Frexit : rêve ou cauchemar ?

Publié par le 16 Juin, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Frexit : rêve ou cauchemar ?

Rassurez-vous, le sujet de mon précédent article :

Le bouton attaché, symbole d’une Europe déconnectée

joue pour peu dans ma détestation de l’Europe !

Entendons-nous ! Ce n’est pas cette belle idée d’une Europe unie que je déteste, mais cette Union européenne bureaucratique, minée par l’idéologie progressiste et gangrénée par l’écologie punitive.

J’imagine que nous sommes nombreux à se poser cette double question existentielle :

La France doit-elle et peut-elle quitter l’Europe ?

Selon moi, la calamiteuse gestion du covid, le parti-pris dans le conflit ukrainien, le suicidaire Pacte vert (Green Deal) et le scandale du prix de l’électricité, sont autant de raisons majeures pour quitter l’Europe.

A l’inverse, l’état catastrophique de la situation financière française me fait craindre une baisse drastique de notre niveau de vie en cas de départ de l’UE.

Pour le moment, je milite pour rester dans l’Europe mais pour lancer un « Bruxit » qui jetterait hors d’Europe toute la bureaucratie arrogante de Bruxelles de façon à reprendre le contrôle de notre avenir.

La droite patriotique revient en force dans nombre de pays d’Europe, c’est un espoir pour l’avenir de l’Europe.

Je verse au dossier européen cet article de la Gazette du Tocsin qui se pose la question de la sortie de l’Europe :

« Le traité de Lisbonne repose sur une trahison
et n’a aucune légitimité juridique.
On peut le révoquer par un nouveau référendum
. »

L’économiste Alain Falento et l’ancien magistrat André Bonnet débattent de la manière la plus efficace de quitter l’Union européenne.

En 2005, les Français rejetait nettement la Constitution européenne

Un débat de très haut niveau ce matin sur Tocsin. La discussion, loin de se limiter à l’effroyable bilan du traité Lisbonne, a voulu dépasser le constat pour proposer des processus concrets de sortie de l’Union européenne. Mais avant de rentrer dans le dur du sujet, il n’est pas inutile de rappeler à quel point la trahison de 2005 a été préméditée et assumée par les élites euro-atlantistes. Jean-Claude Juncker à l’époque, avait déclaré non moins que : « Si c’est oui on avance, si c’est non on continue. ».

Mais venons-en à ce Frexit que tant de nos auditeurs réclament, et qui est sujet à tant d’obstacles. Alain Falento résume ainsi la difficulté de ce projet : « Le temps européen n’est pas le temps démocratique. Les élites européennes ont le temps. Si un gouvernement réticent est élu, ils attendent le prochain. Et à chaque crise, l’UE sort renforcée. Alors que la crise des dettes souveraines qui a ruiné la Grèce n’aurait pas été possible sans l’euro, nos gouvernants nous ont expliqué qu’il fallait plus d’Europe pour s’en sortir. ». La crise sanitaire n’a pas connu un sort très différent.

En somme, déclencher l’article 50 du traité de Lisbonne, c’est se mettre à dos le système médiatique, la classe politique, et surtout, la caste juridique européenne dont le droit prévaut sur le nôtre. La solution proposée par André Bonnet est toute simple : s’attaquer au traité de Lisbonne lui-même. Il développe : « Le traité de Lisbonne repose sur une trahison et n’a aucune légitimité juridique. Nicolas Sarkozy, qui l’a mis en place durant sa présidence, a été élu en affirmant qu’il ne remettrait pas en cause le référendum de 2005. Dans ces conditions, on peut le révoquer par un nouveau référendum. ». Et là, tout l’édifice s’effondre d’un coup.

Mais Alain Falento objecte, non sans raison, d’autres difficultés à venir. D’abord le déchaînement de la classe politique et la certitude d’un débat inéquitable avant le vote. Ensuite, le fait que la dénonciation du traité de Lisbonne n’entraînerait pas de facto une sortie de l’euro, cause majeure des maux français. Enfin, que ce processus nécessite un temps que la situation urgente de notre pays ne permet pas. Là où nos deux invités finissent par se rejoindre, c’est dans l’idée que toute reprise en main du destin national restera impossible sans la prise de conscience généralisée du rôle prépondérant de Bruxelles dans notre chute. Selon eux, un sujet peut créer l’étincelle : la submersion migratoire, dont la compétence relève uniquement de l’Europe, et qui est la catastrophe la plus facilement constatable de notre époque. Advienne que pourra.

Voici le débat entre Alain Falento et André Bonnet :

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