Il faut stopper les va-t-en-guerre de Bruxelles !

La Commission européenne, suivie moutonnièrement par Macron, s’apprête à nous refaire le coup du covid.

Au début du covid, Macron avait déclaré d’un air sombre, à la télévision, que nous étions en guerre contre le covid-19.

Pour terroriser la population et lui faire accepter les injections à répétition d’une substance expérimentale, le pouvoir macronien avait mobilisé les médias chargés de ravaler leurs questions et de relayer sa propagande.

Tout ça pour rien, puisque le statisticien Pierre Chaillot a démontré brillamment, chiffres officiels à l’appui, qu’on ne trouve aucune trace d’une quelconque surmortalité durant le covid. Pas d’épidémie virale mais juste une épidémie de tests PCR (faussement) positifs !

Et voila que Bruxelles se mobilise pour tenter de nouveau de faire peur aux peuples, cette fois-ci en brandissant la menace russe qui serait déjà à nos portes.

Plusieurs géopolitiens dont Pierre Lellouche et Emmanuel Todd ont ramené à sa juste valeur la menace russe en rappelant notamment les chiffres du PIB et de la démographie russes.

Voici, par exemple, une intervention d’Emmanuel Todd :

@liberta8_1205 #actu #info #tv5 #todd #guerre ♬ son original – Liberta8_1205

Voici un article paru dans le Saker francophone que je prends le risque de relayer ici malgré son côté cynique et caricatural. L’auteur prête à l’Europe, et à l’OTAN, des arrières-pensées va-t-en-guerre mercantiles tout à fait condamnables.

Néanmoins, selon moi, il est intéressant d’en prendre connaissance avec tout le sens critique nécessaire …

L’astucieux plan de guerre de l’Europe

Les dirigeants européens s’affairent à élaborer des plans de remilitarisation, se préparant à une attaque russe, ce que les Russes, de manière tout à fait insultante, n’ont pas l’intention de faire. Mais peu importe : si les Russes ne veulent pas attaquer l’Europe, l’Europe peut peut-être attaquer la Russie à la place ? Cela vous semble-t-il être une idée particulièrement stupide ? Peut-être, mais même un tel niveau de stupidité ne suffirait pas à faire dérailler le projet de remilitarisation de l’Europe. Il faudrait plus que de la stupidité : un manque d’argent, peut-être, ou un manque de capacité industrielle.

Quoi qu’il en soit, le plan des élites européennes est le suivant :

1. Dépenser beaucoup d’argent emprunté dans des systèmes d’armement inutiles, empocher une partie de cet argent et le placer à l’étranger.
2. Provoquer la Russie pour qu’elle déclenche une guerre en commettant un génocide contre les populations russes dans tous les endroits où elles sont concentrées en grand nombre (Estonie, Lettonie, Lituanie, Transnistrie, Chypre, Russie elle-même).
3. Subir une défaite humiliante et déclarer une capitulation sans condition.
4. S’enfuir vers un paradis tropical et profiter de sa richesse mal acquise, laissant aux Russes le soin d’essayer d’atténuer la catastrophe humanitaire qui s’ensuivra.

Si jamais ce plan ne semble pas suffisamment brillant aux dirigeants européens, cela signifie simplement qu’il est temps d’augmenter la dose de cocaïne. Cette substance magique peut faire passer même l’ancien banquier, le fonctionnaire syndical ou la gynécologue la plus terne pour un brillant stratège militaire (à ses propres yeux).

Tout l’appareil de l’UE à Bruxelles parie sur la guerre, non pas pour la victoire, mais pour le profit. Et pas tant pour le profit au sens traditionnel du terme, qui consiste à fabriquer quelque chose d’utile et à le vendre avec profit, mais plutôt pour effrayer le public à l’aide de menaces fantômes, accumuler de la dette publique et en empocher une partie. Le complexe militaro-industriel européen, rempli d’amis et de parents de politiciens, a besoin d’argent. Malheureusement, pour que cet argent coule à flots, il faut aussi que le sang coule.

Le prix pour cela s’élève actuellement à environ 800 milliards d’euros, mais ce n’est que dans un avenir proche ; à plus long terme, le ciel est la limite. La France prévoit à elle seule d’allouer 431 milliards d’euros aux besoins de son armée l’année prochaine, soit plus que l’ensemble du budget militaire de la Russie. Mais notez la différence : la Russie mène et gagne une guerre terrestre majeure, tandis que la France ne dispose même pas d’une force armée qu’elle pourrait déployer, à l’exception de la Légion étrangère, qui est plutôt minuscule. En revanche, elle compte un certain nombre de bureaucrates militaires avides d’argent.

Vous pensez peut-être que j’ai des préjugés contre la France, alors voici quelques faits concrets. La France n’est pas officiellement en guerre. Elle ne mène aucune opération militaire nulle part (les exercices d’entraînement ne comptent pas). Elle ne participe à aucun conflit armé dans le monde (les mercenaires français ne comptent pas). Alors pourquoi a-t-elle besoin de 431 milliards d’euros d’armes ?

Dimitri Orlov pour le Saker francophone.