A Dijon, la vérité des faits !

Publié par le 21 Juin, 2020 dans Blog | 0 commentaire

A Dijon, la vérité des faits !

L’exécutif va t-il sonner la fin de la violence ?

Rien n’est moins sûr ! Ce matin, Christophe Castaner qui aurait envisagé – dit-on – de faire s’agenouiller les policiers devant les manifestations, n’a « jamais eu le sentiment d’être lâché par la base ! » Il est bien le seul !

Arrogance ou incompétence ?

Les deux, mon capitaine (de gendarmerie) ! Et pourtant, la révolte gronde dans les rangs de la police avec de nombreuses manifestations au cours desquelles les policiers jettent au sol leur menottes !

L’Etat a été totalement ridiculisé pendant près de quatre jours dans les batailles rangées du quartier Grésilles à Dijon. Les Français et le monde entier ont pu voir des bandes de Maghrébins et de Tchéthènes s’affronter, armé de Kalashnikov !

Qu’attend-on pour réagir ? Qu’il y ait des morts ?

Voici l’édito de Guillaume Roquette dans le dernier numéro du Figaro Magazine :

Et le réel s’est vengé.

Durant deux semaines de divagation, la France s’est prise pour l’Amérique, la police a été indignement culpabilisée (y compris par son ministre) et le pays tout entier fut accusé de racisme, sommé de mettre un genou à terre en signe de contrition. Jusqu’à ce que des émeutes, bien réelles celles-là, nous ramènent tout d’un coup dans le vrai monde.

Frapper un homme ou un policier à terre semble être la norme pour ces voyous haineux.

Les batailles rangées entre Tchétchènes et Maghrébins …

… qui ont bouleversé Dijon cette semaine n’ont rien d’inédit. Elles viennent nous rappeler que la violence, en France, n’est pas le fait de la police mais des voyous. Voilà des années que la capitale de la Bourgogne, comme des dizaines de métropoles françaises, est le théâtre d’affrontements entre bandes sur fond de trafic de drogue. Des années que les armes y circulent presque au grand jour, que les trafiquants ont conquis le territoire. Pour une fois, les médias n’ont pas masqué le caractère ethnique de ces heurts. D’ordinaire, quand de tels troubles surviennent, l’origine des émeutiers est pudiquement cachée au profit d’expressions elliptiques comme « jeunes des cités » ou « habitants des quartiers sensibles ». Mais cette fois les faits étaient trop aveuglants pour les cacher. Et quand les policiers ont réussi tant bien que mal à rétablir l’ordre après plusieurs jours d’impuissance, aucun acteur à la mode, aucune chanteuse en mal de notoriété ne les a traités de racistes. La réalité était plus forte que les fantasmes.

De la même façon …

… l’antienne habituelle sur les malheureux jeunes abandonnés à leur sort et acculés à faire des bêtises nous a été épargnée. Il faut dire que le quartier des Grésilles, à Dijon, où ont eu lieu les affrontements est tout sauf une zone délaissée par les pouvoirs publics : ceux -ci y ont engouffré pas moins de 13,5 millions d’euros pour y construire gymnase, médiathèques et autre salle d’escalade. Et la mairie (socialiste) ne s’est pas arrêtée là selon le candidat d’opposition LR aux municipales : « Cela fait des années qu’on dénonce une gestion clientéliste et communautariste des quartiers par la mairie. On a laissé s’installer toute une activité de trafic de drogue sous la houlette de quelques familles qui manifestement bénéficient d’une certaine protection. »

Posément et sans amalgame …

… il va bien falloir affronter la question du lien entre immigration et délinquance. Beaucoup de Français découvrent aujourd’hui que l’arrivée de réfugiés tchétchènes a fait naître de nouveaux foyers de criminalité, de Nice jusqu’à Strasbourg. Puisque nous ne sommes plus capables d’assimiler de nouvelles populations, pourquoi continuer à laisser nos frontières ouvertes ? Pour des raisons humanitaires répond la gauche. Parce qu’on a besoin de main-d’oeuvre, ajoute le Medef.  Du côté de la majorité, on ne dit rien mais on agit : l’Union européenne vient d’ouvrir discrètement la porte à une adhésion de l’Albanie, pays gangrené par les mafias. Avec l’accord d’Emmanuel Macron, qui s’y disait fermement opposé il y a quelques mois encore.

Guillaume Roquette pour Le Figaro Magazine.

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