De toute façon, les Etats-Unis vont s’effondrer …
Ce sera juste beaucoup plus rapide avec Joe Biden !

Publié par le 13 Nov, 2020 dans Blog | 0 commentaire

De toute façon, les Etats-Unis vont s’effondrer …  Ce sera juste beaucoup plus rapide avec Joe Biden !

Brandon Smith est un économiste très écouté aux Etats-Unis, qui publie ses articles dans d’innombrables médias.

Il est coutumier de sombres prédictions …

Alors que le monde entier est plongé dans le psychodrame du dépouillement de l’élection présidentielle américaine, lui, a déjà tourné la page et prévoit un effondrement des Etats-Unis après l’élection, que le futur locataire de la Maison Blanche s’appelle Joe Biden ou Donald Trump !

Voici des extraits d’un article du Saker francopnone, dans lequel il expose sa thèse :

Pour rester concis, je passe sur le début de son article dans lequel il compare la situation actuelle avec les élections de 1876 au sortir de la guerre de sécession avec les mêmes soupçons de fraude électorale. 

A l’époque, déjà, les Républicains avaient cherché à contester les résultats des scrutins dans des États où la concurrence était rude pour empêcher les Démocrates et les anciens confédérés de prendre le pouvoir politique, une situation qu’ils considéraient comme une « catastrophe nationale potentielle. » 

L’élection était devenue une impasse de batailles juridiques et d’enquêtes sur les fraudes. Finalement, un accord avait été conclu : les Républicains prendraient la Maison Blanche et en échange, les troupes fédérales seraient retirées du Sud.

Aujourd’hui, nous avons une dynamique différente et une priorité différente pour l’establishment :

quel résultat conduira au plus grand désastre, et qui en portera la responsabilité ?

Contrairement à 1876, je pense qu’en 2020, les élites cherchent à augmenter le niveau d’instabilité, et non à calmer le jeu. Les grands médias ont maintenant lancé une campagne de peur massive qui fait allusion à une élection contestée et chaque côté du spectre politique accuse l’autre d’encourager la fraude électorale. Je ne doute pas que, quelle que soit la manière dont se déroulera l’élection, des millions d’Américains refuseront d’accepter les résultats.

Pour être clair, je ne vois pas vraiment les élections modernes sous l’angle de la « victoire »et de la « défaite ». Il m’est difficile de dire exactement ce qui se passait en coulisse en 1876, mais aujourd’hui, je pense qu’il est insensé de se lancer dans l’analyse des élections sans d’abord accepter la réalité que le jeu est truqué. Biden est un globaliste à part entière et il en est fier ; Trump est entouré de globalistes et d’élites bancaires dans son propre cabinet. Peu importe qui perd l’élection, les élites gagnent. La seule question que je me pose ici est la suivante : quel candidat sert le plus efficacement le programme globaliste en ce moment ?

Ma prédiction initiale pour l’élection de 2020, l’été dernier, était que la Maison Blanche irait à Donald Trump, mais dans des conditions très contestées. J’ai prédit la victoire de Trump en 2016 en partant du principe que l’establishment avait besoin d’un bouc émissaire conservateur pour l’effondrement imminent de l’économie américaine telle que nous la connaissons, ainsi que pour les troubles civils et la calamité que cet événement allait inspirer. J’ai déclaré sans équivoque à de nombreuses reprises que Trump présiderait au déclin rapide de l’Amérique et que les idéaux et principes conservateurs seraient blâmés par extension.

Et voici qu’en 2020, c’est exactement ce qui se passe, avec une pandémie et l’implosion de la « bulle de Tout » qui bat son plein et les médias qui mettent tout cela sur le dos de Trump et des conservateurs.

Maintenant, que les gens croient ou non à ces bêtises est une autre question. Dans l’état actuel des choses, les États les plus touchés sur le plan économique sont les États contrôlés par des politiciens de gauche qui imposent des restrictions draconiennes au public. Les États majoritairement peuplés de conservateurs s’en sortent beaucoup mieux dans l’ensemble.

En fin de compte, quel résultat sert le récit de l’establishment ?

Les élites ont-elles besoin de Trump en place au bureau ovale plus longtemps afin de faire planter complètement le système sous sa gouvernance ? Je crois que c’est le cas. Comme Clinton, Biden représente l’un des pires candidats possibles qui pouvait être choisi comme opposant crédible à « Trump » si l’intention est de virer « Trump » du Bureau ovale. Ses étranges ruptures mentales, ses gaffes embarrassantes, son habitude d’être bizarrement trop familier avec les femmes et les jeunes filles et son exposition à la corruption par le biais de liens avec l’étranger font de lui un mauvais candidat.

Il est certain que les Démocrates et les gauchistes voteront pour lui de toute façon par dépit, mais j’ai du mal à le voir rallier un large échantillon d’Américains qui lui donnerait un avantage. Si l’establishment voulait se débarrasser de Trump, il aurait pu faire un meilleur choix.

Mais que se passera-t-il si je me trompe et qu’une présidence Biden est prévue ? Et si les bulletins de vote sont mis de côté, comme en 1876 ? Et si une élection contestée aboutissait à un « accord » dans lequel Trump se retire ? Que signifierait la présence de Biden à la Maison Blanche ?

Eh bien, le système américain tel que nous le connaissons va s’effondrer de toute façon, au moins en termes économiques. C’est un processus qui a été lancé il y a de nombreuses années, avec l’impulsion des bulles financières qui ont atteint des proportions catastrophiques en 2008. Rien ne s’est amélioré depuis lors ; en fait, les mesures de sauvetage et de relance de la banque centrale n’ont fait qu’augmenter la probabilité d’un effondrement en gonflant les niveaux d’endettement des entreprises et des États tout en diminuant simultanément le pouvoir d’achat du dollar. La seule différence entre Trump et Biden à cet égard est la vitesse à laquelle l’effondrement se produira.

Avec Trump, l’effondrement se produira très probablement plus lentement et de manière plus méthodique, car l’establishment prend son temps pour construire le récit que les idéaux conservateurs, le nationalisme, les mouvements de souveraineté, etc. ont « causé » la calamité. Ils ont besoin de temps pour conditionner les masses à l’idée que ces philosophies sont « intrinsèquement égoïstes » et destructrices. Ce qui signifie qu’avec Trump, au moins, nous avons un peu plus de temps pour nous préparer à l’inévitable.

Avec Biden au pouvoir, le calendrier change complètement et le crash doit se produire plus rapidement. Pourquoi ? Parce que les globalistes ne peuvent pas permettre qu’une administration Biden (et par extension les globalistes eux-mêmes) soit étiquetée comme responsable du crash. Il faudrait qu’ils accélèrent le krach dans les premiers mois du premier mandat de Biden pour que les médias puissent prétendre que la crise est une conséquence de la présidence de Trump.

Si Biden entre à la Maison-Blanche en 2021, il faut s’attendre à une chute brutale des fondamentaux économiques presque immédiatement.

Un autre facteur de la présidence de Biden serait la quasi-certitude d’un confinement en raison de la pandémie au niveau fédéral, similaire à celui qui est actuellement mis en place dans des pays comme la France et l’Allemagne. Oubliez les ordonnances de confinement et les nuances actuelles, État par État ; Biden tentera un mandat de confinement national parce qu’il n’est pas retenu par le besoin de faire appel à l’esprit conservateur et libertarien comme l’est Trump. Biden ira au crash et l’économie sera à nouveau frappée de plein fouet, car de plus en plus d’entreprises vont faire faillite à une vitesse vertigineuse. Et là encore, il faudrait que cela soit mis en œuvre rapidement afin que Trump et les conservateurs puissent être blâmés. Ils affirmeront que les mesures de confinement sévères « doivent être poursuivies » parce que les conservateurs les ont refusées au début de la pandémie.

En cas de « victoire » de Trump, il est évident qu’un deuxième mandat serait utilisé comme une invitation à des manifestations de masse et à des émeutes par l’extrême gauche, mais cette menace ne disparaîtra pas avec Biden au pouvoir. En fait, les émeutes pourraient s’aggraver sous Biden. Le culte de la justice sociale verra en Biden une figure politique « malléable » et facilement contrôlable, qui fera tout pour les apaiser. Biden apaisera la gauche dure ; non pas parce qu’il les craint, mais parce qu’il a un rôle à jouer dans ce grand théâtre Kabuki et que cela sert les intérêts de l’agenda globaliste actuel.

Enfin, si l’establishment place Biden à la Maison Blanche, cela signifie qu’il veut des restrictions nationales sur les armes à feu ou une confiscation pure et simple dans les deux premières années de son mandat. Les positions  de Biden contre le second amendement ne sont guère ambiguës. Avec Trump, les chances d’une confiscation des armes sont beaucoup plus minces (bien qu’il ait exprimé son soutien aux lois Red Flag dans le passé). Sous Biden, la tentative de saisie d’arme sera rapide. Cette menace, ainsi qu’un confinement national de niveau 4, provoquerait la seule réponse logique pour les conservateurs : la rébellion armée.

Je ne pense pas que ce soit ce que veulent les globalistes pour l’instant. Je ne pense pas qu’ils aient la capacité de la gérer, et je ne pense pas qu’ils seraient en mesure d’obtenir qu’une majorité de forces de l’ordre et de militaires se rallient à de telles politiques. C’est pourquoi je continue de croire qu’ils préfèrent avoir Trump au pouvoir et qu’ils utiliseront le déclin économique et l’« échec » des politiques conservatrices comme un faux argument pour le « Grand Reset » pour lequel les élites semblent si enthousiastes.

Soyez toutefois avertis que si Biden se retrouve au pouvoir, cela doit être considéré comme le signe qu’un effondrement à grande vitesse est en cours.

Brandon Smith pour le Saker francophone.

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