
Valéry Giscard d’Estaing n’est pas seulement le président qui aura bradé le plus la souveraineté française au profit d’une Europe fantasmée et déconnectée des peuples.
C’est sous son mandat que son ministre de l’Education nationale, René Haby, a mis en place le collège unique.
Ce collège unique est une mesure typique de gauche qui constitue d’ailleurs l’un des totems de cette gauche idéologique, comme la retraite à 60 ans et les 35 heures.
En quoi consiste le collège unique ?
Avec le collège unique, tous les élèves doivent désormais entrer dans des classes de 6e et 5e indifférenciées. Le collège succède désormais sans discontinuité à l’enseignement primaire, c’est-à-dire sans examen de passage du CM2 à la 6e, le fameux certificat d’études primaires.
La seule raison de cette mesure est idéologique !
Il s’agit de refuser de croire aux différences de niveaux entre les élèves et de cultiver l’utopie qui consiste à croire que les bons élèves vont tirer vers le haut les plus faibles sans eux-mêmes être freinés dans leur développement.
La gauche refuse de croire que les classes de niveaux permettent d’adapter l’enseignement à chacun des niveaux pour optimiser la progression de tous les élèves.
Le résultat du collège unique, c’est le nivellement par le bas !
Ce dont attestent les classements PISA années après années !
Voici un article de Boulevard Voltaire qui montre que le collège unique a été contre-productif sur le plan des inégalités sociales et qui tente de remettre en cause ce dogme gauchiste :
Pourquoi ne sort-on pas du collège unique ?
Instauré en 1975 par la loi Haby, le collège unique visait à unifier les différentes filières de l’enseignement secondaire pour offrir une éducation égalitaire à tous les élèves français. Sur le papier, l’idée pouvait paraître belle à ceux qui s’étaient laissés convaincre par le miroir aux alouettes de l’égalité des chances et de l’ascenseur social. Près de cinquante ans plus tard, cette réforme fait l’objet de nombreuses critiques concernant son efficacité et ses conséquences désastreuses sur le système éducatif français sont de plus en plus manifestes.
Dans les années 1970, le système éducatif français était caractérisé par une segmentation précoce des élèves en différentes filières. Les objectifs de la loi Haby visaient à offrir un socle commun de connaissances à tous les élèves jusqu’à la fin de la classe de troisième, à favoriser la mixité sociale et l’égalité des chances et à retarder l’orientation des élèves pour éviter les déterminismes sociaux précoces. Il s’agissait également de promouvoir la cohésion sociale en mélangeant des élèves de différentes origines sociales et culturelles.
Rien de tout cela n’a réellement fonctionné.
Loin d’avoir été réduites, les inégalités sociales se sont trouvées exacerbées tout en étant camouflées derrière un discours hypocrite et des stratégies de contournement toujours plus coûteuses.
Le dernier rapport de la Cour des comptes atteste que les résultats scolaires restent fortement corrélés au milieu socio-économique des élèves. Les enfants issus de milieux défavorisés rencontrent davantage de difficultés et sont sous-représentés dans les filières d’excellence. Le contexte sociologique global, avec l’explosion migratoire et l’effondrement des valeurs éducatives d’autorité et de discipline, a amplifié le phénomène en ajoutant de la violence et une fracture culturelle à un tableau déjà peu engageant.
Les enseignants doivent en outre gérer des classes aux niveaux très disparates, sans aucune formation ni aucun accompagnement ayant démontré une quelconque efficacité. On expérimente sans cesse, on cherche, on propose des solutions, mais l’abîme de l’échec est là, sous nos yeux, immense, parce que, malgré tous les efforts que l’on peut faire, toute notre bonne volonté et tout l’aveuglement idéologique qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes, un rond n’est pas un carré, une mule ne remporte pas un concours de CSO, un cheval ne porte pas des sacs de farine sur une route de montagne.
Le collège unique sacrifie tout le monde :
- les bons élèves, sérieux et travailleurs, qui ne sont ni nourris ni vraiment pris en compte,
- comme les élèves en difficulté, que l’on confronte quotidiennement à des contenus qui sont pour eux hors de portée et auxquels on ne propose, avant quinze ans, aucune solution alternative.
On atteint ainsi des taux de décrochage scolaire assez préoccupants et une baisse irrémédiable du niveau global.
Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Abroger la réforme Haby et refondre entièrement le système du collège, point charnière absolu du désastre scolaire dont l’ampleur se révèle un peu plus chaque jour, ce devrait être la priorité de tout gouvernement digne et désireux de rendre à la France un peu de son lustre et de sa grandeur. Sans réforme du collège, aucun redressement de l’école primaire – urgent et nécessaire – ne sera envisageable ni utile. Connaissez-vous un ministre qui aura le courage d’affronter le Moloch idéologique qui a pénétré de ses effluves pestilentiels tout le système ? Il surgira peut-être de la société civile. Espérons-le…
Virginie Fontcalel, professeur de Lettres, pour Boulevard Voltaire.




Suivre @ChrisBalboa78
Une réponse à “Abattons ce totem gauchiste du collège unique”
Le mal est bien réel, il est présent depuis cinquante cinq ans!
Oui l’erreur est humaine, persévérer est diabolique!
Philippe de Villiers à l’Éducation Nationale !!!