Arte ou la bien-pensance scandaleusement partisane !

Publié par le 14 Juil, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Arte ou la bien-pensance scandaleusement partisane !

Si la droite revenait au pouvoir, la première mission qu’elle devrait se donner serait de libérer l’information !

Et cela passerait par quatre mesures de salut public :

– la suppression de l’AFP (Agence Française de Propagande) et la création d’une nouvelle agence de presse garantissant le pluralisme,

– la privatisation de la partie information de l’audiovisuel public, notamment France Inter, France 2 et France 5,

– la suppression de toutes les subventions à la presse et leur remplacement par un avoir fiscal que les Français pourront flécher vers les organes de presse de leur choix,

– l’abrogation de toutes les lois mémorielles et la suppression du droit des associations à saisir la justice.

La question devra se poser pour des chaines comme Arte qui, sous couvert de « culture », sont largement orientées politiquement.

Voici un article de l’IREF qui dénonce le parti-ris d’Arte contre le président argentin, Javier Milei :

Arté : massacre à la tronçonneuse contre Javier Milei

La chaîne publique franco-allemande se distingue par une partialité de tous les instants à l’encontre du président argentin « ultralibéral ».

Supposons qu’une personne n’ait d’autre source d’informations que la chaîne publique franco-allemande Arte et qu’elle veuille connaître la situation de l’Argentine depuis l’élection de Javier Milei, quelle image aurait-elle du Président argentin ? A l’évidence, une image biaisée et peu reluisante.

En effet, le 28 juin 2025, dans l’émission « 28 minutes samedi. Le club international » présentée par Renaud Dély, les téléspectateurs ont eu droit à un reportage à charge au sujet de la « promesse du candidat ultralibéral (sic) : assouplir la législation sur les armes à feu ». Le journaliste Jean-Mathieu Pernin, qu’on a connu sur Franceinfo (une référence…), était à la manœuvre, sourire narquois à l’avenant : « La côte de popularité de Javier Milei n’a pas trop souffert de la cure d’austérité qu’il a infligée (sic) au pays. Les finances se redressent, mais nombreux restent encore sur le côté et nombreux sont plongés dans la précarité ».

Nous déduisons de ces phrases :

  • que les Argentins sont assez stupides pour conserver encore leur confiance envers un austéritaire ;
  • que la pauvreté a dû croître sous la présidence de cet « ultralibéral ».

Des trois invités étrangers sur le plateau (triés sur le volet pour éviter toute voix dissonante, selon la vieille habitude du service public), l’un d’entre eux, journaliste à l’hebdomadaire de gauche The Guardian, s’étonne de cette popularité persistante alors même que « le pays commence à souffrir » :

Mais pourquoi conserve-t-il cette popularité ? Parce que les sujets de sécurité et autres prennent le pas sur l’égalité ?

demande Renaud Dély.

 Réponse de notre journaliste anglais affichant un sourire de satisfaction, après avoir regretté toutefois que le Président Milei tienne ses promesses (ce n’est pas en France que cela risquerait d’arriver…) :

jusqu’au moment où ça commence à s’effondrer, ce moment va bien sûr arriver, mais quand, c’est toute la question.

Aucune contradiction sur le plateau. Voilà de la belle ouvrage !

De son côté, l’IREF a tenu ses lecteurs informés de la « vraie » situation économique et sociale de l’Argentine depuis l’élection de Javier Milei. Le 18 mars 2025, une pendule précisait que l’OCDE venait de réviser à la hausse ses prévisions de rebond de 3,1 à 5,7 % cette année. Quant à Nicolas Lecaussin, il donnait les « chiffres clés » le 12 avril dernier sous le titre « Durant la première année de la présidence Milei, le taux de pauvreté a baissé de presque 15 points », de 52,9 % à 38,1 %. Le taux d’extrême pauvreté a fondu dans le même temps de 18,1 à 8,2 %, soit une baisse de 2,5 millions des personnes concernées.

Si nos lecteurs veulent prendre connaissance du traitement réservé par Arte à Javier Milei, ils peuvent également trouver en ligne sur le site de la chaîne publique diverses vidéos, notamment :

  • « L’Argentine dans la tourmente. Milei, le grand sauveur ? », qui se réfère à « une cure d’austérité radicale », à des « mesures brutales » et à des « virulents parti-pris présidentiels » qui ont « creusé les inégalités et les antagonismes historiques » ;
  • « Argentine, la révolution Milei » du 18 mars 2025, document ainsi présenté : « Javier Milei mène une politique de dérégulation débridée et de destruction des systèmes institutionnels » ; « Premier bilan d’une politique ultralibérale à outrance ».

Nos lecteurs pourront également prendre connaissance en ligne sur le site d’Arte la « charte d’éthique et de déontologie » de ses journalistes dans laquelle sont mentionnés les grands principes du « pluralisme » et de la « qualité de l’information ».

Nul doute que l’Arcom veille au grain …

Jean-Philippe Feldman pour l’IREF.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *