Cet article est dédié à Alexandre Jardin, le fondateur de l’association « les Gueux » qui lutte courageusement pour défendre les droits du peuple. Adhérez ! C’est par ici.
Il a remporté une grande victoire, néanmoins provisoire, contre les Zones à Faible Emission (ZFE) qui chassaient les « pauvres » et leurs voitures des centres-villes pour que les Bobos puissent y circuler à leur aise en vélo-cargo.
Son nouveau combat le mobilise contre le Projet Pluriannuel de l’Energie (PPE3) qui consiste :
- à multiplier le nombre d’éoliennes en mer par 50,
- à multiplier le nombre d’éoliennes terrestres par 2,
- à multiplier le nombre de panneaux solaires par 4.
Avec, à la clef, un doublement de la facture d’électricité !
Le sinistre Pacte vert (Green deal) n’en finit pas de ruiner l’Europe et ses classes moyennes avec des effets pervers et contre-productifs :
- En Allemagne, le renoncement au nucléaire a entrainé l’ouverture de nombreuses centrales à charbon qui ont augmenté la production de CO2.
- En Europe, les délocalisations s’accélèrent avec un transfert d’industries vers des pays qui produisent beaucoup plus de CO2 que l’Europe !
Mais, les choses ne peuvent que s’aggraver à l’approche de la grand-messe de la COP30 comme le rapporte cet article de The Epoch Times :
Nouvel objectif climatique de l’UE pour 2040 :
électricité plus chère, coûts plus élevés, avenir incertain
À la veille de la conférence des Nations unies sur le climat au Brésil, l’UE a considérablement renforcé ses objectifs climatiques. D’ici 2040, les émissions doivent baisser de 90 % par rapport à 1990. Ce projet ambitieux pourrait coûter cher à l’industrie, à l’emploi et aux consommateurs européens, d’autant plus que d’autres puissances économiques se montrent beaucoup moins ambitieuses.

Le lundi 10 novembre, la COP30, la 30e Conférence des Nations unies sur le climat, débutera à Belém, au Brésil. L’UE souhaitait déjà envoyer un signal fort en amont. C’est pourquoi les ministres de l’Environnement se sont mis d’accord, au cours de longues réunions nocturnes, sur un nouvel objectif climatique, juridiquement contraignant et assorti de mesures obligatoires pour tous les États membres.
Celui-ci vient compléter les objectifs déjà définis pour 2030 « Fit for 55 » (« À la hauteur pour 2055 ») — appelé en français « Ajustement à l’objectif 55 » et pour 2050, avec l’objectif ultime de « neutralité carbone », atteindre finalement « zéro émission nette ».
L’ONU avait auparavant exigé la définition d’une « contribution nationale en matière de climat » (NDC) pour 2035.
Un « marché » créé par la politique doit réguler le prix des droits d’émission
Selon le nouvel objectif, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de 90 % par rapport à 1990. Aujourd’hui déjà, les objectifs climatiques ambitieux de l’UE entraînent des charges importantes pour l’industrie et les consommateurs. Cela concerne en particulier les entreprises de secteurs tels que l’énergie, l’industrie, le transport maritime et l’aviation. Elles doivent d’abord acheter des certificats pour acquérir le « droit » d’émettre du CO₂ dans le cadre de leurs activités.
À partir de 2028, le deuxième système d’échange de quotas d’émission (ETS2) entrera en vigueur. Celui-ci rendra alors les émissions de CO₂ des bâtiments, du trafic routier et de l’industrie manufacturière dépendantes des « droits de pollution ».
Les acteurs concernés ont le choix : ils peuvent acheter des certificats sur le « marché » créé par les pouvoirs publics, dont le prix n’a cessé d’augmenter ces derniers temps et qui dépendra de la demande et de la disponibilité à partir de 2028, ou ils peuvent soustraire leur production à ce mécanisme en recourant à la décarbonation, par exemple grâce à l’hydrogène, à l’électrification ou à la technologie CCS. Cela nécessite toutefois des investissements qui peuvent se chiffrer en milliards.
Plusieurs États membres de l’UE s’y sont opposés
Les coûts supplémentaires seront répercutés sur les consommateurs, ce qui entraînera une nouvelle augmentation des prix de l’énergie et du coût de la vie.
À cela s’ajoutent de nouvelles normes d’efficacité énergétique pour les bâtiments, les systèmes de chauffage ou les véhicules, ce qui pèsera davantage sur les ménages privés. La classe moyenne, en particulier, risque de devoir supporter des coûts supplémentaires considérables.
Les gouvernements nationaux ont certes annoncé leur intention de limiter les effets de cette mesure par des subventions (« aide climatique ») et des allègements fiscaux, mais la mise en œuvre de ce projet se fait toujours attendre.
Au moins, des pays comme la Pologne ou la Slovaquie ont réussi à reporter d’un an le lancement du deuxième système d’échange ETS2.
Cependant, les États membres n’ont pu se mettre d’accord que sur une fourchette pour le NDC 2035 (NDC : en français, « Contribution déterminée au niveau national », ndlr). Celle-ci devrait se situer entre 66,25 et 72,5 %. Le Royaume-Uni a fixé son NDC à 81 %.
Les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre se montrent moins engageants. La Chine s’est engagée à réduire ses émissions « de 7 à 10 % par rapport au pic ». Cependant, les dirigeants de Pékin n’ont pas précisé quel était ce pic ni à quel moment il serait défini.
Pour en savoir plus :
Le deuxième plus grand émetteur, les États-Unis, n’a jamais ratifié l’accord de Paris sur le climat de 2015, et le président Donald Trump l’a dénoncé immédiatement après le début de son deuxième mandat.
Prévenir un exode massif de l’industrie en Europe
À partir de 2031, 5 points de pourcentage des droits d’émission pourront toutefois être couverts par des certificats climatiques provenant de l’étranger. Ces derniers sont généralement moins chers et donc moins contraignants pour les entreprises concernées.
La Pologne avait demandé à pouvoir en introduire 10 %, tandis que l’Allemagne et la Commission européenne auraient souhaité des normes plus strictes avec un maximum de 3 % à partir de 2036.
L’UE espère pouvoir empêcher un exode massif de sa propre industrie grâce à différents mécanismes. Il s’agit notamment d’options visant à réduire le prix des certificats en augmentant leur quantité, ou d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Ce dernier vise à garantir que les émissions de gaz à effet de serre de certaines marchandises importées soient soumises au même prix du carbone que dans le système européen d’échange de quotas d’émission.
Toutefois, cela ne change guère le fait qu’en dehors de l’Europe, il n’existe pratiquement pas de normes comparables dans le processus de production.
Les observateurs internationaux avertissent déjà que la rigueur particulière des Européens en matière d’objectif zéro émission nette pourrait entraîner une augmentation des émissions en raison des délocalisations.
Approche européenne de neutralité carbone :
1. Le coût élevé de l’énergie a fragilisé le tissu industriel, entraînant la perte d’emplois bien rémunérés pour de nombreuses personnes.
2. Les mêmes produits sont fabriqués en Asie, générant beaucoup plus d’émissions.
3. Ils sont ensuite expédiés en Europe, engendrant encore plus d’émissions.
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer la logique de cette approche ? »
Ursula von der Leyen qualifie le nouvel objectif climatique d’« étape importante »
Le Parlement européen n’a pas encore pris position sur la proposition de la Commission concernant l’objectif climatique pour 2040. Pour que cet objectif puisse entrer en vigueur, le processus de négociation habituel doit d’abord avoir lieu. Il n’y a pas encore de calendrier pour cela.
À son arrivée à Belém, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a néanmoins parlé de « bonnes nouvelles ».
Sur Bluesky, elle a déclaré que l’objectif climatique pour 2035 était une « étape importante » vers la neutralité climatique. Celle-ci devrait être atteinte en Europe en 2050.
Reinhard Werner pour The Epoch Times.




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