Ces juges qui menacent la sécurité des Français …

Publié par le 15 Juil, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Ces juges qui menacent la sécurité des Français …

Ce serait quoi une démocratie exemplaire ?

Ce serait un pays où l’Etat assure de manière efficace tous ses devoirs régaliens et où les pouvoirs exécutif et législatif traduisent en actions et en lois, la volonté du peuple.

Cela suppose une armée bien équipée et bien organisée pour assurer efficacement la défense du territoire.

Cela implique une police soutenue par l’exécutif avec des missions de maintien de l’ordre bien définies.

Il faudrait aussi une Justice indépendante, impartiale et dénuée de toute idéologie, qui contrôle strictement l’application des lois, sans les interpréter.

Si l’on demandait aux Français de juger leur démocratie, une majorité déclarerait que :

  • L’Armée et la police remplissent bien leurs rôles,
  • Les pouvoirs exécutif et le législatif, une fois élus, oublient leurs promesses et n’agissent pas selon la volonté du peuple.
  • La Justice est laxiste et paralyse souvent l’action du gouvernement et des parlementaires.

On vient d’avoir un exemple saisissant de la partialité de la Justice et de son mépris de l’intérêt des Français avec cette décision de la Cour national du droit d’asile (CNDA) qui vient de donner à tous les Gazaouis le statut de réfugié.

Voici une chronique d’Eric Zemmour parue dans le FigaroVox dans laquelle il revient sur cette décision irresponsable :

En accordant le statut de réfugié à tous les Gazaouis, la Cour nationale du droit d’asile ignore la souveraineté populaire

Le président de Reconquête s’élève contre une décision de l’institution judiciaire qui estime que les «méthodes de guerre» des forces israéliennes à Gaza sont «suffisamment graves pour être regardées comme des méthodes de persécution», et donnent droit au statut de réfugié à ceux qui les subissent, selon la Convention de Genève du 28 juillet 1951.

L’été est propice aux mauvais coups. Les médias ont débranché leurs journalistes et leurs chroniqueurs les plus acérés. Les Français ont déjà la tête dans le sable fin. Ils regardent ailleurs. C’est pourquoi sans doute la Cour nationale du droit d’asile a pris l’habitude d’attendre l’été pour fomenter ses mauvais coups. L’an dernier, elle avait accordé le droit d’asile à toutes les femmes afghanes qu’elle considérait persécutées uniquement parce qu’elles étaient femmes et afghanes. Une paille : 20 millions de personnes ! Qui, lorsqu’elles seront en France pourront faire venir leurs enfants, leurs maris, leur grand-mère. Bref, un petit Kaboul en France si charmant, si exotique, aux traditions si douces et tendres auxquelles on les a habituées depuis leur prime enfance, l’équivalent de nos Aristochats et de nos Astérix : femmes adultères lapidées, apostats fouettés, et homosexuels jetés du dixième étage.

Cette année, la CNDA nous rejoue le même coup, en accordant le droit d’asile à tous les Palestiniens de Gaza. Vous avez bien lu : TOUS les Palestiniens de Gaza. Encore des millions de musulmans dont aucun pays musulman ne veut. On se demande bien pourquoi. Peut-être faut-il demander à la Jordanie, au Liban, ou encore à l’Égypte pourquoi ils ne veulent plus accueillir un seul de ces fidèles électeurs du Hamas. Je propose pour l’année prochaine que la Cour nous envoie les 500 000 Pakistanais qui ont été expulsés en quelques semaines d’Iran, ou encore les innombrables Africains subsahariens, jetés dans le désert sans la moindre bouteille d’eau par les gouvernements algériens et tunisiens, grands défenseurs des droits de l’homme, mais des leurs et chez nous seulement. Ils viendront rejoindre les innombrables Tchétchènes, Soudanais, Afghans, Syriens, Bengalis, Nigérians, Guinéens, cette bienfaisante Oumma édifiée au fil des années dans le sein de celle qui fut jadis « la fille aînée de l’Église ».

Ah ! Tous ces pays adulés par nos associations antiracistes et les députés LFI n’ont pas la chance insigne de posséder ces cours juridictionnelles dont les magistrats ne sont élus par personne et n’ont de comptes à rendre à personne (sauf devant le Conseil d’État, mais la CNDA est aussi dirigée par un conseiller d’État !) Ils prennent à la légère des décisions qui engagent la sécurité et parfois la vie de nos femmes et de nos filles, l’état déjà calamiteux de nos finances publiques, et le niveau déjà catastrophique de notre école. Non, je le répète, ces magistrats du Conseil d’État et de la Cour des comptes, assistés d’un représentant du haut comité des réfugiés de l’ONU (et quelques comparses) ne rendent compte ni au parlement ni au gouvernement, ni au président de la République, ni bien sûr au peuple français.

À quoi servent les élections ? À quoi servent les députés, Emmanuel Macron, François Bayrou, Bruno Retailleau ? À rien. Ils regardent passer les trains et les réfugiés du droit d’asile : 150 000 par an, qui s’ajoutent aux 330 000 titres de séjour légal que nos autorités délivrent sans ciller au nom du droit au regroupement familial (ce qui dans certains cas, consiste à ramener en France une vague cousine qu’a réservée un tonton complaisant dans la grande tradition des mariages arrangés qui plaisent tant à nos chères féministes) d’étudier (enfin, d’avoir sa carte d’étudiant pour trois fois rien comme si ses parents avaient payé des impôts en France), de se faire soigner (gratuitement, bien sûr et en priorité alors que les Français attendent des mois).

Aucune expulsion

Nos dirigeants, de droite comme de gauche, quels que soient leurs propos tonitruants, ne servent à rien car ils n’osent toucher à ces juges irresponsables dans tous les sens du terme. Ils n’osent surtout pas toucher à la convention de Genève sur le droit d’asile qui date de 1951, rédigée et ratifiée dans une toute autre époque où il fallait protéger et accueillir quelques centaines (et non centaines de milliers) de dissidents communistes, venus de nos voisins européens, russes, tchèques, polonais, Soljenitsyne, Kundera, et leurs amis. Je rappelle aux oublieux que cette CNDA avait autorisé en 2011 le père de l’assassin tchétchène de Samuel Paty à rester en France, alors que l’OFPRA avait trouvé ses accointances avec les djihadistes compromettantes. Cela ne leur a guère servi de leçon. Mais soyons justes : même si la CNDA avait rejeté son pourvoi en appel, ce Tchétchène serait quand même resté chez nous, parce que dans notre beau pays de France, que l’on nous accorde le droit d’asile ou qu’on nous le refuse, tout le monde reste. Et personne n’est expulsé.

Nous devons suspendre l’application de cette convention surannée et supprimer ces instances juridictionnelles qui mettent en danger la vie de nos concitoyens et la pérennité de notre peuple. Je sais que l’on va me parler de nos traditions d’asile, de l’Église du Moyen Âge et des philosophes des Lumières. Je sais qu’on va m’invoquer l’État de droit et la déclaration des droits de l’homme que la France a donné au monde. Lamartine disait :

Chaque fois qu’une théorie est contraire au salut de la société c’est que cette théorie est fausse car la société est la vérité suprême.

Le salut de la France est en jeu. La France n’est pas obligée de se sacrifier sur l’autel des droits de l’homme. Elle n’a pas envie d’être envahie, créolisée, remplacée. La France n’a pas vocation à être le Christ de l’humanité. Elle veut vivre en tant que France, et en tant que peuple français, avec son génie et ses coutumes millénaires. Son charme, son savoir vivre, ses mœurs raffinées, l‘élégance de ses paysages et de ses monuments. Et je me battrai jusqu’au bout de mes forces contre les malfaisants, politiques, magistrats et autres qui détruisent et ont déjà largement détruit ce trésor que nos ancêtres nous ont légué.

Eric Zemmour pour le FigaroVox.

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