Couvre-feu : ne ratez pas le dernier métro !

Publié par le 15 Oct, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Couvre-feu :  ne ratez pas le dernier métro !

J’ai, quant à moi, perdu toute confiance, d’une part dans le gouvernement et d’autre part dans ces épidémiologistes qui se succèdent et se contredisent sur les plateaux télé.

Je vois que désormais on les classe en « alarmistes » et « rassuristes », comme si personne n’était capable de faire la part des choses dans cette épidémie.

J’ai tendance à n’écouter personne et à me poser des questions basiques, des questions de bon sens, que pourtant personne ne pose. Il m’en vient trois :

  • N’en faisons-nous pas trop pour une maladie dont le taux de mortalité est ridiculement bas (0,05 % de la population et 4,8 % des personnes atteintes) ?
  • La maladie n’est grave que pour les personnes âgées et fragiles. Pourquoi ne concentrons-nous pas les mesures de protection sur elles ?
  • Pourquoi le risque de saturation des hôpitaux est-il l’unique critère qui semble piloter toute la stratégie du gouvernement ?

Depuis le pic de contamination; il s’est passé plus de six mois.Concernant les lits de réanimation, il semble qu’on ait absolument pas progressé ! Ne pouvait-on pas se réorganiser en prévoyant des structures légères  pour abriter et isoler les malades ?

Et au lieu de cela, on va imposer un couvre-feu à plus de 20 millions de nos compatriotes … Sans compter l’aggravation de la crise économique à venir !

Pour beaucoup de Français, l’idée de couvre-feu ramène à des heures sombres de notre histoire … C’est le sujet d’un billet de Maxime Tandonnet qu’il nous propose sur son blog :

« Couvre-feu »

La communication politique est par définition destinée à frapper les esprits. Encore faut-il atteindre la bonne cible. Pour toute personne curieuse de l’histoire de son pays, voire tout amateur de cinéma, celui de François Truffaut Depardieu et Catherine Deneuve dans Le dernier métro, la formule « couvre-feu », couvre-feu nocturne à Paris, renvoie inévitablement à l’image d’une période de l’histoire, qu’il n’est même pas nécessaire de désigner. Evidemment les circonstances n’ont rien à voir. Pourtant, la charge émotionnelle qui s’attache au couvre-feu est considérable. Couvre-feu, à Paris, en 2020… Le symbole donne le vertige.

Et les questions, de nouveau, fusent. Covid19 est-il plus contagieux la nuit que le jour ? Alors, il faudrait expliquer pourquoi et comment. Sur la nature même du pouvoir politique: son rôle est-il d’anticiper sur les besoins en masques, en tests et en places d’hôpital, ou bien de s’ingérer dans la vie intime des Français en leur indiquant à quelles heures ils ont le droit de sortir et combien de personnes peuvent prendre place autour de leur table ? L’idée est-elle d’arrêter et de sanctionner toute personne parce qu’elle se trouve dans la rue, de nuit, après 21H ?

Culte de la personnalité à outrance, banalisation des restrictions à la liberté, rupture de la digue entre la puissance publique et  la vie privée des personnes, affaiblissement du tissu économique de la restauration et du spectacle au coeur de la vie sociale: la France file un mauvais coton. Elle est confrontée à deux virus jumeaux : le coronavirus et le virus du mépris.

A titre personnel, le second me fait infiniment plus peur.

Maxule Tandonnet dans son blog.

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