familiale
– ou de la dignité dans la vieillesse

Ne laissons pas la statistique écraser l’humain.

9 – Ce n’est pas une guerre de chiffres.

C’est une guerre de récits.

Apprenons à repérer les manipulations psychologiques, même quand elles se cachent derrière des graphiques ou des mots techniques.

Mammie Bocock 07/2025
@tatiann69922625

Voici une vidéo qui reprend cette étude en l’appliquant à la théorie de la fenêtre d’Overton (voir la définition ici) :

@patrice.darras La fenêtre d’Overton #manipulation #manipulationtechniques #rhétorique ♬ son original – Patrice d’Arras

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