
– Alors que Macron joue les va-t-en-guerre et menace d’entrainer la France dans un affrontement avec la Russie,
– Alors que le déficit et la dette de la France explosent et font craindre sa mise sous tutelle par le FMI,
– Alors que l’instabilité politique est à son comble et que le gouvernement Bayrou est sur le point d’être renversé,
– Alors que l’insécurité explose, que les actes antisémites se multiplient et que la submersion migratoire se poursuit,
Un misérable petit politicien propose d’autoriser la GPA en France !
Oui, en totale déconnexion avec les besoins et les priorités des Français, Gabriel Attal n’a rien trouvé mieux, pour revenir dans l’actualité, que de faire cette proposition incongrue !
Ceci ne fait que confirmer que le rouleau compresseur progressiste ne cesse d’avancer et d’écraser les valeurs les plus profondes de notre civilisation judéo-chrétienne.
A chaque avancée, les progressistes nous promettent que ce sera la dernière. Juré, craché !
Rappelez-vous :
Quand ils ont voté le PACS, ils nous ont promis qu’il n’y aurait pas de mariage pour les gays.
Quand ils ont commencé à penser au mariage gay, ils ont écarté toute possibilité d’adoption pour les couples homos.
Quand ils ont voté le mariage gay, ils y ont inclus l’adoption plénière !
Et puis ils ont voté la Procréation Médicalement Assistée (PMA) tout en excluant la Gestation Pour Autrui (GPA).
Aujourd’hui, Attal propose la GPA éthique en promettant que jamais le corps de la femme ne serait marchandisé !
Sa proposition commence par un oxymore puisque si l’on se place du côté de l’enfant, réduit à l’objet d’une transaction, avec ou sans échange d’argent, une GPA ne peut pas être éthique !
Mais demain, soyez-en sûr, c’est la GPA sans limite qui sera votée !
Voici ce qu’en dit Iris Bridier dans cet article de Boulevard Voltaire :
Avec la « GPA éthique », c’est reparti
pour la manipulation sémantique
L’expression ferait presque rire, si elle n’était si grave … Il fallait oser. C’est la dernière sortie en date de la Macronie, jamais en reste d’imagination pour faire passer son idéologie.
Il faut tenir le calendrier progressiste, qu’à cela ne tienne !
Une Macronie qui se prépare à faire sans Macron, 2027 approchant au galop. L’euthanasie ? On y est presque. Afin de ne pas effrayer les masses par un terme trop eugéniste, on lui a préféré la plus douce « fin de vie » ou charitable « aide active à mourir ». On a parlé également d’« assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ».
Alors, quitte à repousser encore un peu plus loin les limites de la déshumanisation de notre société, un coup partie, allons-y. Ce jeudi, Gabriel Attal, patron du parti macroniste, franchit cette fameuse « ligne rouge » que, jamais, ô grand jamais, le Président Macron ne franchirait. L’ancien Premier ministre d’évoquer, dans le cadre de la préparation du projet présidentiel de 2027, une possible légalisation de la gestation pour autrui, en théorie interdite par la loi du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, mais en pratique largement contournée par un show-biz bien-pensant, peu scrupuleux d’aller faire fabriquer ses bébés à l’étranger. Chacun en conviendra, l’urgence en cette rentrée politique est à la réforme sociétale pour redresser notre pays surendetté et archipélisé. C’est certainement ce à quoi pensent les Français, le matin, en se rasant…
Éthique donc moralement acceptable
On s’était déjà habitué (comme pour l’avortement qu’on décrit par l’IVG) à remplacer l’expression de gestation pour autrui par ces trois lettres GPA, plus neutres, plus propres sur elles, euphémisant ainsi dans nos esprits les concepts d’exploitation du ventre de la femme et de réification de l’enfant. Mais la pratique étant encore interdite, il faut œuvrer à faire évoluer nos mentalités beaucoup trop arriérées. Pour cela, il suffit de reprendre les vieilles ficelles de manipulations totalitaires, habilement décrites par Orwell pour qui les mots devenaient instruments de domination ; techniques déjà usitées par les révolutionnaires qui changèrent les noms des mois et des villages.
Alors là, Gabriel Attal et son cabinet nous parlent d’une « GPA éthique », n’est-ce pas magnifique ? Ce serait une GPA « à la française », encadrée pour ne pas tomber dans un système lucratif. Comprenez, vous les petits cerveaux attardés qu’il faut dominer, si c’est lucratif, c’est mal, tandis qu’une fois encadrée, pourquoi s’y opposer ? C’est donc cela, une GPA éthique. C’est éthique, donc moralement acceptable. Qu’importe si on manipule la sémantique par de la novlangue pour faire passer pour bonne une mauvaise idée et éloigner la réalité glaciale et chirurgicale de l’acte. Qu’importe si de pauvres femmes vont encore être exploitées et de pauvres nouveau-nés arrachés aux bras de celles qui les auront portés, faisant fi du fameux lien mère-enfant. Non, soyez rassurés, chers Français si bien gouvernés, exit la marchandisation des ventres et des bébés, ce ne sera pas lucratif, on vous dit. On imagine aisément que de bonnes âmes, sensibles au sort de couples en mal d’enfant, se prêteront par bonté et par empathie aux traitements hormonaux, offriront pour la cause leur dépression post-partum voire les risques accrus d’hypertension ou de prééclampsie pendant la grossesse, leurs hémorragies, leurs césariennes ou leurs diabètes gestationnels. Qu’elles sont généreuses, tout de même, ces mères porteuses !
Laissons le dernier mot à une spécialiste, la psychologue Marie-Estelle Dupont, qui rappelait sur CNews cette évidence :
Dans la GPA, l’intérêt supérieur de l’enfant n’existe pas […] La GPA, c’est le contraire du progrès, c’est l’obscurantisme absolu.
La psychologue Marie-Estelle Dupont estime que «la GPA, c’est l’obscurantisme absolu», en revenant sur la proposition d’une GPA éthique de Gabriel Attal #LaMatinaleETE pic.twitter.com/3Y686Rfwdc
— CNEWS (@CNEWS) August 22, 2025




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