A Oléron, on a dénombré 5 blessés très graves !
– Pendant 35 minutes, un homme a poursuivi et percuté avec sa voiture des piétons et des cyclistes innocents .
– Pour tuer des gendarmes, il a tenté d’incendier
sa voiture qui contenait des bouteilles de gaz.
– Dans sa voiture, on a aussi trouvé un couteau de 35 cm.
– Lors de son arrestation, il a crié Allah Akbar.
– Durant son interrogatoire, il a déclaré qu’Allah
lui avait confié une mission.
Mais non, selon la justice française, il ne s’agit pas de terrorisme !
Combien de Français, combien d’habitants de l’île d’Oléron approuvent cette décision ?
La fracture se creuse de plus en plus entre des Français confrontés quotidiennement au réel, au danger islamique et une élite progressiste et tous ces bien-pensants qui refusent tout propos, toute décision qui irait à l’encontre du récit merveilleux de la diversité heureuse.
Beaucoup auront trouvé hallucinante la déclaration du ministre de l’intérieur Laurent Nuñez évoquant le « trajet » de la voiture, comme s’il s’agissait d’un accident de la circulation !
On voit bien qu’un macroniste grand teint a remplacé l’ancien ministre de l’intérieur Bruno Retailleau qui appelait un chat un chat et un terroriste, un terroriste !
Voici, sur ce thème, l’édito de Vincent Trémolet de Villers ce matin sur Europe 1 :
Dimitri Pavlenco : Vincent, l’attaque d’Oléron n’a donc pas été considérée comme terroriste par le parquet national antiterroriste. Il s’agit donc d’un fait divers dont on ne peut tirer aucune conclusion autre que policière, vous pensez ?
Vincent Trémolet de Villers : On peut d’abord en tirer une conclusion artistique, Dimitri. C’est que le parquet national antiterroriste a choisi de faire du René Magritte.
Vous vous souvenez du tableau du célèbre peintre, on y voit une magnifique pipe en bois et dessous est écrit « Ceci n’est pas une pipe ».
Eh bien là c’est pareil, vous avez un homme qui se dit inspiré par Allah, qui conduit 30 minutes à la recherche de victimes à tuer aveuglément, qui emporte dans sa voiture un couteau de 35 cm et une bonbonne de gaz pour s’imoler, qui crie « Allah akbar » quand la police l’arrête. Mais ceci n’est pas du terrorisme. Je vous rappelle comment l’article 421-1 du Code pénal définit les « actes terroristes :
acte intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.
C’est exactement ce qu’a fait le suspect !
Mais les magistrats nous diront qu’ils n’étaient pas en lien avec une organisation terroriste. Il faudrait alors leur expliquer que le djihadisme ce n’est pas la bande à Bader et leur offrir les œuvres complètes de Gilles Kepel et de Hugo Micheron pour qu’ils comprennent le principe du djihadisme d’atmosphère, c’est-à-dire la mobilisation diffuse, sans lien avec une structure mais simplement par l’imitation d’un mode opératoire. Rappelons que c’est ce même parquet qui a mis des semaines à reconnaître la dimension terroriste de l’égorgement à Lyon d’un chrétien irakien en fauteuil roulant.
Pendant un mois, comme dans Magritte, ceci non plus, ça n’était pas du djihadisme.
Dimitri Pavlenco : Mais le suspect d’Oléron était aussi polytoxicomane, très déséquilibré aussi apparemment Vincent.
Vincent Trémolet de Villers : Oui mais il me semble que les frères Kouachi et Amedy Coulibaly n’étaient pas non plus des modèles d’équilibre.
Puis, si on veut faire de la psychologie, que dire de l’aveuglement volontaire, de la pratique du déni de ceux qui nous gouvernent, parce que là aussi, on attend l’expertise.
A chaque fois, tout est fait pour ne pas dire, pour ne pas voir.
C’est d’abord une voiture qui est devenue folle, puis c’est le Dark web qui a fait le coup, enfin le cannabis, l’alcool ou le protoxyde d’azote.
Il n’y a jamais un sujet pleinement responsable, il n’y a jamais d’arrière-plan culturel. Pourquoi ? Parce que ça reviendrait à souligner l’étendue de nos faiblesses et la force conquérante des fous d’Allah.
On serait obligé de reconnaître que le paradis multiculturel tourne au cauchemar.
Le seul effet de se dénier, c’est d’augmenter la colère des gens. Tout le monde a compris qu’une partie de la population, née ici ou ailleurs, projette ses attachements très loin des nôtres et cherche dans le mirage de l’islam belliqueux une appartenance de fortune qui s’achève dans le sang. C’est la forme mimétique du djihad.
Dimitri Pavlenco : Politiquement, vous voyez une solution à ce djihad mimétique ?
Vincent Trémolet de Villers : La gauche mondaine, protégée par ses digicodes, persiste à y voir un sentiment d’insécurité, une panique morale ou une obsession islamophobe.
Le président accuse les réseaux sociaux, la droite et le RN parlent juste mais sans conséquences concrètes sur le cours des choses. Les français ont bien compris qu’il n’y avait plus de stratégie d’évitement, qu’une cérémonie dans une église ou dans une synagogue, une fête de village, un verre en terrasse, une simple promenade peut basculer dans l’horreur par la présence d’un déséquilibré, d’un radicalisé, comme le dit la novlangue.
La vérité est beaucoup plus brutale.
Les islamistes nous ont déclaré la guerre, ils sèment la terreur dès qu’ils le peuvent et les signaux faibles se multiplient. Les provocations, les Allah Akbar dans nos églises, sont par exemple de plus en plus courants.
Nos gouvernants sont complètement dépassés, désarmés. Tout repose sur le travail acharné de nos services de renseignement et de la police. Pour le reste, après chaque attaque islamiste, nous avons des relativisations, des indignations, des condamnations.
Et devant ce tableau, sans faire du Magritte, on est obligé de conclure, ceci n’est pas une riposte.
Vincent Trémolet de Villers sur Europe 1.




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