Une tête de cochon devant une mosquée : c’est abject !
Mais une Vierge incendiée, ça n’émeut personne !

Publié par le 11 Sep, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Une tête de cochon devant une mosquée : c’est abject !Mais une Vierge incendiée, ça n’émeut personne !

Combien faudrait-il d’incendies d’églises
pour que les médias en fassent état ?

En tout cas beaucoup plus que 50 !

Puisque c’est le chiffre de 50 tentatives et incendies volontaires qui a été relevé pour l’année 2024, en hausse de plus de 30 % par rapport à l’année précédente !

La même année, on a dénombré 770 actes anti-chrétiens.

Le JDD pointe un autre phénomène en hausse : les vols dans les églises. Avec 288 faits recensés en 2024, contre 270 en 2023, les édifices catholiques sont de plus en plus visés par les cambrioleurs. En moyenne, cinq vols par semaine sont commis dans les églises françaises.

Mais, ça n’émeut personne, ni les pouvoirs publics, ni les médias qui par contre ont qualifié d’abject le dépôt de têtes de cochon devant les portes de quelques mosquées !

C’est ce que rapporte Gabrielle Cluzel dans cet article de Boulevard Voltaire :

Géométrie variable : les têtes de cochon indignent,
l’incendie de la Vierge indiffère

Qui pour s’indigner de l’incendie, lundi, de la pauvre Notre-Dame-de-Bon-Secours de Guingamp (Côtes-d’Armor) ?

C’était le 8 septembre, on y célébrait la Nativité de la Vierge. La piste privilégiée est criminelle. Un ou plusieurs individus ont donc décidé de « faire sa fête » à leur façon à la Vierge noire, la seule en Bretagne, qui revenait, selon Le Télégramme, d’une procession à Lourdes. Les paroissiens horrifiés ont découvert, pendant la messe, un feu dévorant les vêtements de celle qui fait toujours l’objet d’une profonde dévotion populaire et que l’on sort le premier week-end de juillet lors du pardon de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Ils ont, bien sûr, saisi un extincteur et éteint l’incendie, mais les dégâts sont importants.

C’est la troisième fois en dix ans – peu ou prou, du reste, à la même période de l’année : le 28 octobre 2015 puis le 14 septembre 2021 – que la Vierge est la cible des incendiaires. Au-delà du caractère religieux, il y a la destruction de délicates broderies, fruit de milliers d’heures de travail. Pauvre Bretagne, jadis si chrétienne, qui, en fait de Notre-Dame, ne connaît plus que celle des Landes peuplée de zadistes (ni virginaux, ni immaculés…) et que les curés de gauche, par des dizaines d’années d’homélies militantes, ont livrée aux mains des antifas et des islamistes. Laquelle de ces deux sinistres catégories, ici, a œuvré ? À moins qu’il ne s’agisse d’un de ces fameux « déséquilibrés », suffisamment lucide, cependant, pour identifier un édifice religieux et une statue. Sinon, pourquoi tout cet asile psychiatrique à ciel ouvert s’en prendrait-il systématiquement (ou presque) à des symboles chrétiens ?

Surenchère

Quel préfet de police, pour dénoncer cet acte « abject » ? Quel ministre de l’Intérieur, pour faire part de son « indignation » et dénoncer « une lâcheté insondable » face à cette « sorte de profanation » ? Quel président de la République pour apporter son « soutien » aux catholiques et même s’entretenir, aussi sec, avec ses représentants ?

On sait, depuis longtemps, le deux poids deux mesures dans ces affaires, mais la concomitance des événements le rend spécialement choquant et scandaleux. Mardi, tout le microcosme politique a réagi au dépôt de têtes de cochons (dont l’une avec l’inscription « Macron »), aux abords de neuf mosquées de la région parisienne, sur la voie publique, donc… c’est-à-dire à l’extérieur. Une provocation idiote, certes, et peut-être même téléguidée de l’étranger. C’est, en tout cas, une hypothèse envisagée par les enquêteurs du fait du caractère organisé, mais en quoi Bruno Retailleau peut-il parler d’une « profanation » ? Un article du Monde de 2015 titrait déjà sur « la difficile qualification pénale du dépôt de tête de cochon » montrant le hiatus entre la surréaction imposée par la bien-pensance et la nature objective de ces actes. Comparons, mutatis mutandis, avec une entrecôte qui serait déposée devant une église un vendredi, jour de la semaine où (abstinence oblige) les catholiques ne peuvent pas en consommer. Y aurait-il tout ce battage ? La réponse est naturellement dans la question.

Florence Bergeaud-Blackler a évidemment mille fois raisons quand elle remet à sa place, sur X, le préfet Nuñez :

Je pense qu’il faut être proportionné dans ses commentaires publics. Du cochon, certains en mangent ? L’abjection, c’est autre chose.

Rien à cirer

Le député et conseiller de Paris Emmanuel Grégoire évoque, lui, son « effroi » face à ces « actes ignobles » et « immondes ». Anne Hidalgo, parle d’actes « racistes », Fabien Roussel les juge « ignobles » et Philippe Goujon, maire du XVe arrondissement, les qualifie… d’« inqualifiables ». Encore un petit effort ! Qui dit mieux ? Ils enfilent les superlatifs dans une surenchère surréaliste. Mais que trouveront-ils de plus tragique à déclarer, quand il y aura une nouvelle basilique de Nice, un nouveau Bataclan, un nouveau père Hamel ? Quand ce ne sera pas la tête d’un cochon, mais – pardon d’être cash – celle d’un nouveau Samuel Paty qui roulera sur la voie publique ?

Un internaute ironise :

Hier, j’ai regardé un peu les JT. Visiblement, les têtes de cochon devant les mosquées sont un drame national. On n’est pas loin de mettre les drapeaux en berne. Notons, aussi, que le terme d’islamophobie a été totalement banalisé, bravo les Frères. 

En effet, on pourrait même dire, comme Emmanuel Macron, « Champion, mon frère ! » Amplifier outrageusement la victimisation pour servir sur un plateau d’argent l’accusation en islamophobie de la France. Du reste, le recteur de la grande mosquée de Paris n’a pas manqué d’user de ce mot dans son communiqué.

Ces jours, ces mois derniers, la presse quotidienne régionale regorge d’autels brisés, d’églises incendiées, fracturées ou occupées, de messes perturbées par des militants et surtout – pire qu’une statue endommagée – de ciboires brisés et pillés (notamment dans le Sud-Ouest) qui, là, au regard des croyants, sont une vraie profanation.

Mais la Vierge de Guingamp peut aller se rhabiller, au sens propre du terme : ceux qui nous gouvernent n’en ont rien à cirer. La France, pourtant, aurait bien besoin de son « Bon Secours ».

Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *