Le titre de cet article reprend une phrase d’un article de Boulevard Voltaire que je souhaite partager ici.
Il montre le décalage entre les maires de gauche et les spécialistes du marketing à l’approche des fêtes d’hiver pour les premiers et des fêtes de Noël pour les seconds.
Après avoir rompu le jeun du ramadan dans une mosquée, les maires gauchistes ou écolos s’acharnent à « dé-Noëliser » l’espace public avec force décorations écartant boules de Noël et sapins qui rappelleraient trop la « rance » tradition séculaire de Noël.
Au contraire, le retour de la tradition est tendance et montre que le progressisme et sa pointe avancée, le wokisme, n’ont finalement pas vraiment prise sur le « bon peuple ».
Si les Bobos gauchos des centres-villes adorent le « mobilier urbain » style Anne Hidalgo fait de vieilles palettes, et les pseudo-sapins en métal ou en verre …
… le peuple français, lui, aiment à fêter Noël et Pâques comme le faisaient leurs anciens !
Cela redonne beaucoup d’espoir pour le rejet à la mer de ces idéologies mortifères !
Voici l’article de Boulevard Voltaire :
Bientôt Noël : face aux horreurs progressistes,
le « traditionnel » très tendance !
La mode est au traditionnel, au chic, à l’intemporel ; à l’opposé de ce que proposent les mairies progressistes.
Alors qu’à Nantes, sitôt Halloween, ses sorcières et ses fantômes passés, la mairie sort un véritable musée des horreurs en guise de décorations de Noël – pardon : du « voyage en hiver » -, sur Instagram et TikTok, c’est un tout autre décorum qui est recherché et plébiscité : la trend (« tendance », en français) Noël Ralph Lauren, à grand renfort de tartan, de nœuds rouges et de guirlandes illuminées, n’en finit pas de s’imposer sur les réseaux.
« Noël Ralph Lauren », la trend entre tradition et nostalgie
On croirait presque que creuser un peu plus le fossé les séparant de leurs administrés est devenu un véritable projet politique, pour ces mairies de gauche qui, chaque année, s’acharnent à vider Noël de sa substance. On ne parle même pas de son sens chrétien, d’ailleurs, simplement de tradition culturelle façonnée au fil des ans et des générations par toutes les familles françaises habituées à se retrouver dans un décorum très codifié. Les téléfilms de Noël, diffusés dès le 13 octobre, le savent très bien, d’ailleurs ! Véritable image animée d’Épinal autour de feux de cheminée, de grands sapins verts illuminés en dessous desquels gisent benoîtement de gros paquets à nœuds rouges, ces films-là jouent et rejouent la même partition, chaque année, parce qu’ils savent bien, eux, ce qui plaît à l’Audimat™. Sur Instagram, depuis le mois d’octobre, on ne compte plus les reels partageant les exemples ou les conseils pour un « Noël Ralph Lauren ».
Cette esthétique est un clin d’œil aux souvenirs d’enfance et à l’envie croissante des consommateurs de posséder des objets de décoration intemporels,
explique Elle, en conseillant à ses lecteurs de :
dépoussiérer la verrerie en cristal de votre grand-mère ou chiner dans les brocantes à la recherche de décorations vintage.
Selon le site britannique Homes & Gardens, « cela prouve que l’intemporel finit par triompher », et si certains y voient un retour – forcément nauséabond, donc – aux traditions – encore plus fétide, selon les mêmes -, c’est surtout :
une esthétique [qui] repose sur cette aspiration à l’évasion, évoquant des fêtes sans téléphone et des pantalons au repassage impeccable […] Il s’agit d’évoquer la chaleur et l’intimité à travers des références au patrimoine.
Ne croyez pas, cependant, que cela soit réservée aux riches. Sur TikTok comme sur Instagram, des créateurs de contenu partagent leurs astuces pour s’offrir le même décor à moindre coût : le Nicolas nantais, aussi, a le droit de s’offrir autre chose que les mochetés qu’il a bien involontairement financées par ses impôts !
Le triomphe de l’intemporel ?
Cette trend reprenant tous les classiques, presque à outrance, s’inscrit dans un courant qui existe depuis quelques années : d’abord la tendance Old Money, mais plus récemment, c’est la mode Countryside, c’est-à-dire une esthétique campagnarde chic, qui faisait fureur sur les réseaux. Le Figaro s’en était même fait le relais en se demandant « qui sont ces gens qui s’habillent comme des chasseurs », expliquant qu’« à Versailles, ça court les rues », mais que la principale tête de proue de cette tendance reste l’indétrônable Catherine Middleton. Interrogée par Le Figaro, Laetitia Langlois, maîtresse de conférence en civilisation britannique, explique que :
c’est un style vraiment intemporel. Il peut difficilement être passé de mode car il se réfère à un des grands classiques de la mode masculine anglaise : le gentleman farmer.
Tout est dit : ce qui plaît, c’est que c’est « intemporel », la jeune génération veut de la stabilité et semble avoir un peu plus d’ambition que celle d’une feuille morte. Chez les hommes aussi, d’ailleurs, de nombreux influenceurs revendiquent s’habiller comme leurs grands-pères, notant qu’autrefois, la mode masculine était non seulement élégante mais, en plus, réellement virile. Et cette volonté de revenir à une mode intemporelle, transmissible et héritée n’est pas l’apanage d’une caste de privilégiés ! Comme l’explique l’influenceur Alex Cormac, suivi par 172.000 personnes sur Instagram, avec des plates-formes comme Vinted, les matières nobles et les costumes chics deviennent à la portée de nombreuses bourses.
Les magasins, eux, l’ont bien compris : dans la publicité, le traditionnel a le vent en poupe ! C’est que, contrairement à certains maires qui semblent n’avoir de compte à rendre à personne quant à leurs choix de décorations douteux, ils sont soumis à la dure loi du marché. Le client est roi, dit-on … manifestement pas l’administré. Reste à savoir si ce dernier profitera des municipales de 2026 pour remettre le petit Jésus dans la crèche !
Victoire Riquetti pour Boulevard Voltaire.




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