Macron, champion toute catégorie de la censure !

Publié par le 13 Sep, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Macron, champion toute catégorie de la censure !

La départ de Macron par démission ou destitution ferait souffler à nouveau sur la France le vent de la liberté d’expression, que Macron a tenté sans cesse de limiter !

Un article du Figaro avait titré :

Signalements de contenus, suppressions pour propos violents… La France plus mauvaise élève de X ?

Il pointait le record de la France en matière de signalements à Twitter.

Ainsi, parmi les 27 membres de l’UE, les signalements de contenus, suppressions et suspensions pour propos violents et haineux au sein de X sont les plus nombreux en France, loin devant l’Allemagne et l’Espagne. La surveillance des contenus sur le réseau en France menée par X a ainsi entraîné 16.288 suppressions de messages contre 7160 en Allemagne et 7743 en Espagne, pays le plus actif sur le réseau en termes d’utilisateurs.

Voici un autre article, cette fois-ci dans Valeurs actuelles, qui dénonce ce triste record français que l’on doit à la Macronie :

Les Twitter Files dénoncent la France,
championne olympique de la censure

Les récentes révélations des Twitter Files décrivent un État-Macron en grand architecte du contrôle des réseaux sociaux avec en toile de fond la complicité de l’administration Biden.

Sur le podium de la censure, la France affiche 97 demandes de suppression de contenu pour 100 000 internautes, ce qui la place au 3e rang mondial, derrière la Russie et la Turquie. Médaille de bronze, ce n’est pas rien, même si Poutine décroche l’or.​

Censure, modération, le choix des mots relève du cultural gap entre la France et les États-Unis et, plus préoccupant, entre des Français colonisés culturellement depuis des générations et une élite, qui, elle, fait parfaitement la différence entre liberté d’expression et free speech. Cela étant dit, certains chiffres issus des archives de Twitter (devenu X) à l’occasion du tout nouveau volet français des Twitter Files laissent songeur : 88 % de faux positifs.

Entendez par là que près de neuf contenus sur dix désignés par les ONG à la censure étaient parfaitement conformes à la loi.

Une France grand architecte de la censure

Le journaliste américain Michael Shellenberger, qui, en 2022, avait déjà documenté les relations troubles du FBI avec Twitter lors du premier volet des Twitter Files, a ouvert, la semaine dernière, dans la plus grande discrétion médiatique, le chapitre français de ces révélations, issues des échanges internes de Twitter entre les années 2018 et 2022. On y découvre une France grand architecte de la censure, tout en devinant, au vu des épisodes précédents, l’administration Biden en co-constructeur. Les Américains, contraints par le premier amendement de leur Constitution, imaginaient à l’époque un parapluie européen sous lequel ils pourraient s’abriter de leur opinion publique.

En France, le terrain est bien plus favorable depuis que la loi Pleven de 1972 permet aux ONG d’engager des poursuites pénales en matière de liberté d’expression. L’État français, qui se doit – ou pas – de respecter les droits de l’homme, ne peut intervenir sur la parole du citoyen, sauf à ce qu’elle soit illégale. Mais en déléguant la justice à des ONG, parfois montées de toutes pièces par l’Élysée, comme SOS Racisme en 1984, il contourne le problème.

Les shérifs de la liberté d’expression

Si c’est sous Mitterrand que les choses se sont réellement mises en place, c’est bien sous Macron qu’elles ont fait leur transformation numérique, avec en point d’orgue le Digital Services Act (DSA) européen, qui intronise ces ONG en shérifs de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux. Au vu des Twitter Files, le DSA ne fait du reste que légaliser une pratique mise en place discrètement par le gouvernement français bien avant que le règlement ait été rédigé et éclaire au passage d’un jour nouveau l’affaire du fonds Marianne.

Les Twitter Files ne sont cependant qu’un épisode dans le bras de fer entamé depuis plus d’un an entre ce qui deviendra l’administration Trump et l’Europe. En juillet 2024, Elon Musk accusait publiquement Thierry Breton de vouloir censurer illégalement les citoyens européens – une théorie conspirationniste selon l’ex-commissaire européen -, mais quand il s’est agi, la semaine dernière, de venir en témoigner devant une commission d’enquête de la Chambre des représentants, Thierry Breton, prudent, a préféré décliner l’invitation.

Il faut dire que Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, a pris des mesures drastiques concernant la censure de citoyens américains en Europe et dans le monde et les premières sanctions devraient tout naturellement viser Thierry Breton. Après avoir été viré par Ursula von der Leyen quelques semaines après son altercation avec Elon Musk, l’ancien ministre français pourrait être viré à nouveau par son employeur actuel, la Bank of America.​

Fabrice Epelboin pour le Club de Valeurs actuelles.

* Fabrice Epelboin est entrepreneur, enseignant à Sciences Po Paris et expert en transformation numérique.

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