Attentats : le “deux poids, deux mesures” du Monde

Publié par le 11 Oct, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Attentats : le “deux poids, deux mesures” du Monde

Le journal Le Monde, souvent qualifié, à gauche, et même par les autres médias, de journal de référence, mérite t-il cette marque de déférence ?

Rien n’est moins sûr ! Pourtant, ce journal se croit autorisé, par son Décodex, à décerner les médailles ou les marques de déshonneur concernant la validité des informations des autres médias.

C’est ainsi que votre serviteur a l’honneur de figurer sur la liste noire du Décodex, pour son ancien site web : Je suis stupide, j’ai voté Hollande ! en tant que , je cite : « Un site anti-Hollande qui diffuse régulièrement de fausses informations. » (voir « diplôme » en fin d’article).

Je trépigne d’impatience pour que notre nouveau blog , A droite, fièrement !, ait l’honneur de figurer aussi dans le Décodex. Je ne désespère qu’un progressiste me dénonce très prochainement pour mal-pensance caractérisée …

Le sus-dit Journal de référence ferait pourtant bien de passer à la moulinette du Décodex ses propres publications ! C’est un peu ce qu’a fait Olivier Maulin dans l’article suivant paru dans Le Club de Valeurs actuelles :

Attentats à Paris et Halle :
le “deux poids, deux mesures” du Monde

Un homme “aux motivations floues” à la préfecture de police de Paris, un “tueur d’extrême-droite” à Halle, en Allemagne … Pour le quotidien de gauche, la prudence journalistique est à géométrie variable.

L’actualité a été endeuillée par deux attentats commis à Paris par un terroriste islamiste et à Halle (Allemagne) par un terroriste antisémite. Dans les deux cas, des éléments d’identification de l’idéologie des criminels sautaient aux yeux : conversion, égorgement, martyr pour le premier ; fusillade diffusée en direct, propos négationnistes, attaques contre une synagogue et un kebab pour le second. Les Français ont immédiatement su qu’ils avaient à faire à un islamiste ; les Allemands ont immédiatement su qu’ils avaient à faire à un néo-nazi. Il en va différemment du journal Le Monde qui a lui aussi  immédiatement compris à qui il avait à faire… mais seulement dans un cas sur deux. 

Comparaison des titres rendant compte des deux tueries.

Tuerie de la Préfecture de Paris, 3 octobre. 

Dans son édition datée du 5 octobre, Le Monde titre en une : « Tuerie de la Préfecture : les policiers sous le choc ». Parmi les sous-titres, celui-ci : « Les raisons pour lesquelles il a tué trois hommes, puis poignardé deux femmes, dont l’une mortellement, restent encore mystérieuses ». En page 10, ce nouveau titre : « A Paris, la Préfecture de police meurtrie », et ce  chapô : « Un informaticien de la maison, aux motivations encore floues, a tué quatre personnes, avant d’être abattu ». 

Le Monde fait donc preuve d’une extrême prudence, n’écrivant pas une seule fois les mots « terroriste » et « islamiste » dans ses titres et chapôs, et se contentant de rappeler que l’auteur des faits était converti depuis dix-mois mais n’avait « jamais semblé radicalisé ». Une prudence qui honore le journalisme, dira-t-on. L’ennui, c’est que lorsque ce même journal rend compte de la tuerie de la synagogue de Halle ayant eu lieu quelques jours plus tard, il livre soudain un tout autre son de cloche.

Tuerie de Halle, le 9 octobre. 

Dans son édition datée du 11 octobre, Le Monde titre en effet en une (nous conservons les majuscules) « EN ALLEMAGNE, LE CHOC D’UN ATTENTAT ANTISÉMITE ». Parmi les sous-titres, celui-ci : « Un terroriste d’extrême droite, qui a visé une synagogue, en pleine cérémonie de Yom Kippour, puis un restaurant turc, a tué deux personnes, mercredi 9 octobre, à Halle, en Saxe­-Anhalt ». En page 4, ce titre : « A Halle, un tueur d’extrême droite attaque une synagogue », et ce chapô : « L’attentat antisémite et raciste a causé le [sic] mort de deux personnes ».

Où est la « prudence » ? Où est « l’enquête qui le déterminera » ? Où est « le déséquilibré-qui-a-eu-une peine-de-cœur-et-a-peut-être-souffert-de-discrimination-de-la-part-de-ses-collègues » ? 

Une comparaison qui parle suffisamment pour qu’il n’y ait pas besoin d’ajouter quoi que soit.

Olivier Maulin pour Valeurs actuelles.

Copie d’écran du diplôme décerné à Je suis stupide, j’ai voté Hollande par le Décodex :

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