Les mignonnes de combat du Macronisme

Publié par le 21 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Les mignonnes de combat du Macronisme

Je ne suis pas certain que la Macronie aura fait progresser positivement l’image des femmes en politique.

Les porte-parole des gouvernements de Macron n’ont brillé ni chez les hommes avec Christophe Castaner et Benjamin Griveaux ni chez les femmes avec l’inénarrable Sibeth Ndiaye, Prisca Thevenot et Maud Bregeon, qui se contentaient souvent de restituer en interview, tous les éléments de langage que les communicants de l’Elysée leur préparaient.

France-Soir, dans sa série « La République des Mignons » a voulu mettre en valeur quatre femmes de la Macronie qualifiées de « Mignonnes de combat ».

France-Soir a sélectionné Marlène Schiappa, Elisabeth Borne, Valérie Hayer et Nathalie Loiseau qui n’auront pas laissé un souvenir impérissable de leur passage en politique.

Voici un résumé de l’article dont l’original est accessible ici :

La République des mignons – Les mignonnes de combat
du « quoiqu’il en coûte » sans limites si cher à
Emmanuel Macron, mais c’est le peuple qui paie !

Résumé pour les lecteurs pressés

Les mignonnes de combat : fidélité aveugle et addition salée pour le peuple français.

Dans la République macronienne, théâtre d’une cour moderne où le glamour le dispute à l’arrogance, quatre femmes ont incarné avec zèle le rôle de favorites intransigeantes : Marlène Schiappa, Élisabeth Borne, Valérie Hayer et Nathalie Loiseau. Surnommées ici les « mignonnes de combat », elles ont défendu leur prince avec une loyauté féroce, brandissant réformes impopulaires et passages en force au nom d’un « quoiqu’il en coûte » sans limites. Mais comme dans les cours royales d’antan, l’éclat des favorites finit souvent par révéler les ombres du royaume : scandales, bourdes et impunité, tandis que l’addition est toujours présentée au peuple.

Marlène Schiappa, flamboyante et médiatique, a marqué les esprits par son fonds Marianne, cette enveloppe de 2,5 millions d’euros censée lutter contre le séparatisme et qui s’est transformée en gouffre opaque. Plus de 350 000 euros ont atterri chez des proches sans contrôle sérieux, déclenchant enquête judiciaire et rapports accablants.

Sa une de Playboy, au printemps 2023, a opportunément éclipsé le scandale naissant, avant qu’elle ne soit remerciée et recasée dans le privé avec un confortable salaire. Symbole d’un féminisme cash et d’une communication tous azimuts, elle reste l’incarnation d’une macronie prête à tout pour distraire et protéger les siens.

Élisabeth Borne, technocrate froide et implacable, a quant à elle battu tous les records en dégainant vingt-trois fois l’article 49.3 en moins de deux ans pour imposer retraites, budgets et austérité post-Covid. Bras armé d’un pouvoir minoritaire à l’Assemblée, elle a survécu à près de trente motions de censure, laissant derrière elle une dette publique explosée et des fractures sociales béantes. Éjectée de Matignon en janvier 2024 pour son impopularité chronique, elle a été recyclée dans des ministères secondaires, payant seule le prix d’une fidélité absolue au projet macronien.

Valérie Hayer, jeune européenne zélée propulsée tête de liste Renaissance en 2024, a illustré le « quoiqu’il en coûte » idéologique applied à l’Union européenne. Ses bourdes historiques – comparer Le Pen et Orban à Daladier et Chamberlain à Munich, en inversant complètement le sens de l’Histoire – ont révélé une culture approximative et un discours mécanique.

Malgré la débâcle électorale de sa liste, reléguée loin derrière le RN, elle demeure une soldate fidèle, oubliée par le prince qui l’avait pourtant adoubée.

Nathalie Loiseau, enfin, concentre peut-être le plus fidèlement le côté toxique du macronisme : arrogance viscérale, mépris élitiste et gaffes monumentales, comme cette référence à une « Blitzkrieg positive » prononcée au Mémorial de Caen.

Son passé sur une liste étudiante d’extrême droite, ses attaques rageuses contre alliés et journalistes, son style condescendant en font le miroir déformant et agressif d’un pouvoir qui méprise ceux qui ne sont pas du sérail.Ces quatre femmes, moyennant une fidélité sans faille, ont imposé des politiques contestées, couvert des dérives et accumulé les excès, tout en sachant qu’elles ne paieraient jamais personnellement la note – ni pécuniairement, ni pénalement. Recasées, protégées, elles laissent derrière elles un pays exsangue, une démocratie abîmée par les passages en force et une image du pouvoir entachée d’arrogance. En 2025, alors que le macronisme vacille sous les coups d’une impopularité record et des affaires qui s’accumulent, ces mignonnes de combat apparaissent pour ce qu’elles ont été : les boucliers humains d’un prince qui, une fois encore, a laissé le peuple régler l’addition.

France-Soir.

Je recommande la lecture de l’article complet disponible ici.

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