Allons bon ! La majorité d’entre nous n’existerait pas !

Publié par le 7 Juil, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Allons bon ! La majorité d’entre nous n’existerait pas !

En lisant un article de Boulevard Voltaire, j’ai appris qu’à la dernière Gay Pride, les deux slogans les plus lus sur les banderoles et les scandés furent :

– « Tout le monde déteste la police ! »
– « Les hétérosexuels n’existent pas ! »

Puisque les derniers sondages indiquent que, malgré le battage médiatique autour du clan Traoré, les Français gardent majoritairement leur confiance en la police, je me suis rassuré en me disant que ces deux affirmations étaient limitées à un milieu très fermé où les membres vivent entre eux, mangent entre eux, couchent entre eux et bientôt se reproduiront entre eux grâce à la GPA.

Mais curieux de nature, j’ai cherché à savoir d’où venait cette affirmation qui niait ma propre existence, en tant qu’hétéro (ou qui croit l’être) … Et j’ai trouvé un article intitulé :

Les hétérosexuels n’existent pas :
voici l’étude qui s’oppose à la croyance populaire.

J’ai bien aimé le titre de l’article qui pointe la croyance populaire ! Non, décidément on ne peut pas faire confiance au peuple et encore moins à cette chimère qu’est le bons sens populaire !

Les progressistes sont là pour détruire ces folles superstitions et nous indiquer comment bien penser !

Rappelez-vous, il y a quelques années, ce fut haro sur le mot race. Il y eut même des velléités pour supprimer le mot race qui figure (malencontreusement ?) dans la Constitution.

Les scientifiques nous démontrèrent, ADN à l’appui, que les races n’existaient pas ! A l’époque, les prédécesseurs de nos progressistes d’aujourd’hui, devaient croire que, pour supprimer le racisme, il suffisait de supprimer le mot race !

Dans le monde, des milliards d’hommes identifient parfaitement des différences évidentes entre des groupes d’hommes parfois par la couleur de leur peau (rouge, jaune, noir ou blanche), par leur religion ou par leur mode de vie. Une réalité niée par les scientifiques et les progressistes !

Croyez-vous que le fait de prétendre que les races n’existaient pas – au mépris de la réalité de tous les jours – a pu, en quelque façon, réduire le racisme ?

Mais certains croient encore aux races !

En tout cas, il existe un mouvement qui nie viscéralement la non-existence des races, ce sont les indigénistes et les racialistes qui exploitent en ce moment les morts de George Floyd et d’Adama Traoré, pour dénoncer le pouvoir blanc, le privilège blanc. Une élue a même été jusqu’à s’offusquer qu’on ait choisi un Blanc comme premier ministre ! On attend d’une minute à l’autre la plainte que ne manqueront pas de déposer contre elle les associations soi-disant antiracistes !

Pour en revenir à la non-existence des hétérosexuels …

Une étude italienne en psychologie sociale prétend avoir démenti les croyances communes concernant l’orientation sexuelle, longtemps soutenue par la société.

Pour les chercheurs qui ont mené les recherches, la conception d’un genre sexuel enfermé dans des catégories hétéro et homo ne correspond pas à la réalité, et au contraire celle-ci déforme la vision de la sexualité des personnes.

Elle semble s’appuyer principalement sur une expérience pour démontrer sa thèse :

La dilatation des pupilles est considérée par la psychologie comme un signal clair d’attraction: chaque fois que nos yeux voient quelque chose qu’ils aiment, les pupilles se dilatent de manière totalement involontaire et incontrôlable. C’est pourquoi l’analyse de celles-ci est mise en pratique dans de nombreuses études psychologiques scientifiques.

Les femmes, qui ont été soumises à une stimulation visuelle, ont réagi de la même manière dans le cas de la vision d’actes homosexuels et hétérosexuels.

L’inculte en psychologie sociale que je suis se demande tout de même si le fait de dilater sa pupille n’est pas aussi un signe d’étonnement plus que d’appréciation ! Le bon sens populaire appellent ça écarquiller les yeux. Moi, j’dis ça, j’dis rien !

L’étude conclut péremptoirement que la sexualité des êtres humains est un continuum qui englobe toutes les formes possibles d’expression.

Pour le professeur Savin-Williams, un autre chercheur de l’Université Cornel, les difficultés des personnes à définir leur sexualité sont dues à l’influence sociale restrictive: « Nous sommes capables de démontrer physiologiquement que les personnes ne sont pas hétéro, homo ou bi ». L’idée que les gens sont à 100 % hétéro, gay ou bisexuels n’a pas de fondement scientifique.

Un discours progressiste bien connu !

Pas de race ! Pas de genre ! Pas de sexe ! Pas de pays, pas de nations ! Pas d’identité ! Bientôt plus de famille !

Toute différence doit être gommée pour tendre vers une créature mondialisée mi-homme, mi-femme.

Cela souffre quelques exceptions ! C’est ainsi que la gauche dénonçait l’assimilation des immigrés au nom du droit à la différence ! Mais les progressistes ne sont pas à une contradiction près !

En même temps, les chercheurs ont inventé l’eau tiède !

Nous avons tous remarqué que les femmes ont des apparences et des comportements plus ou moins « féminins » et que les hommes font de même symétriquement. Un certain continuum est donc observé allant par exemple de Laetitia Casta à Sébastien Chabal !

Concernant les comportements sexuels, nous n’avions pas besoin d’une étude sur la dilatation des pupilles pour nous convaincre qu’entre les purs hétérosexuels et les purs homosexuels, il doit exister un marais (c’est le cas de le dire) où les comportements peuvent être mixtes et varier dans le temps.

A mon sens, cela ne nie pas la possibilité qu’une majorité de personnes se sentent pleinement hétérosexuels ou homosexuels à part entière.

Espérons que les hétérosexuels existent encore !

Que la société accepte toutes les formes de sexualité dans la limite des lois en vigueur, est souhaitable. Mais qu’elle ne perde pas de vue les lois de la nature et l’impérieuse nécessité de sa pérennité.

Qu’elle ménage tout de même les hétérosexuels qui sont les seuls à pouvoir, fonctionnellement, assuré la reproduction.

Oui, je sais, tout ça est extrêmement rétrograde et à l’opposé du progressisme actuel mais ça a quand même prouvé son efficacité pendant des millions d’années !

Tout finira sans doute dans des utérus en bocaux, mais ce sera sans moi !

Signé : l’Homo Sapiens ou Hétéro Sapiens, je ne sais plus !

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